CHAPITRE 18
Rouge et Byll marchaient côte à côte sous un ciel sans nuage dans lequel le soleil brillait fort. Une brise légère soufflait. C'était un temps idéal pour voler. Rouge n'avait encore jamais pu goûter à ce plaisir et chaque jour cela le démangeait un peu plus, mais le moment n'était pas encore venu. Il fallait d'abord empêcher que ne se réalisent les terribles évènements dont Korel avait eu la vision.
Devant eux, au lieu de la croupe des chevaux de Pierrick, Korel et Elissande, la route s'étendait vide et poussiéreuse. Rouge appréciait de ne plus avoir à se soucier que de Byll dont il pouvait jouir de la compagnie sans que Elissande se sente isolée et sans contrarier Pierrick qui continuait à regarder le couple qu'il formait avec l'orcéant d'un mauvais œil. Oui, ils étaient seuls tous les deux, comme autrefois dans sa grotte. Comme durant leurs ébats. Au souvenir de Byll plongeant en lui encore et encore, de lui-même s'enfonçant dans le corps brûlant de l'orcéant, Rouge sentit l'excitation monter en lui.
— Nous pourrions faire une pause, suggéra-t-il.
— Déjà ? s'étonna Byll, ne devinant pas ce qu'il avait en tête.
— J'ai envie de t'embrasser, te lécher et te mordiller partout.
L'orcéant déglutit et le tissu de son pagne se tendit au niveau de son sexe.
— Mais nous sommes en plein jour.
Rouge s'était douté de la réponse et il s'inclina :
— C'est vrai que quelqu'un pourrait nous voir et assurément, il recevrait un choc en découvrant un individu apparemment humain batifoler avec un orceant. Je saurais patienter jusqu'à ce soir.
— Peut-être que nous ne devrions plus faire l'amour pendant quelques temps, dit Byll d'une voix hésitante.
Rouge attendit une explication qui ne vint pas, alors sûr que Byll désirait aussi qu'ils s'unissent à nouveau, il lui demanda pourquoi.
— Parce que Elissande n'est plus avec nous pour t'aider à garder ton apparence humaine. Si jamais tes ailes apparaissent encore et que tu n'arrives pas à les rentrer...
Que Byll s'inquiète autant pour lui était parfois agaçant. Ne se rendait-il pas compte qu'il était un dragon capable de balayer d'un coup de queue des dizaines d'hommes et en faire rôtir tout autant d'un seul souffle enflammé ? Peut-être que cela venait du fait qu'il l'avait vu éclore, mais au fond, c'était surtout la preuve qu'il aimait et avait peur de le perdre si bien que Rouge pouvait difficilement le lui reprocher.
— Tu te fais trop de soucis. Il est hors de question que nous fassions abstinence. Mes ailes se sont certes déployées la dernière fois, mais elles se sont repliées sans problème. Je veux profiter de chaque jour comme il est. Pour autant qu'on sache, nous pouvons très bien mourir demain. Bref, nous aviserons en temps et en heure si jamais ma véritable nature prend le dessus sur le sort d'Elissande.
Byll acquiesça. Il semblait cependant toujours inquiet et Rouge se demanda s'il n'y avait pas une autre raison à sa mine sombre.
Devant eux, au lieu de la croupe des chevaux de Pierrick, Korel et Elissande, la route s'étendait vide et poussiéreuse. Rouge appréciait de ne plus avoir à se soucier que de Byll dont il pouvait jouir de la compagnie sans que Elissande se sente isolée et sans contrarier Pierrick qui continuait à regarder le couple qu'il formait avec l'orcéant d'un mauvais œil. Oui, ils étaient seuls tous les deux, comme autrefois dans sa grotte. Comme durant leurs ébats. Au souvenir de Byll plongeant en lui encore et encore, de lui-même s'enfonçant dans le corps brûlant de l'orcéant, Rouge sentit l'excitation monter en lui.
— Nous pourrions faire une pause, suggéra-t-il.
— Déjà ? s'étonna Byll, ne devinant pas ce qu'il avait en tête.
— J'ai envie de t'embrasser, te lécher et te mordiller partout.
L'orcéant déglutit et le tissu de son pagne se tendit au niveau de son sexe.
— Mais nous sommes en plein jour.
Rouge s'était douté de la réponse et il s'inclina :
— C'est vrai que quelqu'un pourrait nous voir et assurément, il recevrait un choc en découvrant un individu apparemment humain batifoler avec un orceant. Je saurais patienter jusqu'à ce soir.
— Peut-être que nous ne devrions plus faire l'amour pendant quelques temps, dit Byll d'une voix hésitante.
Rouge attendit une explication qui ne vint pas, alors sûr que Byll désirait aussi qu'ils s'unissent à nouveau, il lui demanda pourquoi.
— Parce que Elissande n'est plus avec nous pour t'aider à garder ton apparence humaine. Si jamais tes ailes apparaissent encore et que tu n'arrives pas à les rentrer...
Que Byll s'inquiète autant pour lui était parfois agaçant. Ne se rendait-il pas compte qu'il était un dragon capable de balayer d'un coup de queue des dizaines d'hommes et en faire rôtir tout autant d'un seul souffle enflammé ? Peut-être que cela venait du fait qu'il l'avait vu éclore, mais au fond, c'était surtout la preuve qu'il aimait et avait peur de le perdre si bien que Rouge pouvait difficilement le lui reprocher.
— Tu te fais trop de soucis. Il est hors de question que nous fassions abstinence. Mes ailes se sont certes déployées la dernière fois, mais elles se sont repliées sans problème. Je veux profiter de chaque jour comme il est. Pour autant qu'on sache, nous pouvons très bien mourir demain. Bref, nous aviserons en temps et en heure si jamais ma véritable nature prend le dessus sur le sort d'Elissande.
Byll acquiesça. Il semblait cependant toujours inquiet et Rouge se demanda s'il n'y avait pas une autre raison à sa mine sombre.
2 commentaires:
Cela fait plaisir de revoir Byll et Rouge :)
Merci pour l'épisode du jour, j'ai encore plus hâte de lire la suite ^__^
Coucou désolé du gros gros retard ...
J'avais un concours blanc =S
Vu que je le passe en juin ....
Je suis de retour, c'est cool je vais avoir plein d'épisodes à lire ^^
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