Le paysage était magnifique avec ses montagnes à l’horizon, ses grands arbres et hautes herbes, mais Cyan ne pouvait se permettre de l’admirer. Il força son allure, essayant d’ignorer les douleurs que cela provoquait dans ses jambes et son dos.
Soudain, il buta sur quelque chose – une branche ou une pierre et tomba. Un cri lui échappa. Il mit les mains à l’avant par réflexe, mais sa chute n’en fut pas moins rude.
Il s’était à peine relevé que l’orc l’avait déjà rejoint.
— Ça va ?
— Oui…
Ses paumes étaient égratignées et sans doute aussi ses genoux, mais il survivrait.
L’orc ne dut pas le croire ou voulut s’en assurer par lui-même, car il s’accroupit, baissa sans cérémonie le pantalon de Cyan, ce qui en l’absence de sous-vêtement était embarrassant.
— Vilaines écorchures, grogna Gulrik.
L’orc défit l’accroche qui maintenait son sac sur son dos, fouilla dedans et en sortit de la mousse qu’il utilisa pour tamponner les genoux blessés de Cyan.
C’était un soin étrange que Cyan ne discuta pas. Il n’en revenait pas que l’orc s’occupe de lui de la sorte. Il avait l’impression de rêver, comme quand l’orc avait manifesté qu’il le désirait dans la nuit. Mais mieux valait ne pas y penser, pas quand il était cul nu avec l’orc agenouillé devant lui. Le pénis de Cyan tressaillit. Mince.
Sans commenter ce début d’érection, l’orc remonta le pantalon de Cyan et le souleva.
— Que… lâcha Cyan, abasourdi.
— Je te porte.
Oui, c’était dur de ne pas remarquer la manière dont l’orc le tenait dans ses bras. Cyan avait la tête au niveau de l’épaule de Gulrik, une main de l'orc au creux de ses reins et une passée sous ses genoux. C’était terriblement intime et confortable et l’odeur musquée de l’orc était excitante.
— Je peux marcher, protesta faiblement Cyan.
Ce n’était pas un argument très solide dans la mesure où il venait de se casser la figure, mais Cyan se sentait obligé de le dire. Il n’était pas vraiment blessé après tout, des égratignures et des écorchures, cela ne comptait pas.
— Ce sera plus rapide comme ça, grommela l’orc.
Cyan ne pouvait certes pas prétendre le contraire. Être chargé d’un humain ne semblait même pas ralentir l’orc qui avançait à grandes enjambées. Tout ce que Cyan avait à faire, c’était profiter de la situation sans culpabiliser, ce qui n’avait rien d’évident.
Il n’était qu’un poids pour l’orc. Il aurait mieux fait de retourner à Manchor et de laisser Gulrik voyager tranquille. Ils étaient encore proches de la ville et les orcs du poste de garde seraient ravis de le voir quitter Orcania.
Cyan ne put se résoudre à prononcer les mots qui solderaient son destin. Il voulait rester avec l’orc, le seul être au monde à lui avoir donné le sentiment d’avoir un peu d’importance. Gulrik n’éprouvait sûrement que de la pitié à son égard, mais c’était bien mieux que le rejet ou l’indifférence.
Soudain, il buta sur quelque chose – une branche ou une pierre et tomba. Un cri lui échappa. Il mit les mains à l’avant par réflexe, mais sa chute n’en fut pas moins rude.
Il s’était à peine relevé que l’orc l’avait déjà rejoint.
— Ça va ?
— Oui…
Ses paumes étaient égratignées et sans doute aussi ses genoux, mais il survivrait.
L’orc ne dut pas le croire ou voulut s’en assurer par lui-même, car il s’accroupit, baissa sans cérémonie le pantalon de Cyan, ce qui en l’absence de sous-vêtement était embarrassant.
— Vilaines écorchures, grogna Gulrik.
L’orc défit l’accroche qui maintenait son sac sur son dos, fouilla dedans et en sortit de la mousse qu’il utilisa pour tamponner les genoux blessés de Cyan.
C’était un soin étrange que Cyan ne discuta pas. Il n’en revenait pas que l’orc s’occupe de lui de la sorte. Il avait l’impression de rêver, comme quand l’orc avait manifesté qu’il le désirait dans la nuit. Mais mieux valait ne pas y penser, pas quand il était cul nu avec l’orc agenouillé devant lui. Le pénis de Cyan tressaillit. Mince.
Sans commenter ce début d’érection, l’orc remonta le pantalon de Cyan et le souleva.
— Que… lâcha Cyan, abasourdi.
— Je te porte.
Oui, c’était dur de ne pas remarquer la manière dont l’orc le tenait dans ses bras. Cyan avait la tête au niveau de l’épaule de Gulrik, une main de l'orc au creux de ses reins et une passée sous ses genoux. C’était terriblement intime et confortable et l’odeur musquée de l’orc était excitante.
— Je peux marcher, protesta faiblement Cyan.
Ce n’était pas un argument très solide dans la mesure où il venait de se casser la figure, mais Cyan se sentait obligé de le dire. Il n’était pas vraiment blessé après tout, des égratignures et des écorchures, cela ne comptait pas.
— Ce sera plus rapide comme ça, grommela l’orc.
Cyan ne pouvait certes pas prétendre le contraire. Être chargé d’un humain ne semblait même pas ralentir l’orc qui avançait à grandes enjambées. Tout ce que Cyan avait à faire, c’était profiter de la situation sans culpabiliser, ce qui n’avait rien d’évident.
Il n’était qu’un poids pour l’orc. Il aurait mieux fait de retourner à Manchor et de laisser Gulrik voyager tranquille. Ils étaient encore proches de la ville et les orcs du poste de garde seraient ravis de le voir quitter Orcania.
Cyan ne put se résoudre à prononcer les mots qui solderaient son destin. Il voulait rester avec l’orc, le seul être au monde à lui avoir donné le sentiment d’avoir un peu d’importance. Gulrik n’éprouvait sûrement que de la pitié à son égard, mais c’était bien mieux que le rejet ou l’indifférence.
3 commentaires:
Ouiiiiiiiiii une de mes hypothèses s'est réalisée mais pas de la façon dont je le voyais mais comme ça c'est encore meilleur \^o^/ Gulrik qui porte Cyan
Merci pour l'épisode, je suis sûre que ce n'est pas de la pitié que ressens Gulrik mais cela va être long pour que Cyan l'admette et prenne confiance en lui et ses capacités de séduction ^___^
J'ai vraiment hâte de découvrir Orcania et la façon de vivre des orcs :D
En attendant passe un bon week-end XD
Orcania ne va se dévoiler que peu à peu, car pour le moment nos deux héros sont dans la nature, encore un peu dans leur bulle.
En tout cas, lundi, on repasse sur le point de vue de Gulrik.
Je suis d'accord avec toi Jeckyll : c'est mieux un Cyan porté. ^^
Je pense que Gulrik a une façon de voir Cyan faussé parce que d'un il ne connais pas assez bien les humains et que deux il ne sais pas à quel point Cyan est innocent.
Pareil pour Cyan il se base sur ce que les humains pensent savoir des Orcs mais au moins il n'a pas d'aprioris et en plus il sais que Gulrik est spéciale. ^^
C'est vraiment mignon.
Merci pour la suite et bon Week-end.
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