Peu après une nouvelle prise de bec sévère, Jonas se jeta malgré tout à l'eau.
— Tu te rappelles la conversation que nous avions eu sur la fidélité... commença-t-il.
Gwen ne lui demanda pas pourquoi il évoquait ce vieil échange qu'ils avaient eu bien des années plus tôt, avant leur mariage, où ils s'étaient promis de prévenir l'autre si leurs sentiments changeaient et qu'ils tombaient amoureux de quelqu'un d'autre.
Elle soupira, s'abîma dans la contemplation de ses mains et hocha la tête.
Il y eut un silence, puis elle reprit, la voix un peu tremblante, le regardant droit dans les yeux :
— J'ai rencontré quelqu'un pendant mes vacances. Un veuf. Je t'assure que n'étais pas partie dans ce but.
Jonas n'éprouva aucune peine à cet aveu. Cela lui enlevait au contraire un grand poids.
— Tu n'as pas à t'excuser. Ou alors moi aussi.
Elle parut étonnée. Peut-être avait-elle cru qu'il l'avait confronté en raison de la distance qu'elle maintenait entre eux depuis son retour.
— Depuis quand… ?
— Pendant ton absence.
Il ne pouvait pas lui avouer pour le moment que c'était un homme qui lui plaisait. C'était déjà assez compliqué comme cela sans en rajouter.
— Oh.
— Nous nous étions promis d'être honnêtes.
— C'était avant la naissance des enfants. Maintenant nous formons une famille. On ne peut pas se séparer comme cela. C'est pour ça que j'ai préféré garder cela pour moi. Je suis rentrée avec l'intention de tout continuer comme avant.
— Mais Gwen, nous ne sommes pas heureux comme ça et par conséquent, les enfants non plus. Tu ne cesses de me faire des reproches à la moindre occasion.
Elle s'emporta :
— Tu le mérites ! Toujours à rentrer à pas d'heure !
— J'ai beau faire des efforts, c'est un de mes travers. Je retombe sans cesse dedans, je ne fais pas exprès. Je comprends que cela t’agace, mais...
Elle le coupa d'un ton calme et triste :
— Oui, c'est vrai. C'est comme si je ne voyais plus que tes défauts. Pourtant tes qualités n'ont pas disparu, mais elles ne compensent plus tes manquements.
— Pour ma part, même si je te considère toujours comme une femme formidable, tes critiques quotidiennes me pèsent. C'est pourquoi nous ferions mieux de nous séparer.
— Et les enfants, dans tout cela ? Tu es incapable de t'en occuper... et je ne peux pas les prendre avec moi. Il en a deux. Je ne me vois pas avec cinq.
Par ces mots, elle montrait qu'elle avait envisagé de le quitter, même si ultimement, elle avait choisi de n'en rien faire. Pour les enfants.
Lui aussi, il pensait à eux et à leur bien-être, même si elle ne le réalisait pas.
— Tu te rappelles la conversation que nous avions eu sur la fidélité... commença-t-il.
Gwen ne lui demanda pas pourquoi il évoquait ce vieil échange qu'ils avaient eu bien des années plus tôt, avant leur mariage, où ils s'étaient promis de prévenir l'autre si leurs sentiments changeaient et qu'ils tombaient amoureux de quelqu'un d'autre.
Elle soupira, s'abîma dans la contemplation de ses mains et hocha la tête.
Il y eut un silence, puis elle reprit, la voix un peu tremblante, le regardant droit dans les yeux :
— J'ai rencontré quelqu'un pendant mes vacances. Un veuf. Je t'assure que n'étais pas partie dans ce but.
Jonas n'éprouva aucune peine à cet aveu. Cela lui enlevait au contraire un grand poids.
— Tu n'as pas à t'excuser. Ou alors moi aussi.
Elle parut étonnée. Peut-être avait-elle cru qu'il l'avait confronté en raison de la distance qu'elle maintenait entre eux depuis son retour.
— Depuis quand… ?
— Pendant ton absence.
Il ne pouvait pas lui avouer pour le moment que c'était un homme qui lui plaisait. C'était déjà assez compliqué comme cela sans en rajouter.
— Oh.
— Nous nous étions promis d'être honnêtes.
— C'était avant la naissance des enfants. Maintenant nous formons une famille. On ne peut pas se séparer comme cela. C'est pour ça que j'ai préféré garder cela pour moi. Je suis rentrée avec l'intention de tout continuer comme avant.
— Mais Gwen, nous ne sommes pas heureux comme ça et par conséquent, les enfants non plus. Tu ne cesses de me faire des reproches à la moindre occasion.
Elle s'emporta :
— Tu le mérites ! Toujours à rentrer à pas d'heure !
— J'ai beau faire des efforts, c'est un de mes travers. Je retombe sans cesse dedans, je ne fais pas exprès. Je comprends que cela t’agace, mais...
Elle le coupa d'un ton calme et triste :
— Oui, c'est vrai. C'est comme si je ne voyais plus que tes défauts. Pourtant tes qualités n'ont pas disparu, mais elles ne compensent plus tes manquements.
— Pour ma part, même si je te considère toujours comme une femme formidable, tes critiques quotidiennes me pèsent. C'est pourquoi nous ferions mieux de nous séparer.
— Et les enfants, dans tout cela ? Tu es incapable de t'en occuper... et je ne peux pas les prendre avec moi. Il en a deux. Je ne me vois pas avec cinq.
Par ces mots, elle montrait qu'elle avait envisagé de le quitter, même si ultimement, elle avait choisi de n'en rien faire. Pour les enfants.
Lui aussi, il pensait à eux et à leur bien-être, même si elle ne le réalisait pas.
2 commentaires:
Je le savais qu'elle avait quelque chose à cacher Gwen enfin la vérité est révélée au grand jour ^o^
Merci pour l'épisode, maintenant il va falloir qu'ils en parlent aux enfants, que Jonas renoue avec Ethan bref y'a encore du boulo lol
Hâte de lire la suite pour voir ce que tu nous réserve encore de beau comme surprise XD
Oui, il y a encore beaucoup de choses à régler... :)
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