— Ton cœur bat fort, déclara l’orc.
Cyan hocha la tête, car il ne servait à rien de nier. Gulrik le sentait sous ses doigts.
Soudain, l’orc rompit le contact.
Cyan maîtrisa sa déception, ravala son envie d’attraper la main de l’orc pour la reposer sur lui et se leva.
Il réalisa alors que la matinée était bien avancée. Le soleil était déjà haut dans le ciel.
— Je suis désolé d’avoir dormi si tard.
— Je ne suis pas debout depuis longtemps, grogna l’orc.
Il avait quand même eu le temps d’aller se commander un petit déjeuner et de le manger, constata Cyan en regardant le plateau de petit déjeuner aux trois quart vide posé sur le bas du lit de Gulrik.
Il avait apparemment laissé une part pour Cyan. Gulrik était vraiment loin des orcs barbares que humains dépeignaient. Non pas que Cyan n’ait pas croisé de tels orcs à Manchor. Ils n’étaient cependant pas plus dédaigneux ou désagréables avec lui que ses compatriotes humains.
— Dès que tu auras l’estomac plein, je compte sur toi pour me montrer de nouvelles merveilles de Manchor, annonça Gulrik.
Cyan acquiesça, tout en s’emparant d’un petit pain. Il ne voulait pas faire attendre Gulrik plus que nécessaire. Pendant qu’il mangeait, il réfléchit aux endroits où il pourrait emmener l’orc. Il n’avait guère plus d’idées. Il se creusa la tête. A Manchor, il y avait un bijoutier très réputé ainsi qu’un armurier connu pour ses épées. Il doutait hélas que Gulrik s’intéresse aux bijoux. En tout cas, il n’en portait pas, à la différence de certains orcs. Les épées n’étaient pas une arme d’orcs, ils étaient plutôt partisans de la hache. Cependant, il n’avait rien d’autre à proposer, alors il suggéra la visite de ses boutiques, et la Déesse soit louée, l’orc accepta.
Dans la bijouterie, Gulrik acheta – preuve supplémentaire de sa richesse – un bracelet d’argent torsadé ainsi que deux anneaux d’oreille en or ciselé. Cyan éprouva une jalousie absurde envers la ou les personnes à qui l’orc comptait les offrir. Il se surprit à espérer que ce soit pour sa mère ou sa sœur et non pas sa femme, car après tout, rien ne garantissait qu’il n’en avait pas une. Ce n’était pas parce qu’ils avaient suggéré qu’ils prennent du bon temps ensemble qu’il était célibataire.
En même temps, Gulrik n’avait pas l’air du genre à être infidèle. Enfin, au bout du compte, Cyan n’en savait rien et il était stupide, comme le forgeron lui avait dit des années durant. Cela ne le regardait pas.
Cyan hocha la tête, car il ne servait à rien de nier. Gulrik le sentait sous ses doigts.
Soudain, l’orc rompit le contact.
Cyan maîtrisa sa déception, ravala son envie d’attraper la main de l’orc pour la reposer sur lui et se leva.
Il réalisa alors que la matinée était bien avancée. Le soleil était déjà haut dans le ciel.
— Je suis désolé d’avoir dormi si tard.
— Je ne suis pas debout depuis longtemps, grogna l’orc.
Il avait quand même eu le temps d’aller se commander un petit déjeuner et de le manger, constata Cyan en regardant le plateau de petit déjeuner aux trois quart vide posé sur le bas du lit de Gulrik.
Il avait apparemment laissé une part pour Cyan. Gulrik était vraiment loin des orcs barbares que humains dépeignaient. Non pas que Cyan n’ait pas croisé de tels orcs à Manchor. Ils n’étaient cependant pas plus dédaigneux ou désagréables avec lui que ses compatriotes humains.
— Dès que tu auras l’estomac plein, je compte sur toi pour me montrer de nouvelles merveilles de Manchor, annonça Gulrik.
Cyan acquiesça, tout en s’emparant d’un petit pain. Il ne voulait pas faire attendre Gulrik plus que nécessaire. Pendant qu’il mangeait, il réfléchit aux endroits où il pourrait emmener l’orc. Il n’avait guère plus d’idées. Il se creusa la tête. A Manchor, il y avait un bijoutier très réputé ainsi qu’un armurier connu pour ses épées. Il doutait hélas que Gulrik s’intéresse aux bijoux. En tout cas, il n’en portait pas, à la différence de certains orcs. Les épées n’étaient pas une arme d’orcs, ils étaient plutôt partisans de la hache. Cependant, il n’avait rien d’autre à proposer, alors il suggéra la visite de ses boutiques, et la Déesse soit louée, l’orc accepta.
Dans la bijouterie, Gulrik acheta – preuve supplémentaire de sa richesse – un bracelet d’argent torsadé ainsi que deux anneaux d’oreille en or ciselé. Cyan éprouva une jalousie absurde envers la ou les personnes à qui l’orc comptait les offrir. Il se surprit à espérer que ce soit pour sa mère ou sa sœur et non pas sa femme, car après tout, rien ne garantissait qu’il n’en avait pas une. Ce n’était pas parce qu’ils avaient suggéré qu’ils prennent du bon temps ensemble qu’il était célibataire.
En même temps, Gulrik n’avait pas l’air du genre à être infidèle. Enfin, au bout du compte, Cyan n’en savait rien et il était stupide, comme le forgeron lui avait dit des années durant. Cela ne le regardait pas.
2 commentaires:
Merci pour ce nouvel épisode ^o^ j'adore voir Cyan se poser toutes ses questions sur Gulrik on ressent bien déjà tout l'attachement qu'il porte à l'orc :)
Au final on en sait peu sur Gulrik, j'ai hâte d'en découvrir plus sur lui et je me fais déjà des films pour le jour de son départ et comment ils vont chacun vivre cette séparation après ^____^
Vivement le prochain épisode \^o^/
C'est vrai que l'heure de la séparation se rapproche... Héhé ! Hâte que tu découvres la suite !
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