La petite famille étant trop occupée à se retrouver, personne ne se soucia vraiment de son explication. Les trois enfants voulaient tout savoir sur le séjour de la mère et Jonas aussi. Il la serrait contre lui de façon si naturelle… et dire qu'Ethan avait failli se liquéfier la veille quand il l'avait pris par les épaules, que sa main s'était posée sur sa joue. Il avait cru que Jonas était attiré par lui, et son cœur avait bien failli jaillir de sa poitrine, et puis le moment était passé et il avait comprit que cela n'avait été qu'un geste de sollicitude.
Ethan grimpa quatre à quatre à l'étage, se vêtit en hâte et fourra ses affaires dans la valise avec la même précipitation. Il ne s'était pas étalé, il ne le faisait jamais, ne sortant que le strict nécessaire, alors, ce ne fut pas long.
Quand il redescendit, ils étaient tous toujours dans l'entrée, Gwen rayonnante au centre de son petit monde.
Comme il était manifeste qu'il était sur le départ, l'attention se reporta brièvement sur lui.
— Tu t'en vas déjà ? demanda Gaëlle.
A son ton, il était clair qu'elle aurait voulu qu'il s'attarde.
— Oui. Je ne veux pas gêner vos retrouvailles.
— Mais tu reviendras nous voir, hein ?
La petite jusque là accrochée à la jambe de sa mère vint se pendre à la sienne.
— Il y a d'autres familles qui ont besoin de lui, ma chérie, expliqua Gwen. Il faut laisser le monsieur partir, ajouta-t-elle en décollant la fillette avec douceur.
Le terme de "monsieur" fit tout drôle à Ethan. C'était comme s'il était un parfait étranger et c'est vrai qu'il l'était, quand bien même il avait partagé leur quotidien durant presque trois semaines, excepté qu'il avait eu l'impression cette fois de devenir un membre à part entière de la famille.
Gui lui tendit la main, solennel, et Ethan la lui pressa.
Ils allaient lui manquer tous autant qu'ils étaient. Gilbert lui sourit, en agitant discrètement son téléphone portable. Il n'était pas aussi triste que ses deux cadets, car il savait qu'ils allaient garder le contact.
— Je vous raccompagne au portail, déclara Jonas.
— Ne vous donnez pas cette peine, protesta Ethan, luttant contre le sentiment qu'il était pressé de se débarrasser de lui, maintenant que son épouse était revenue.
Se tournant vers Gwen, il lui présenta des excuses pour le linge sale qui s'était accumulé et le bazar.
Elle le rassura gentiment : elle savait que c'était compliqué de s'occuper de la maison et de ses quatre habitants.
Ethan dit au revoir une seconde fois, fit un dernier bisous à Gaëlle qui le lui réclamait, les larmes aux yeux, puis il sortit dans le jardin, Jonas se chargeant de faire rouler sa valise dans l'allée.
Ethan grimpa quatre à quatre à l'étage, se vêtit en hâte et fourra ses affaires dans la valise avec la même précipitation. Il ne s'était pas étalé, il ne le faisait jamais, ne sortant que le strict nécessaire, alors, ce ne fut pas long.
Quand il redescendit, ils étaient tous toujours dans l'entrée, Gwen rayonnante au centre de son petit monde.
Comme il était manifeste qu'il était sur le départ, l'attention se reporta brièvement sur lui.
— Tu t'en vas déjà ? demanda Gaëlle.
A son ton, il était clair qu'elle aurait voulu qu'il s'attarde.
— Oui. Je ne veux pas gêner vos retrouvailles.
— Mais tu reviendras nous voir, hein ?
La petite jusque là accrochée à la jambe de sa mère vint se pendre à la sienne.
— Il y a d'autres familles qui ont besoin de lui, ma chérie, expliqua Gwen. Il faut laisser le monsieur partir, ajouta-t-elle en décollant la fillette avec douceur.
Le terme de "monsieur" fit tout drôle à Ethan. C'était comme s'il était un parfait étranger et c'est vrai qu'il l'était, quand bien même il avait partagé leur quotidien durant presque trois semaines, excepté qu'il avait eu l'impression cette fois de devenir un membre à part entière de la famille.
Gui lui tendit la main, solennel, et Ethan la lui pressa.
Ils allaient lui manquer tous autant qu'ils étaient. Gilbert lui sourit, en agitant discrètement son téléphone portable. Il n'était pas aussi triste que ses deux cadets, car il savait qu'ils allaient garder le contact.
— Je vous raccompagne au portail, déclara Jonas.
— Ne vous donnez pas cette peine, protesta Ethan, luttant contre le sentiment qu'il était pressé de se débarrasser de lui, maintenant que son épouse était revenue.
Se tournant vers Gwen, il lui présenta des excuses pour le linge sale qui s'était accumulé et le bazar.
Elle le rassura gentiment : elle savait que c'était compliqué de s'occuper de la maison et de ses quatre habitants.
Ethan dit au revoir une seconde fois, fit un dernier bisous à Gaëlle qui le lui réclamait, les larmes aux yeux, puis il sortit dans le jardin, Jonas se chargeant de faire rouler sa valise dans l'allée.
2 commentaires:
Je crois bien que cet épisode est encore plus triste que celui d'hier, j'ai pleuré en le lisant tellement j'avais de peine pour Ethan qu'il parte et de le voir avoir mal comme ça T__T
Merci pour l'épisode, j'attends avec impatience demain pour voir comment va réagir Jonas suite au départ d'Ethan,va t-il juste le raccompagner au portail et basta où va t-il prolonger un peu cet au revoir, que nous réserves-tu encore pour la suite de l'histoire, le suspens reste entier et j'ai tellement envie de les voir ensemble ces deux là ^_^
Vivement la suite comme toujours XD
L'épisode de demain n'est pas joyeux non plus, j'en ai peur. Mais ce n'est heureusement pas le dernier.
Enregistrer un commentaire