Gulrik, après un dernier regard à l’humain, s’éloigna. Il ne tarda pas à capturer deux lapins qu’il ramena à Cyan.
L’humain n’était pas resté inactif. Il avait ramassé du petit bois et de l’herbe sèche, de quoi démarrer un feu. C’était une excellente initiative. Gulrik préférait la viande cuite à la crue.
— Déjà de retour ?
— Cela n’a rien de compliqué d’attraper deux lapins, rétorqua Gulrik, vexé que l’humain ait pu mettre en doute ses capacités de chasse.
— Je n’y connais rien, avoua Cyan.
Cela surprit Gulrik. Tous les orcs apprenaient à chasser dès leur plus jeune âges. Pas les humains, apparemment. Peut-être parce qu’ils avaient tendance à vivre en ville et à dépendre des uns des autres, ignorant mère nature, pour leur drôle de Déesse.
— Je pourrais t’enseigner.
Décidément, cet humain le poussait à proposer des choses stupides. Il n’avait pas de temps à perdre à joueur le maître.
— Vraiment ? Merci.
En attendant de lui montrer comment chasser, Gulrik l’invita à regarder comment à dépecer un lapin, puis exigea que Cyan essaie de l’imiter avec le second.
L’humain se débrouilla raisonnablement. Gulrik se chargea de la cuisson et ils mangèrent en silence.
Gulrik termina avant Cyan qui entre deux bouchées lança une conversation :
— Je me demandais… Quel est ton métier ?
Gulrik n’en avait pas à proprement parlé. C’eût été assurément plus simple.
— Touche à tout, répondit-il.
Ce n’était pas faux, mais cela masquait une vérité que l’humain découvrirait bien assez tôt.
Cyan ne l’interrogea pas plus avant, ce qui convenait parfaitement à Gulrik.
Ils n’avaient plus qu’à s’installer pour la nuit. L’orc aimait dormir à la belle étoile. Il se dévêtit et déplia sa couverture près des braises, réalisant qu’ils allaient devoir la partager vu qu’il n’en avait qu’une.
La perspective n’avait rien d’horrible si ce n’est qu’il n’était pas sûr de pouvoir se retenir de toucher l’humain. Or, il tenait à se prouver à lui-même qu’il savait se maîtriser. Cependant, si l’humain initiait les choses, il réviserait sa position. Il était un orc, pas un roc !
Cyan s’allongea à distance, à même le sol. A croire qu’il voulait avoir froid. Il n’était toutefois pas hors de portée. Gulrik se mit sur le côté, l’attrapa par le poignet et l’attira contre lui. Ils se retrouvèrent nez à nez.
L’humain n’était pas resté inactif. Il avait ramassé du petit bois et de l’herbe sèche, de quoi démarrer un feu. C’était une excellente initiative. Gulrik préférait la viande cuite à la crue.
— Déjà de retour ?
— Cela n’a rien de compliqué d’attraper deux lapins, rétorqua Gulrik, vexé que l’humain ait pu mettre en doute ses capacités de chasse.
— Je n’y connais rien, avoua Cyan.
Cela surprit Gulrik. Tous les orcs apprenaient à chasser dès leur plus jeune âges. Pas les humains, apparemment. Peut-être parce qu’ils avaient tendance à vivre en ville et à dépendre des uns des autres, ignorant mère nature, pour leur drôle de Déesse.
— Je pourrais t’enseigner.
Décidément, cet humain le poussait à proposer des choses stupides. Il n’avait pas de temps à perdre à joueur le maître.
— Vraiment ? Merci.
En attendant de lui montrer comment chasser, Gulrik l’invita à regarder comment à dépecer un lapin, puis exigea que Cyan essaie de l’imiter avec le second.
L’humain se débrouilla raisonnablement. Gulrik se chargea de la cuisson et ils mangèrent en silence.
Gulrik termina avant Cyan qui entre deux bouchées lança une conversation :
— Je me demandais… Quel est ton métier ?
Gulrik n’en avait pas à proprement parlé. C’eût été assurément plus simple.
— Touche à tout, répondit-il.
Ce n’était pas faux, mais cela masquait une vérité que l’humain découvrirait bien assez tôt.
Cyan ne l’interrogea pas plus avant, ce qui convenait parfaitement à Gulrik.
Ils n’avaient plus qu’à s’installer pour la nuit. L’orc aimait dormir à la belle étoile. Il se dévêtit et déplia sa couverture près des braises, réalisant qu’ils allaient devoir la partager vu qu’il n’en avait qu’une.
La perspective n’avait rien d’horrible si ce n’est qu’il n’était pas sûr de pouvoir se retenir de toucher l’humain. Or, il tenait à se prouver à lui-même qu’il savait se maîtriser. Cependant, si l’humain initiait les choses, il réviserait sa position. Il était un orc, pas un roc !
Cyan s’allongea à distance, à même le sol. A croire qu’il voulait avoir froid. Il n’était toutefois pas hors de portée. Gulrik se mit sur le côté, l’attrapa par le poignet et l’attira contre lui. Ils se retrouvèrent nez à nez.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^ Ils vont finir par s'apprivoiser petit à petit avant d'arriver à Orcania en passant des moments intimes comme ça :)
Gulrik est bien mystérieux quand à son métier ^o^ J'ai très hâte de lire la suite, je ne m'en lasse pas et je suis toujours aussi accro à cette merveilleuse histoire :D
Le mystère de Gulrik reste entier... Mais quand ils arriveront à destination... Révélation ! :)
J'ai bien aimé le "Il était un orc, pas un roc !". ^^
Merci pour cette suite.
J'ai failli ne pas mettre orc/roc, en me disant que cela faisait trop, mais finalement, le jeu sur les sonorités s'est révélé trop irrésistible... et pas que pour moi, ouf ! :)
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