CHAPITRE 20
Cela grouillait de monde, plein d'humains affairés, bavardant, s'interpellant. Au milieu, Byll, se sentait affreusement mal à l'aise, comme à chaque fois qu'il se retrouvait en ville. Il n'était pas à sa place. Il y avait d'autres orcéants pourtant, occupés à divers travaux, mais rien à faire, il aurait préféré être sur la route, dans les bois ou les champs. Il étouffait entouré par tous ses gens et ses bâtiments.
Rouge affichait une mine renfrognée, les narines plissées. Les odeurs de la ville l'incommodaient. Son odorat était plus aiguisé qu'un humain normal. Il était de plus en plus dragon. De nouvelles écailles étaient apparues sur sa peau, mais ses habits les masquaient heureusement toujours.
Sans peur, Rouge aborda un passant pour savoir où se procurer des balles et un harmonica. Ils avaient renoncé au fil d'équilibriste, réfléchissant que l'orcéant risquait de se cogner au plafond. Ils escomptaient en effet faire leur numéro à l'intérieur château du roi.
Byll fut surpris d'entendre Rouge s'enquérir également d'une boutique de vêtements. Il ne pouvait cependant le questionner pour connaître ses intentions, pas en public puisqu'aux yeux de tous, il n'était que son esclave.
Il le suivit donc dans le méandre des rues et étouffa les protestations qui lui venaient aux lèvres quand Rouge demanda au boutiquier de quoi vêtir un orcéant. Il était content malgré tout de cette intention.
L'homme n'avait pas grand chose en rayon. Rouge rejeta plusieurs tuniques et shorts en tissus marrons rêches et jeta finalement son dévolu sur un pagne gris en coton. Il acheta également de grands foulards colorés. Byll brûlait de lui rappeler qu'ils n'avaient pas un budget illimité, mais ne le pouvait pas. Cela aurait trop attiré l'attention sur eux.
Avec une impatience grandissante, commentaires et remarques qu'il devait garder pour lui tournoyant dans sa tête, il attendit que Rouge finisse leurs achats, puis que la ville soit loin derrière eux et la route déserte pour enfin dévoiler le fond de sa pensée.
Rouge fut amusé qu'il déballe tout d'un coup et se justifia : oui, il avait dépensé presque toute la somme donnée par Pierrick, mais ce n'était pas grave, ils chasseraient pour manger. C'était un investissement nécessaire s'ils voulaient être des saltimbanques dignes de ce nom.
Des voyageurs arrivant à l'arrière, Rouge se tut et Byll dut ravaler sa curiosité comme son inquiétude.
Il fallut attendre le soir, qu'ils soient bien à l'écart de la route pour camper, pour qu'ils puissent à nouveau discuter tranquille.
Cela grouillait de monde, plein d'humains affairés, bavardant, s'interpellant. Au milieu, Byll, se sentait affreusement mal à l'aise, comme à chaque fois qu'il se retrouvait en ville. Il n'était pas à sa place. Il y avait d'autres orcéants pourtant, occupés à divers travaux, mais rien à faire, il aurait préféré être sur la route, dans les bois ou les champs. Il étouffait entouré par tous ses gens et ses bâtiments.
Rouge affichait une mine renfrognée, les narines plissées. Les odeurs de la ville l'incommodaient. Son odorat était plus aiguisé qu'un humain normal. Il était de plus en plus dragon. De nouvelles écailles étaient apparues sur sa peau, mais ses habits les masquaient heureusement toujours.
Sans peur, Rouge aborda un passant pour savoir où se procurer des balles et un harmonica. Ils avaient renoncé au fil d'équilibriste, réfléchissant que l'orcéant risquait de se cogner au plafond. Ils escomptaient en effet faire leur numéro à l'intérieur château du roi.
Byll fut surpris d'entendre Rouge s'enquérir également d'une boutique de vêtements. Il ne pouvait cependant le questionner pour connaître ses intentions, pas en public puisqu'aux yeux de tous, il n'était que son esclave.
Il le suivit donc dans le méandre des rues et étouffa les protestations qui lui venaient aux lèvres quand Rouge demanda au boutiquier de quoi vêtir un orcéant. Il était content malgré tout de cette intention.
L'homme n'avait pas grand chose en rayon. Rouge rejeta plusieurs tuniques et shorts en tissus marrons rêches et jeta finalement son dévolu sur un pagne gris en coton. Il acheta également de grands foulards colorés. Byll brûlait de lui rappeler qu'ils n'avaient pas un budget illimité, mais ne le pouvait pas. Cela aurait trop attiré l'attention sur eux.
Avec une impatience grandissante, commentaires et remarques qu'il devait garder pour lui tournoyant dans sa tête, il attendit que Rouge finisse leurs achats, puis que la ville soit loin derrière eux et la route déserte pour enfin dévoiler le fond de sa pensée.
Rouge fut amusé qu'il déballe tout d'un coup et se justifia : oui, il avait dépensé presque toute la somme donnée par Pierrick, mais ce n'était pas grave, ils chasseraient pour manger. C'était un investissement nécessaire s'ils voulaient être des saltimbanques dignes de ce nom.
Des voyageurs arrivant à l'arrière, Rouge se tut et Byll dut ravaler sa curiosité comme son inquiétude.
Il fallut attendre le soir, qu'ils soient bien à l'écart de la route pour camper, pour qu'ils puissent à nouveau discuter tranquille.
3 commentaires:
Hé bien j'ai hâte de voir Byll et Rouge dans les rôles de saltimbanques XD cela promet d'être inoubliable
Merci pour l'épisode, je suis toujours aussi passionnée en lisant les aventures de Byll mais aussi la suite d'A travers les âges que je trouve tout aussi passionnante j'adore ce que tu en à fait le futur et tout ce qui en découle :)
Vivement le prochain épisode ^_^
Demain, ça va être encore tranquille pour notre couple... Mais promis, jeudi, ça va bouger !
Byll est trognon avec toute ses questions ^^
Eux deux sont mes personnages préférés =)
Merci
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