La vieille licornéenne reprit :
— En échange, laisse-moi te révéler un de mes secrets. Je suis l'épouse de Frédrérick.
— Mais vous avez votre corne...
Elle pouffa, ce qui la rajeunit.
— Quand on s'aime d'un amour véritable, la corne ne tombe pas, même après la perte de l'innocence. Belle découverte, n'est-ce pas ?
— Même avec un humain ?
— Oui, mais seulement si cet amour est profond, s'il n'est que passager, alors la corne est perdue.
— Comment s'en assurer ?
— Dans ton cas, tu doutes parce que tu le penses uniquement attaché à ton apparence, n'est-ce pas ? Dans ce cas, il te suffit d'en changer.
— Nous avons ce pouvoir ?
— Pas exactement. Si tous les licornéens sont en mesure d'inciter autrui à agir selon nos souhaits, c'est à des degrés divers et si nous avons tous une sorte de sixième sens qui permet de dénicher ce que nous cherchons, là encore, c'est avec plus ou moins de précisions. Enfin, nous possédons chacun une spécialité qui nous est propre. De ce que tu m'as rapporté, tu te débrouilles déjà bien avec tes pouvoirs. Je ne peux pas vraiment t'aider à découvrir ce dont toi seul est capable, mais en revanche, je peux te faire profiter de ma spécialité pour résoudre tes soucis amoureux.
L'offre était généreuse, mais la vie avait appris à Korel à se montrer méfiant.
— Pourquoi feriez-vous cela pour moi ?
— Tu n'as pas à craindre que je te demande quoi que ce soit en contrepartie. Je veux simplement ton bonheur.
Korel hésitait encore. Et si jamais, c'était elle qui lui mettait en tête l'idée d'accepter ?
— Et puis, ce n'est pas comme si j'avais souvent l'occasion d'exercer le pouvoir qui m'est propre, ajouta la licornéenne.
Cet intérêt personnel qu'elle avait dans l'affaire rassura Korel.
— Comment comptez-vous procéder ?
— Un orcéant voyage avec vous, si j'ai bien compris et ton maître le trouve laid, n'est-ce pas ?
Korel hocha la tête et elle continua :
— Je vais effectuer un transfert d'âmes. Vous serez chacun à la place de l'autre le temps d'une lune. Il suffit d'implanter chez l'orcéant le désir de taire l'échange. Si ton maître te reconnaît de lui-même et veut toujours de toi, c'est que son amour est authentique.
Le licornéen n'était pas très sûr de vouloir être dans le corps de l'orcéant, surtout que cela ne semblait pas juste vis-à-vis de Byll. Mais l'envie de savoir enfin à quoi s'en tenir sur les sentiments de Pierrick fut plus fort que ses scrupules.
— En échange, laisse-moi te révéler un de mes secrets. Je suis l'épouse de Frédrérick.
— Mais vous avez votre corne...
Elle pouffa, ce qui la rajeunit.
— Quand on s'aime d'un amour véritable, la corne ne tombe pas, même après la perte de l'innocence. Belle découverte, n'est-ce pas ?
— Même avec un humain ?
— Oui, mais seulement si cet amour est profond, s'il n'est que passager, alors la corne est perdue.
— Comment s'en assurer ?
— Dans ton cas, tu doutes parce que tu le penses uniquement attaché à ton apparence, n'est-ce pas ? Dans ce cas, il te suffit d'en changer.
— Nous avons ce pouvoir ?
— Pas exactement. Si tous les licornéens sont en mesure d'inciter autrui à agir selon nos souhaits, c'est à des degrés divers et si nous avons tous une sorte de sixième sens qui permet de dénicher ce que nous cherchons, là encore, c'est avec plus ou moins de précisions. Enfin, nous possédons chacun une spécialité qui nous est propre. De ce que tu m'as rapporté, tu te débrouilles déjà bien avec tes pouvoirs. Je ne peux pas vraiment t'aider à découvrir ce dont toi seul est capable, mais en revanche, je peux te faire profiter de ma spécialité pour résoudre tes soucis amoureux.
L'offre était généreuse, mais la vie avait appris à Korel à se montrer méfiant.
— Pourquoi feriez-vous cela pour moi ?
— Tu n'as pas à craindre que je te demande quoi que ce soit en contrepartie. Je veux simplement ton bonheur.
Korel hésitait encore. Et si jamais, c'était elle qui lui mettait en tête l'idée d'accepter ?
— Et puis, ce n'est pas comme si j'avais souvent l'occasion d'exercer le pouvoir qui m'est propre, ajouta la licornéenne.
Cet intérêt personnel qu'elle avait dans l'affaire rassura Korel.
— Comment comptez-vous procéder ?
— Un orcéant voyage avec vous, si j'ai bien compris et ton maître le trouve laid, n'est-ce pas ?
Korel hocha la tête et elle continua :
— Je vais effectuer un transfert d'âmes. Vous serez chacun à la place de l'autre le temps d'une lune. Il suffit d'implanter chez l'orcéant le désir de taire l'échange. Si ton maître te reconnaît de lui-même et veut toujours de toi, c'est que son amour est authentique.
Le licornéen n'était pas très sûr de vouloir être dans le corps de l'orcéant, surtout que cela ne semblait pas juste vis-à-vis de Byll. Mais l'envie de savoir enfin à quoi s'en tenir sur les sentiments de Pierrick fut plus fort que ses scrupules.
4 commentaires:
Alors là je dis WHAOUUUUU !!!! trop trop trop bien cet épisode merci à toi ^o^
Le transfert d'âme je dis oui à 200% même si c'est injuste envers Byll mais j'espère qu'il comprendra et Rouge aussi :)
Mais là c'est inespéré pour Korel d'être sûr des sentiments de Pierrick à son égard, j'ai hâte de lire la suite mais en attendant passe un bon week-end XD
J'ai hésité à garder flou la procédure pour que vous soyez aussi surpris que le pauvre Byll, mais quand je vois ton enthousiasme, je me dis qu'expliciter les choses était le bon choix. :)
J'adore !!
Je suis tp contente pour korel il pourra garder ces pouvoirs ^^
J'ai hâte de voir la réaction de pierrick et rouge =)
Puis c'est vrai pauvre Byll...
Merci pour tous ces épisodes et bon week-end ;)
Oui, Korel a une chance de pouvoir garder sa corne ! :)
Quant au transfert annoncé, sans vous spoiler, ça va être le bazar !
Bon week-end !
Et encore merci de me lire et de commenter !
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