Byll attendit que ce soit leur tour avec une nervosité grandissante. Même si Rouge demeurait calme en apparence, l'orcéant sentait bien qu'une tension l'habitait.
Et puis ce fut à eux, ils furent dirigés à travers de vastes corridors et introduit dans une gigantesque salle lumineuse dont le plafond était si haut qu'il y avait de l'espace au-dessus de la tête de l'orcéant, alors qu'il devait ailleurs la baisser. Des centaines d'humains étaient attablés dans une cacophonie de voix et de couverts qui tintaient. Byll en fut tout étourdi.
— Ne restez pas là bras ballants, les enjoignit vivement le serviteur licornéen qui les avait guidés. Sinon, je vais chercher les suivants !
Rouge cracha aussitôt du feu, bougeant la tête de façon à former un grand arc. Il poussa ensuite un terrible rugissement pour attirer l'attention des spectateurs et plus particulièrement celle du roi.
Comme prévu, les bavardages cessèrent un instant, les gens se figèrent fourchettes et couteaux immobiles. Dans le silence, Rouge s'adressa au roi, l'homme barbu qui occupait la position centrale, assis dans un siège plus imposant que les autres.
— Cher roi d'Erret, si notre numéro a l'heure de vous plaire, veuillez accorder à mon camarade et moi-même le privilège de nous entretenir avec vous en privé.
Des gardes se précipitèrent vers eux tandis que le serviteur licornéen venait s'excuser avec force de courbettes d'avoir permis que soient embauchés des saltimbanques aussi insolents.
Mais l'homme au front ceint d'une couronne scintillante eut un geste négligent de la main.
— Non, c'est bon. Laissez-les faire leur spectacle, je suis d'humeur magnanime, ma chère Violette a accepté de m'épouser et je suis un heureux fiancé.
Byll qui avait vu le moment où ils allaient être jetés dehors se remit à respirer.
— Je ne promets pas pour autant une audience, précisa le roi comme les gardes retournaient à leur place et le licornéen reculait.
Rouge s'inclina et Byll l'imita.
— Nous essayerons malgré tout de la mériter, déclara le dragon avant de laisser échapper de superbes gerbes de feu.
Byll commença à jongler et finit évidemment par faire tomber une des balles qu'il manipulait. Alors comme ils l'avaient pratiqué à de nombreuses reprises, Rouge cracha un jet de feu dans sa direction. C'était calculé pour donner l'impression que cela le touchait, mais cela ne l'atteignait bien sûr pas.
Des rires fusèrent dans l'assemblée, comme durant leurs précédentes représentations. A chaque balle perdue, sa flamme et un léger saut de côté pour faire comme s'il avait été brûlé. Entre chaque « punition », Rouge composait de complexes et flamboyantes arabesques.
Et puis ce fut à eux, ils furent dirigés à travers de vastes corridors et introduit dans une gigantesque salle lumineuse dont le plafond était si haut qu'il y avait de l'espace au-dessus de la tête de l'orcéant, alors qu'il devait ailleurs la baisser. Des centaines d'humains étaient attablés dans une cacophonie de voix et de couverts qui tintaient. Byll en fut tout étourdi.
— Ne restez pas là bras ballants, les enjoignit vivement le serviteur licornéen qui les avait guidés. Sinon, je vais chercher les suivants !
Rouge cracha aussitôt du feu, bougeant la tête de façon à former un grand arc. Il poussa ensuite un terrible rugissement pour attirer l'attention des spectateurs et plus particulièrement celle du roi.
Comme prévu, les bavardages cessèrent un instant, les gens se figèrent fourchettes et couteaux immobiles. Dans le silence, Rouge s'adressa au roi, l'homme barbu qui occupait la position centrale, assis dans un siège plus imposant que les autres.
— Cher roi d'Erret, si notre numéro a l'heure de vous plaire, veuillez accorder à mon camarade et moi-même le privilège de nous entretenir avec vous en privé.
Des gardes se précipitèrent vers eux tandis que le serviteur licornéen venait s'excuser avec force de courbettes d'avoir permis que soient embauchés des saltimbanques aussi insolents.
Mais l'homme au front ceint d'une couronne scintillante eut un geste négligent de la main.
— Non, c'est bon. Laissez-les faire leur spectacle, je suis d'humeur magnanime, ma chère Violette a accepté de m'épouser et je suis un heureux fiancé.
Byll qui avait vu le moment où ils allaient être jetés dehors se remit à respirer.
— Je ne promets pas pour autant une audience, précisa le roi comme les gardes retournaient à leur place et le licornéen reculait.
Rouge s'inclina et Byll l'imita.
— Nous essayerons malgré tout de la mériter, déclara le dragon avant de laisser échapper de superbes gerbes de feu.
Byll commença à jongler et finit évidemment par faire tomber une des balles qu'il manipulait. Alors comme ils l'avaient pratiqué à de nombreuses reprises, Rouge cracha un jet de feu dans sa direction. C'était calculé pour donner l'impression que cela le touchait, mais cela ne l'atteignait bien sûr pas.
Des rires fusèrent dans l'assemblée, comme durant leurs précédentes représentations. A chaque balle perdue, sa flamme et un léger saut de côté pour faire comme s'il avait été brûlé. Entre chaque « punition », Rouge composait de complexes et flamboyantes arabesques.
2 commentaires:
Cela se précise grandement pour nos héros, j'espère que le roi continuera a être magnanime et qu'il leur accordera une audience sinon ils sont pas dans la panade ^^"
Merci pour l'épisode du jour, j'ai bien aimé leur numéro :)
Vivement la suite XD
Le numéro n'est pas tout à fait fini... et nous n'en avons pas fini non plus avec le roi. :)
Enregistrer un commentaire