— Je peux manger en marchant, suggéra-t-il ensuite ayant remarqué que l’orc avait déjà englouti sa part de déjeuner.
— Non, rétorqua l’orc en lui appuyant sur les épaules pour l’obliger à s’asseoir.
Cyan n’eut d’autre choix que de dévorer les petits pains que lui avaient laissé Gulrik. Il faillit s’étrangler sur l’un d’entre eux quand l’orc se débarrassa de sa chemise et son pantalon pour enfiler un pagne en cuir. Il était beaucoup trop séduisant dans cet accoutrement typique des orcs.
Ils quittèrent ensuite l’auberge du Caribouc. Cyan prit le chemin de la porte nord de la ville, celle qui s’ouvrait du côté du mur séparant les humains et les orcs.
Les gardes demandèrent ce que l’orc faisait un humain. Gulrik ne prit pas la peine de leur répondre, mais ils les laissèrent malgré tout passer. Aucune loi ne l’interdisait et après tout, Cyan n’était entravé d’aucune sorte, il était clair qu’il accompagnait l’orc de son plein gré.
Au poste de garde la frontière, presque juste à la sortie de Manchor, ce fut un peu plus compliqué.
Les orcs ne voulaient pas d’humains à Orcania, ce qui rendait encore plus extraordinaire la proposition de Gulrik.
L’orc souleva ses cheveux noirs mi-longs, dégagea son cou. En raison de sa différence de taille avec Gulrik, Cyan ne fit qu’apercevoir un tatouage sans parvenir à déterminer ce qui était au juste dessiné. Il devait en tout cas avoir une signification particulière, car les gardes changèrent de ton après l’avoir vu et ils cessèrent de questionner Gulrik et ils furent autorisés à passer.
De l’autre côté du poste, une vaste prairie s’étendait à perte de vue. Pour la première fois de sa vie, Cyan avait quitté la ville de Manchor et ce n’était pas pour explorer le reste d’Humania, mais Orcania. Il était fou.
L’orc prit la tête. C’était désormais lui qui allait être le guide. Il marchait vite.
La distance entre Gulrik et Cyan ne tarda pas à se creuser. Cyan savait qu’il était lent. Il l’avait toujours été avec son boitement. Ses chaussures qui le corrigeaient n’aidaient hélas pas sa vitesse, simplement parce qu’il ne s’y était pas encore habitué. Sans compter que « l’exercice nocturne » pratiqué avec l’orc n’arrangeait pas vraiment sa mobilité.
Même si Gulrik était loin devant, tant qu’il était visible, ce n’était pas un problème. Cependant, s’il continuait à ce rythme, Cyan allait être obligé de lui demander de ralentir, car en l’absence pour le moins étonnante de routes, il serait vraiment perdu sans l’orc.
— Non, rétorqua l’orc en lui appuyant sur les épaules pour l’obliger à s’asseoir.
Cyan n’eut d’autre choix que de dévorer les petits pains que lui avaient laissé Gulrik. Il faillit s’étrangler sur l’un d’entre eux quand l’orc se débarrassa de sa chemise et son pantalon pour enfiler un pagne en cuir. Il était beaucoup trop séduisant dans cet accoutrement typique des orcs.
Ils quittèrent ensuite l’auberge du Caribouc. Cyan prit le chemin de la porte nord de la ville, celle qui s’ouvrait du côté du mur séparant les humains et les orcs.
Les gardes demandèrent ce que l’orc faisait un humain. Gulrik ne prit pas la peine de leur répondre, mais ils les laissèrent malgré tout passer. Aucune loi ne l’interdisait et après tout, Cyan n’était entravé d’aucune sorte, il était clair qu’il accompagnait l’orc de son plein gré.
Au poste de garde la frontière, presque juste à la sortie de Manchor, ce fut un peu plus compliqué.
Les orcs ne voulaient pas d’humains à Orcania, ce qui rendait encore plus extraordinaire la proposition de Gulrik.
L’orc souleva ses cheveux noirs mi-longs, dégagea son cou. En raison de sa différence de taille avec Gulrik, Cyan ne fit qu’apercevoir un tatouage sans parvenir à déterminer ce qui était au juste dessiné. Il devait en tout cas avoir une signification particulière, car les gardes changèrent de ton après l’avoir vu et ils cessèrent de questionner Gulrik et ils furent autorisés à passer.
De l’autre côté du poste, une vaste prairie s’étendait à perte de vue. Pour la première fois de sa vie, Cyan avait quitté la ville de Manchor et ce n’était pas pour explorer le reste d’Humania, mais Orcania. Il était fou.
L’orc prit la tête. C’était désormais lui qui allait être le guide. Il marchait vite.
La distance entre Gulrik et Cyan ne tarda pas à se creuser. Cyan savait qu’il était lent. Il l’avait toujours été avec son boitement. Ses chaussures qui le corrigeaient n’aidaient hélas pas sa vitesse, simplement parce qu’il ne s’y était pas encore habitué. Sans compter que « l’exercice nocturne » pratiqué avec l’orc n’arrangeait pas vraiment sa mobilité.
Même si Gulrik était loin devant, tant qu’il était visible, ce n’était pas un problème. Cependant, s’il continuait à ce rythme, Cyan allait être obligé de lui demander de ralentir, car en l’absence pour le moins étonnante de routes, il serait vraiment perdu sans l’orc.
3 commentaires:
Ho ho que peux donc bien cacher ce tatouage... pleins d'hypothèses se forment dans ma tête mais attendons de voir ^_^
Merci pour l'épisode, je sens que le voyage jusqu'à Orcania va être long pour Cyan et son problème de boitement, le pauvre il va peiner à garder le rythme et va être bien fatigué après cette journée de marche ^^'
J'ai hâte de lire la suite et de découvrir le monde de Gulrik à travers Orcania ^o^
J'imagine que la marque montre qu'il est important donc que ça augure des jalousies/perfidies/coups vache pour Cyan. ><
Gulrick va ralentir pour lui hein. ^^
Merci pour cette suite.
Vous devinez tout, mais j'espère quand même vous surprendre un peu... En attendant, cela me fait super plaisir que vous appréciez l'histoire ! :)
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