— Eh bien, peut-être ne serai-je pas seul. Et je peux toujours embaucher une jeune fille au pair.
— Je ne veux pas les abandonner derrière moi. Ils m'en voudraient.
Dans un divorce, ce sont toujours les enfants qui trinquent. Disputes, gardes alternées... Les faire choisir entre leur père et leur mère était horrible, mais que faire, quand les sentiments changent ?
Il se rendait compte à présent qu'il était resté avec Gwen par la force de l'habitude, parce qu'ils avaient vécu tellement de choses ensemble qu'il n'avait pas envisagé un instant qu'elle ne puisse pas être celle aux côtés de laquelle il vieillirait.
— Je crois que le pire qu'on puisse faire, c'est s'entre déchirer sous leurs yeux.
Elle secoua la tête.
— Je ne sais pas.
Il n'avait aucune certitude non plus, sur rien. Il n'avait pas la moindre assurance qu'Ethan l'aime de la même façon que lui, juste le soupçon qu'il ne se ferait pas mal recevoir.
— Parle moi de ton veuf.
Elle sursauta.
— Mais non, cela me gêne !
— Tu as gardé contact avec lui ?
Elle acquiesça avec embarras.
— Nous communiquons par mails.
— Tous les jours ?
Elle confirma.
— Et toi, l'heureuse élue, c'est une collègue de bureau ?
Un homme aimant les arts ménagers. Celui qu'elle avait embauché pour la remplacer le temps de quinze jours qui s'étaient transformés en trois semaines.
— Non. La personne en question ne se doute pas le moins du monde de ce que je ressens à son égard. J'ai eu beaucoup de mal moi-même à accepter que j'étais tombé amoureux.
— J'ai eu le même problème. Je ne voulais pas reconnaître que toi et moi, c'était fini.
Si elle était tombée amoureuse d'une autre femme, cela aurait pu être comparable.
Elle avait raison, c'était étrange qu'ils discutent de leurs sentiments pour d'autres. En même temps, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas discuté de choses intimes de façon aussi apaisée, et c'était agréable.
Elle reprit :
— Lui aussi a eu de la peine parce jusqu'à ce nous nous rencontrions, il était resté fidèle au souvenir de sa femme.
— Depuis combien de temps est-elle décédée ?
— Sept ans, dans un accident, peu après la naissance des jumelles.
Même si Gwen doutait encore que leur séparation soit la meilleure solution, surtout vis-à-vis des enfants, il semblait évident à Jonas qu'elle y viendrait. Il était prêt à lui laisser le temps de se habituer à l'idée. Ce n'était pas rien de mettre un point final à seize ans de vie commune. Il fallait aussi réfléchir à comment présenter les choses à Gilbert, Gui et Gaëlle.
— Je ne veux pas les abandonner derrière moi. Ils m'en voudraient.
Dans un divorce, ce sont toujours les enfants qui trinquent. Disputes, gardes alternées... Les faire choisir entre leur père et leur mère était horrible, mais que faire, quand les sentiments changent ?
Il se rendait compte à présent qu'il était resté avec Gwen par la force de l'habitude, parce qu'ils avaient vécu tellement de choses ensemble qu'il n'avait pas envisagé un instant qu'elle ne puisse pas être celle aux côtés de laquelle il vieillirait.
— Je crois que le pire qu'on puisse faire, c'est s'entre déchirer sous leurs yeux.
Elle secoua la tête.
— Je ne sais pas.
Il n'avait aucune certitude non plus, sur rien. Il n'avait pas la moindre assurance qu'Ethan l'aime de la même façon que lui, juste le soupçon qu'il ne se ferait pas mal recevoir.
— Parle moi de ton veuf.
Elle sursauta.
— Mais non, cela me gêne !
— Tu as gardé contact avec lui ?
Elle acquiesça avec embarras.
— Nous communiquons par mails.
— Tous les jours ?
Elle confirma.
— Et toi, l'heureuse élue, c'est une collègue de bureau ?
Un homme aimant les arts ménagers. Celui qu'elle avait embauché pour la remplacer le temps de quinze jours qui s'étaient transformés en trois semaines.
— Non. La personne en question ne se doute pas le moins du monde de ce que je ressens à son égard. J'ai eu beaucoup de mal moi-même à accepter que j'étais tombé amoureux.
— J'ai eu le même problème. Je ne voulais pas reconnaître que toi et moi, c'était fini.
Si elle était tombée amoureuse d'une autre femme, cela aurait pu être comparable.
Elle avait raison, c'était étrange qu'ils discutent de leurs sentiments pour d'autres. En même temps, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas discuté de choses intimes de façon aussi apaisée, et c'était agréable.
Elle reprit :
— Lui aussi a eu de la peine parce jusqu'à ce nous nous rencontrions, il était resté fidèle au souvenir de sa femme.
— Depuis combien de temps est-elle décédée ?
— Sept ans, dans un accident, peu après la naissance des jumelles.
Même si Gwen doutait encore que leur séparation soit la meilleure solution, surtout vis-à-vis des enfants, il semblait évident à Jonas qu'elle y viendrait. Il était prêt à lui laisser le temps de se habituer à l'idée. Ce n'était pas rien de mettre un point final à seize ans de vie commune. Il fallait aussi réfléchir à comment présenter les choses à Gilbert, Gui et Gaëlle.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Je sens que ce divorce va être dur à gérer avec les enfants (qui j'espère sauront accepter les choses) et j'ai hâte de voir Jonas reprendre contact avec Ethan, y'a encore du chemin à parcourir :)
Vivement la suite XD
Pour le moment, c'est un vrai sac de nœuds que cette affaire... Mais promis, on finira par démêler tout cela. :)
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