Vendredi passa en un éclair. Gui étant toujours bien malade, Jonas s'efforça de rentrer également tôt.
Dans l'entrée, il trouva des chaussures en vrac et des manteaux en tas sur le sol. Ethan ne vint pas l'accueillir.
Entre le bruit de la hotte et des casseroles, il ne devait pas l'avoir entendu, comprit Jonas en le voyant s'activer de dos dans la cuisine. Le tablier lui allait décidément bien, le gros nœud blanc fixé au creux du dos, lanières pendantes sur ses fesses.
Jonas se contenta de saluer le nounou, étouffant toute autre envie.
Ethan sursauta et lâcha la cuillère qu'il tenait, ce qui l'amusa. Il aurait été davantage surpris si Jonas s'était laissé aller à venir tirer sur son nœud, lui donner une légère tape sur le postérieur ou l'enlacer par derrière en nichant sa tête au creux de son cou.
Jonas ne s'attarda pas dans la cuisine, gêné de toutes les pensées qu'il n'aurait pas dû avoir, et monta prendre des nouvelles de Gui. Son fils cadet avait meilleure mine que ce matin. Les médicaments commençaient à faire effet.
— Cela a été aujourd'hui ?
— Oui, Ethan et moi, on a joué à plein de jeux de cartes.
— Te sens-tu en état de te lever ou préfères-tu manger au lit, comme hier ?
Il ne savait pas trop quelle réponse l'arrangeait. D'un côté, il souhaitait garder ses distances avec Ethan jusqu'à son départ, de l'autre profiter de sa présence. Tout cela était très paradoxal.
Gui trancha et ils dînèrent tous ensemble. Avec les enfants, la soirée fut animée, comme toujours, le calme ne retombant sur la maison qu'une fois qu'ils furent couchés.
Ethan s'excusa pour le désordre qui régnait et voulu redescendre ranger. Il semblait considérer avoir failli à son boulot parce que l'entrée avait des allures de champ de bataille. Cependant, il avait vraiment l'air fatigué, aussi Jonas le retint, plaquant ses mains de chaque côté de ses épaules.
— Ce n'est pas nécessaire, assura-t-il.
Et puis sa main, comme animée d'une vie propre trouva le chemin de la joue du nounou.
Ce dernier se mordilla la lèvre et Jonas se demanda s'il partageait son trouble.
Avec lenteur, son bras redescendit le long de son corps. Peu importait qu'ils soient deux ou le seul à ressentir quelque chose. Ils étaient deux hommes. Dans guère plus de vingt-quatre heures, Gwen serait de retour et lui et Ethan ne se reverraient plus et c'était aussi bien comme ça parce que ce qu'il y avait entre eux était par trop bizarre.
— Avec Gui mal en point, c'est particulier et c'est normal que tu n'aies pas pu tout remettre en ordre. Il sera toujours temps demain.
Ethan se rangea à son avis et ils allèrent se coucher.
Dans l'entrée, il trouva des chaussures en vrac et des manteaux en tas sur le sol. Ethan ne vint pas l'accueillir.
Entre le bruit de la hotte et des casseroles, il ne devait pas l'avoir entendu, comprit Jonas en le voyant s'activer de dos dans la cuisine. Le tablier lui allait décidément bien, le gros nœud blanc fixé au creux du dos, lanières pendantes sur ses fesses.
Jonas se contenta de saluer le nounou, étouffant toute autre envie.
Ethan sursauta et lâcha la cuillère qu'il tenait, ce qui l'amusa. Il aurait été davantage surpris si Jonas s'était laissé aller à venir tirer sur son nœud, lui donner une légère tape sur le postérieur ou l'enlacer par derrière en nichant sa tête au creux de son cou.
Jonas ne s'attarda pas dans la cuisine, gêné de toutes les pensées qu'il n'aurait pas dû avoir, et monta prendre des nouvelles de Gui. Son fils cadet avait meilleure mine que ce matin. Les médicaments commençaient à faire effet.
— Cela a été aujourd'hui ?
— Oui, Ethan et moi, on a joué à plein de jeux de cartes.
— Te sens-tu en état de te lever ou préfères-tu manger au lit, comme hier ?
Il ne savait pas trop quelle réponse l'arrangeait. D'un côté, il souhaitait garder ses distances avec Ethan jusqu'à son départ, de l'autre profiter de sa présence. Tout cela était très paradoxal.
Gui trancha et ils dînèrent tous ensemble. Avec les enfants, la soirée fut animée, comme toujours, le calme ne retombant sur la maison qu'une fois qu'ils furent couchés.
Ethan s'excusa pour le désordre qui régnait et voulu redescendre ranger. Il semblait considérer avoir failli à son boulot parce que l'entrée avait des allures de champ de bataille. Cependant, il avait vraiment l'air fatigué, aussi Jonas le retint, plaquant ses mains de chaque côté de ses épaules.
— Ce n'est pas nécessaire, assura-t-il.
Et puis sa main, comme animée d'une vie propre trouva le chemin de la joue du nounou.
Ce dernier se mordilla la lèvre et Jonas se demanda s'il partageait son trouble.
Avec lenteur, son bras redescendit le long de son corps. Peu importait qu'ils soient deux ou le seul à ressentir quelque chose. Ils étaient deux hommes. Dans guère plus de vingt-quatre heures, Gwen serait de retour et lui et Ethan ne se reverraient plus et c'était aussi bien comme ça parce que ce qu'il y avait entre eux était par trop bizarre.
— Avec Gui mal en point, c'est particulier et c'est normal que tu n'aies pas pu tout remettre en ordre. Il sera toujours temps demain.
Ethan se rangea à son avis et ils allèrent se coucher.
1 commentaire:
Oh la la un geste tendre de la part de Jonas quel plaisir ^___^ le pauvre Ethan doit être troublé avec ce geste
Merci pour l'épisode, c'est vrai que Gwen va bientôt rentrer et je me demande vraiment comment l'histoire va évoluer :)
Vivement la suite ^^
Enregistrer un commentaire