— N'avez-vous pas envie que tous les licornéens de Erret puissent conserver leur corne ?
La question de Pierrick ne reçut pas de réponse immédiate, maître Frédérick avait les yeux fixés sur une licornéenne d'un âge avancé qui était assisse dans une alcôve du couloir qu'ils traversaient.
— Refaire le monde de fond en comble me semble utopique, finit-il par soupirer. En tout les cas, vous êtes les bienvenus et vous pouvez rester parmi nous autant de temps qu'il vous plaira.
— Merci, mais nous allons reprendre la route sans attendre pour nous mettre en quête d'un autre allié.
— Il est déjà tard et je suis sûr que votre camarade licornéen n'aurait rien contre à discuter avec d'autres qui, comme lui, ont le privilège d'avoir leur corne.
Korel remercia le vieil humain. Il trouvait sa position respectable, même si elle semblait indigner Pierrick – ce qui était étrange dans la mesure où leur quête ne lui tenait pas tant que cela à cœur.
— Allons à table et laissons votre camarade ici, vous me donnerez des nouvelles...
— De l'Est, coupa Pierrick.
Maître Frédérick ne se formalisa pas du fait qu'il ait menti auparavant et l'entraîna avec lui. Pierrick, avant de s'éloigner, s'assura que cela convenait à Korel qui opina.
La vieille licornéenne lui fit signe de venir et le conduisit dans un petit salon tout en jaune et bleu où de moelleux fauteuils entouraient une joli table basse ronde.
Elle lui offrit du thé et sans comprendre bien pourquoi, Korel se retrouva à lui confier toutes ses peurs et ses secrets, même plus intimes : y compris son amour pour Pierrick et ses doutes quant à la sincérité des sentiments de ce dernier.
Quand il se tut, horriblement gêné de ce qu'il avait dévoilé sur lui-même, la licornéenne toucha sa corne toute lisse et avoua qu'elle l'avait poussé dans cette voie.
— Je suis désolée, mais ton compagnon de voyage ne semblait pas désireux que vous fassiez un long séjour parmi nous, aussi je n'avais pas le temps que tu te sentes suffisamment à l'aise avec moi pour me confier ce que tu avais sur le cœur.
Savoir qu'il avait été victime des pouvoirs de manipulation de son interlocutrice effraya Korel : c'était là une capacité redoutable que possédait son espèce. Il aurait voulu lui faire des reproches, mais il était trop habitué à contenir son ressenti pour cela.
La question de Pierrick ne reçut pas de réponse immédiate, maître Frédérick avait les yeux fixés sur une licornéenne d'un âge avancé qui était assisse dans une alcôve du couloir qu'ils traversaient.
— Refaire le monde de fond en comble me semble utopique, finit-il par soupirer. En tout les cas, vous êtes les bienvenus et vous pouvez rester parmi nous autant de temps qu'il vous plaira.
— Merci, mais nous allons reprendre la route sans attendre pour nous mettre en quête d'un autre allié.
— Il est déjà tard et je suis sûr que votre camarade licornéen n'aurait rien contre à discuter avec d'autres qui, comme lui, ont le privilège d'avoir leur corne.
Korel remercia le vieil humain. Il trouvait sa position respectable, même si elle semblait indigner Pierrick – ce qui était étrange dans la mesure où leur quête ne lui tenait pas tant que cela à cœur.
— Allons à table et laissons votre camarade ici, vous me donnerez des nouvelles...
— De l'Est, coupa Pierrick.
Maître Frédérick ne se formalisa pas du fait qu'il ait menti auparavant et l'entraîna avec lui. Pierrick, avant de s'éloigner, s'assura que cela convenait à Korel qui opina.
La vieille licornéenne lui fit signe de venir et le conduisit dans un petit salon tout en jaune et bleu où de moelleux fauteuils entouraient une joli table basse ronde.
Elle lui offrit du thé et sans comprendre bien pourquoi, Korel se retrouva à lui confier toutes ses peurs et ses secrets, même plus intimes : y compris son amour pour Pierrick et ses doutes quant à la sincérité des sentiments de ce dernier.
Quand il se tut, horriblement gêné de ce qu'il avait dévoilé sur lui-même, la licornéenne toucha sa corne toute lisse et avoua qu'elle l'avait poussé dans cette voie.
— Je suis désolée, mais ton compagnon de voyage ne semblait pas désireux que vous fassiez un long séjour parmi nous, aussi je n'avais pas le temps que tu te sentes suffisamment à l'aise avec moi pour me confier ce que tu avais sur le cœur.
Savoir qu'il avait été victime des pouvoirs de manipulation de son interlocutrice effraya Korel : c'était là une capacité redoutable que possédait son espèce. Il aurait voulu lui faire des reproches, mais il était trop habitué à contenir son ressenti pour cela.
3 commentaires:
Hé bien on en apprend un peu plus sur le pouvoir des licornéens :)
Merci pour cet épisode, je ne sais pas pourquoi mais je me suis imaginée que cette licornéenne est des sentiments pour Frédérick
J'espère que Korel en saura encore plus sur les pouvoirs de sa corne, enfin vivement la suite quoi XD
Moi aussi j'avais imaginé des choses avec Frédérick ...
J'ai hâte d'en découvrir plus sur korel ^^
Vous ne vous étiez pas tromper pour la licornéenne et Frédérick ! :)
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