Le roi écouta l'orcéant sans l'interrompre, puis quand il eut terminé, il soupira.
— Ce n'est donc que cela qui vous amène. Je suis bien évidemment au courant de l'existence du mouvement de la Liberté. Leurs agissements et leurs membres sont surveillés. Mes hommes sauront les empêcher d'agir en temps voulu.
Là-dessus, l'homme couronné tourna les talons, devant estimer l'affaire close.
Byll osa tenter le retenir par l'épaule, mais dès qu'il l'eût touché, il ressentit comme une morsure et il ramena vivement ses doigts ensanglantés vers lui.
« Byll ! Ça va ? »
L'orcéant acquiesça, même s'il avait mal.
— Vous ne me croyez tout de même pas sans défense ! s'insurgea le roi. Je vous fais grâce de votre vie. Mais ne vous mêlez plus des affaires du royaume. Il est évident que cela vous dépasse.
— Les évènements dont je vous ai parlé ont été prédit par un licornéen ayant conservé sa corne, jeta Byll.
Rouge et lui s'étaient mis d'accord pour ne pas user de suite de cet élément dans leur argumentation, mais il n'était plus l'heure de le garder pour eux.
Le roi fit volte-face.
— Cela ne change rien. Ses assassinats n'auront pas lieu, mes hommes y veilleront.
— Il y a autre chose dont nous voulions vous faire part, répliqua Byll en désespoir de cause.
« Tu te fatigues pour rien, il est obtus. »
Le roi étouffa un bâillement.
— Faîtes donc, je ne suis plus à une minute près, je suppose, mais ne mettez pas davantage ma patience à l'épreuve.
— Nous souhaitons que vous abolissiez l'esclavage et la servitude et que vous cessiez la chasse aux dragons.
— Rien que cela ? Et puis quoi encore ? Ces derniers sont en voie d'extinction ou bien tous morts, voilà des années que personne n'a vu la queue d'un. Inutile, donc. Quant à l'esclavage, je n'y suis personnellement pas attaché, mais mes conseillers m'ont mis en garde, si je le supprime, je me mettrai les grands propriétaires à dos, c'est donc hors de question.
— Mais mettez vous à notre place, à celle des trolls, des gobelins ou même des licornéens, argua encore Byll, en vain.
Le roi était parti, claquant la porte sur lui. Dans la foulée, le vieux tout sec revint, descella les lèvres de Rouge et le serviteur licornéen ainsi que deux gardes les escortèrent hors du château.
Byll aurait sûrement été catastrophé, si les derniers mots qu'il avait prononcé à l'intention du roi n'avait fait germer en lui une idée.
— Ce n'est donc que cela qui vous amène. Je suis bien évidemment au courant de l'existence du mouvement de la Liberté. Leurs agissements et leurs membres sont surveillés. Mes hommes sauront les empêcher d'agir en temps voulu.
Là-dessus, l'homme couronné tourna les talons, devant estimer l'affaire close.
Byll osa tenter le retenir par l'épaule, mais dès qu'il l'eût touché, il ressentit comme une morsure et il ramena vivement ses doigts ensanglantés vers lui.
« Byll ! Ça va ? »
L'orcéant acquiesça, même s'il avait mal.
— Vous ne me croyez tout de même pas sans défense ! s'insurgea le roi. Je vous fais grâce de votre vie. Mais ne vous mêlez plus des affaires du royaume. Il est évident que cela vous dépasse.
— Les évènements dont je vous ai parlé ont été prédit par un licornéen ayant conservé sa corne, jeta Byll.
Rouge et lui s'étaient mis d'accord pour ne pas user de suite de cet élément dans leur argumentation, mais il n'était plus l'heure de le garder pour eux.
Le roi fit volte-face.
— Cela ne change rien. Ses assassinats n'auront pas lieu, mes hommes y veilleront.
— Il y a autre chose dont nous voulions vous faire part, répliqua Byll en désespoir de cause.
« Tu te fatigues pour rien, il est obtus. »
Le roi étouffa un bâillement.
— Faîtes donc, je ne suis plus à une minute près, je suppose, mais ne mettez pas davantage ma patience à l'épreuve.
— Nous souhaitons que vous abolissiez l'esclavage et la servitude et que vous cessiez la chasse aux dragons.
— Rien que cela ? Et puis quoi encore ? Ces derniers sont en voie d'extinction ou bien tous morts, voilà des années que personne n'a vu la queue d'un. Inutile, donc. Quant à l'esclavage, je n'y suis personnellement pas attaché, mais mes conseillers m'ont mis en garde, si je le supprime, je me mettrai les grands propriétaires à dos, c'est donc hors de question.
— Mais mettez vous à notre place, à celle des trolls, des gobelins ou même des licornéens, argua encore Byll, en vain.
Le roi était parti, claquant la porte sur lui. Dans la foulée, le vieux tout sec revint, descella les lèvres de Rouge et le serviteur licornéen ainsi que deux gardes les escortèrent hors du château.
Byll aurait sûrement été catastrophé, si les derniers mots qu'il avait prononcé à l'intention du roi n'avait fait germer en lui une idée.
2 commentaires:
Un transfert d'âme oh oui je sens bien le coup venir ^o^
Merci pour l'épisode, le roi est en effet très obtus et je pense qu'une bonne leçon lui sera profitable, après je suis curieuse si j'ai vu juste de savoir qui échangera son âme avec le roi, un simple esclave du roi ou Byll...
Hâte de lire la suite XD
Tu as eu la même idée que Byll dirait-on, heureusement que j'ai encore quelques surprises dans mon chapeau. :)
Enregistrer un commentaire