C'est à Élissande que l'homme de Frédérick attribua courtoisement la première chambre : une grande pièce contenant un lit à baldaquin digne d'une princesse et une élégante coiffeuse. Rouge bénéficia de la seconde, l'homme s'excusant par avance de la longueur du couchage qui risquait d'être trop juste.
— Il a l'habitude, prétendit Pierrick alors même que le dragon n'avait jamais dormi dans un lit.
Pierrick obtint la sienne en dernier.
— Mon serviteur peut-il dormir avec moi ? Je pourrais avoir besoin de ses services durant la nuit.
Korel, même s'il préférait demeurer à ses côtés plutôt que d'être relégué dans le dortoir des subalternes, n'aima pas qu'il implique qu'il partageait sa couche.
Leur interlocuteur ne l'interpréta fort heureusement pas ainsi :
— N'ayez pas d'inquiétude. Il y a de quoi dresser un lit d'appoint.
— Merci.
— Je vous demanderai de bien vouloir attendre dans vos chambres que mon maître vous fasse chercher.
D'invités, on aurait dit qu'ils devenaient prisonniers. Il n'y avait cependant rien de surprenant à ce que l'homme ne tienne pas à ce que de parfaits étrangers se baladent dans la demeure de son maître dont il s'était bien gardé de commenter l'excentrique et soudaine invitation.
Korel ne le comprenait que trop bien : ce n'était pas la place d'un serviteur que de discuter les ordres de son maître, quand bien même ils étaient déraisonnables. Garder le silence et s'adapter était la seule attitude possible.
Korel se demanda s'il avait vraiment le pouvoir d'influencer les gens comme l'avait affirmé Pierrick, mais ne tenta rien. Il serait toujours temps d'essayer quelque chose s'il se confirmait qu'ils étaient en mauvaise posture.
Quand ils furent seuls, Pierrick lui sourit.
— Nous voilà dans la place.
Korel acquiesça.
— Tu n'es pas content ?
— Si.
— Tu n'en as pas l'air, répliqua Pierrick, en lui relevant le menton pour le regarder dans les yeux.
Il prenait vraiment n'importe quel prétexte pour le toucher, tout en le maintenant à distance. Plus le temps passait, plus cela irritait Korel.
Cette unique nuit collée à lui pour se tenir chaud faute de couverture restait gravée dans sa mémoire. Il ne pouvait oublier le corps ferme et musclé de Pierrick contre le sien, son souffle légèrement haletant à son oreille.
Cela avait éveillé chez lui un désir qu'il se refusait d'éprouver. Il devait rester pur et conserver sa corne. Si jamais il s'abandonnait dans les bras de Pierrick, il la perdrait alors que ce dernier aurait tôt fait de se lasser de lui.
— Il a l'habitude, prétendit Pierrick alors même que le dragon n'avait jamais dormi dans un lit.
Pierrick obtint la sienne en dernier.
— Mon serviteur peut-il dormir avec moi ? Je pourrais avoir besoin de ses services durant la nuit.
Korel, même s'il préférait demeurer à ses côtés plutôt que d'être relégué dans le dortoir des subalternes, n'aima pas qu'il implique qu'il partageait sa couche.
Leur interlocuteur ne l'interpréta fort heureusement pas ainsi :
— N'ayez pas d'inquiétude. Il y a de quoi dresser un lit d'appoint.
— Merci.
— Je vous demanderai de bien vouloir attendre dans vos chambres que mon maître vous fasse chercher.
D'invités, on aurait dit qu'ils devenaient prisonniers. Il n'y avait cependant rien de surprenant à ce que l'homme ne tienne pas à ce que de parfaits étrangers se baladent dans la demeure de son maître dont il s'était bien gardé de commenter l'excentrique et soudaine invitation.
Korel ne le comprenait que trop bien : ce n'était pas la place d'un serviteur que de discuter les ordres de son maître, quand bien même ils étaient déraisonnables. Garder le silence et s'adapter était la seule attitude possible.
Korel se demanda s'il avait vraiment le pouvoir d'influencer les gens comme l'avait affirmé Pierrick, mais ne tenta rien. Il serait toujours temps d'essayer quelque chose s'il se confirmait qu'ils étaient en mauvaise posture.
Quand ils furent seuls, Pierrick lui sourit.
— Nous voilà dans la place.
Korel acquiesça.
— Tu n'es pas content ?
— Si.
— Tu n'en as pas l'air, répliqua Pierrick, en lui relevant le menton pour le regarder dans les yeux.
Il prenait vraiment n'importe quel prétexte pour le toucher, tout en le maintenant à distance. Plus le temps passait, plus cela irritait Korel.
Cette unique nuit collée à lui pour se tenir chaud faute de couverture restait gravée dans sa mémoire. Il ne pouvait oublier le corps ferme et musclé de Pierrick contre le sien, son souffle légèrement haletant à son oreille.
Cela avait éveillé chez lui un désir qu'il se refusait d'éprouver. Il devait rester pur et conserver sa corne. Si jamais il s'abandonnait dans les bras de Pierrick, il la perdrait alors que ce dernier aurait tôt fait de se lasser de lui.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^^
Décidément Korel se tourmente beaucoup dans sa relation avec Pierrick mais en même temps je comprends son point de vue, et si Pierrick n'était pas sincère dans ses propres sentiments doit-il se dire.. :)
J'ai trop hâte de lire la suite pour voir si cet allié est sincère et comment va évoluer l'histoire XD
Korel n'a pas confiance en ses pouvoirs de séduction persuadé que pierrick va se lasser ...
Mais il est pas indifférent ^^
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