— Bon sang de bonsoir ! s'écria Jonas.
Ethan se serait bien éclipsé lui aussi. Il n'avait aucune envie que Jonas passe ses nerfs sur lui.
— Cela a été votre journée ? demanda-t-il malgré tout.
— Avec la note salée du garagiste, elle n'a pas très bien commencé… et maintenant, pour terminer ce numéro de Gilbert.
— Je suis désolé, lâcha Ethan.
Il regrettait de ne pas avoir été en mesure d'éviter la scène entre le père et le fils.
— De quoi ? Gilbert s'était bien calmé ces derniers temps et grâce à toi. Je ne sais quelle mouche l'a piqué…
Dans sa voix, il y avait toujours de la fureur.
— Il ne faut pas lui en vouloir.
— Certes, mais il n'avait qu'à m'exposer ses raisons au lieu de m'agresser comme il l'a fait.
Le problème, c'est que l'adolescent n'en avait pas été capable, par crainte de trahir le secret de son homosexualité. Mais évidemment, du point de vue de son père, c'était incompréhensible.
Ethan demeura silencieux, ne sachant quel parti prendre.
Jonas reprit, plus calme :
— C'est moi qui regrette que tu aies dû assister à cela.
— Non, ce n'est rien. Je comprends votre position à tous les deux.
— Ah oui ? Alors, tu pourrais éclairer ma lanterne, peut-être ?
Ethan déglutit. Jonas s'était rapproché et son visage était beaucoup trop près du sien.
Il bafouilla :
— Vous trouvez plus simple que votre femme soit là plutôt que moi, son remplaçant que vous ne sauriez comment introduire, et Gilbert qui me considère comme un ami, aimerait que je rencontre celui de son collège.
Jonas se détourna pour poser son attaché-case qu'il avait encore à la main quand Gilbert lui avait pour ainsi dire sauté dessus.
Ethan lui avait pourtant recommandé de laisser à son père le temps de souffler, mais l'adolescent, trop impatient, en avait été incapable.
— Et toi, ta journée ? Tout s'est bien passé avec les enfants ? demanda Jonas.
— C'était chargé, mais rien à signaler. Nous avons cuisiné ensemble ce midi, mais ils n'ont pas tenu à remettre la main à la patte pour le dîner. Toutefois, cela ne m'étonnerait pas que ça leur reprenne, à l'occasion.
— Ce serait bien. Ma mère ne m'ayant jamais rien appris sur le sujet, j'ai galéré quand je me suis retrouvé à devoir me nourrir.
Plutôt que de se laisser à imaginer comment Jonas avait dû être dans sa jeunesse, Ethan l'encouragea à aller dîner.
Durant le repas, Jonas se montra moins bavard que d'ordinaire et plutôt que de monter se coucher directement puisqu'il était déjà tard, l'enjoignit à dormir tandis que lui se regardait un film.
Ethan l'aurait bien visionné avec lui, mais jugea plus prudent de n'en rien faire. Jonas semblait de toute façon avoir besoin d'un peu de solitude.
Ethan se serait bien éclipsé lui aussi. Il n'avait aucune envie que Jonas passe ses nerfs sur lui.
— Cela a été votre journée ? demanda-t-il malgré tout.
— Avec la note salée du garagiste, elle n'a pas très bien commencé… et maintenant, pour terminer ce numéro de Gilbert.
— Je suis désolé, lâcha Ethan.
Il regrettait de ne pas avoir été en mesure d'éviter la scène entre le père et le fils.
— De quoi ? Gilbert s'était bien calmé ces derniers temps et grâce à toi. Je ne sais quelle mouche l'a piqué…
Dans sa voix, il y avait toujours de la fureur.
— Il ne faut pas lui en vouloir.
— Certes, mais il n'avait qu'à m'exposer ses raisons au lieu de m'agresser comme il l'a fait.
Le problème, c'est que l'adolescent n'en avait pas été capable, par crainte de trahir le secret de son homosexualité. Mais évidemment, du point de vue de son père, c'était incompréhensible.
Ethan demeura silencieux, ne sachant quel parti prendre.
Jonas reprit, plus calme :
— C'est moi qui regrette que tu aies dû assister à cela.
— Non, ce n'est rien. Je comprends votre position à tous les deux.
— Ah oui ? Alors, tu pourrais éclairer ma lanterne, peut-être ?
Ethan déglutit. Jonas s'était rapproché et son visage était beaucoup trop près du sien.
Il bafouilla :
— Vous trouvez plus simple que votre femme soit là plutôt que moi, son remplaçant que vous ne sauriez comment introduire, et Gilbert qui me considère comme un ami, aimerait que je rencontre celui de son collège.
Jonas se détourna pour poser son attaché-case qu'il avait encore à la main quand Gilbert lui avait pour ainsi dire sauté dessus.
Ethan lui avait pourtant recommandé de laisser à son père le temps de souffler, mais l'adolescent, trop impatient, en avait été incapable.
— Et toi, ta journée ? Tout s'est bien passé avec les enfants ? demanda Jonas.
— C'était chargé, mais rien à signaler. Nous avons cuisiné ensemble ce midi, mais ils n'ont pas tenu à remettre la main à la patte pour le dîner. Toutefois, cela ne m'étonnerait pas que ça leur reprenne, à l'occasion.
— Ce serait bien. Ma mère ne m'ayant jamais rien appris sur le sujet, j'ai galéré quand je me suis retrouvé à devoir me nourrir.
Plutôt que de se laisser à imaginer comment Jonas avait dû être dans sa jeunesse, Ethan l'encouragea à aller dîner.
Durant le repas, Jonas se montra moins bavard que d'ordinaire et plutôt que de monter se coucher directement puisqu'il était déjà tard, l'enjoignit à dormir tandis que lui se regardait un film.
Ethan l'aurait bien visionné avec lui, mais jugea plus prudent de n'en rien faire. Jonas semblait de toute façon avoir besoin d'un peu de solitude.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour, c'est toujours un plaisir de se lever le matin et lire la suite des aventures d'Ethan et Jonas sans oublier les enfants qui mettent de l'ambiance XD
Je me demande toujours ce que tu nous réserves pour la suite, les réactions d'Ethan pur Jonas sont trop mignonne, le pauvre il doit galérer à cacher ses sentiments pour Jonas qui ne s'en rend pas compte et le provoque sans le savoir avec ses gestes, ses attitudes ^__^
Hâte de lire la suite :)
Jonas ne fait certes pas exprès et ne se rend pas compte de ce qu'il provoque chez Ethan, mais pour le coup, il commence à ressentir des trucs lui aussi, qu'il le veuille ou non... Rdv demain. :)
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