CHAPITRE 8
Ils n'eurent pas à attendre très longtemps avant que le maître des terres n'apparaisse à cheval entouré d'une escorte.
Korel, par souci de discrétion, plutôt que de désigner du doigt leur potentiel allié, choisit de leur décrire.
En temps habituel, c'est Pierrick qu'il aurait informé en premier, mais vu leur plan, c'est de Rouge dont il s'approcha pour lui dresser le portrait de l'homme que sa corne lui indiquait comme le bon.
Il sentit le regard noir de Pierrick posé sur lui durant tout le temps qu'il passa auprès du dragon à l'apparence humaine, aussi dès qu'il eut fini, il se dépêcha de rejoindre le rouquin pour lui répéter ce qu'il avait dit : le maître des terres était l'homme aux longs cheveux blancs tout vêtu de vert à l'exception de sa cape qui était jaune poussin.
Il avait à peine terminé que le cavalier fit demi-tour, imité par son entourage et se présenta à eux :
— Bonjour. Je suis maître Frédérick. Vous êtes des voyageurs venant du Nord, n'est-ce pas ? J'aimerai beaucoup des nouvelles de la région. Je vous invite à passer la nuit dans ma demeure.
— En effet. Grand merci, monseigneur, répondit prestement Pierrick en inclinant la tête.
C'était un mensonge : ils arrivaient de l'Est, mais l'occasion était trop belle.
Rouge y était sans doute par quelque chose, s'il avait réussi à communiquer par télépathie avec leur potentiel allié.
Maître Frédérick expliqua qu'il avait une visite à effectuer, mais qu'il serait de retour avant la fin de la journée. Il ordonna à l'un de ses compagnons de les conduire jusqu'à chez lui et de les installer comme des invités de marque.
Korel fut frappé par le fait qu'il ne s'agissait pas d'un licornéen, mais d'un humain. Ce dernier vanta la générosité de son maître durant le trajet.
Quand ils furent en vue d'un large bâtiment rectangulaire, il voulut que leur esclave orcéant loge temporairement avec ceux de Frédérick.
— Ne peut-il pas nous accompagner ? s'enquit Rouge.
L'homme parut déconcerté.
— Mon frère plaisante, assura Pierrick.
Et Byll fut laissé au bon soin d'un garde. Rouge, les traits fermés, s'attarda, puis les rattrapa à grandes enjambées.
Derrière deux solides remparts, Maître Frédérick possédait une belle demeure en pierres bleutées avec de longues fenêtres dont une sur trois était ornée de vitraux.
L'intérieur était également munificent, richement meublé et décoré. A côté la maison où avait grandi Pierrick semblait modeste. Élissande ne paraissait guère impressionnée. Rouge, non plus, à dire vrai, sûrement parce qu'il était toujours contrarié qu'ils aient laissé l'orcéant derrière eux.
Ils n'eurent pas à attendre très longtemps avant que le maître des terres n'apparaisse à cheval entouré d'une escorte.
Korel, par souci de discrétion, plutôt que de désigner du doigt leur potentiel allié, choisit de leur décrire.
En temps habituel, c'est Pierrick qu'il aurait informé en premier, mais vu leur plan, c'est de Rouge dont il s'approcha pour lui dresser le portrait de l'homme que sa corne lui indiquait comme le bon.
Il sentit le regard noir de Pierrick posé sur lui durant tout le temps qu'il passa auprès du dragon à l'apparence humaine, aussi dès qu'il eut fini, il se dépêcha de rejoindre le rouquin pour lui répéter ce qu'il avait dit : le maître des terres était l'homme aux longs cheveux blancs tout vêtu de vert à l'exception de sa cape qui était jaune poussin.
Il avait à peine terminé que le cavalier fit demi-tour, imité par son entourage et se présenta à eux :
— Bonjour. Je suis maître Frédérick. Vous êtes des voyageurs venant du Nord, n'est-ce pas ? J'aimerai beaucoup des nouvelles de la région. Je vous invite à passer la nuit dans ma demeure.
— En effet. Grand merci, monseigneur, répondit prestement Pierrick en inclinant la tête.
C'était un mensonge : ils arrivaient de l'Est, mais l'occasion était trop belle.
Rouge y était sans doute par quelque chose, s'il avait réussi à communiquer par télépathie avec leur potentiel allié.
Maître Frédérick expliqua qu'il avait une visite à effectuer, mais qu'il serait de retour avant la fin de la journée. Il ordonna à l'un de ses compagnons de les conduire jusqu'à chez lui et de les installer comme des invités de marque.
Korel fut frappé par le fait qu'il ne s'agissait pas d'un licornéen, mais d'un humain. Ce dernier vanta la générosité de son maître durant le trajet.
Quand ils furent en vue d'un large bâtiment rectangulaire, il voulut que leur esclave orcéant loge temporairement avec ceux de Frédérick.
— Ne peut-il pas nous accompagner ? s'enquit Rouge.
L'homme parut déconcerté.
— Mon frère plaisante, assura Pierrick.
Et Byll fut laissé au bon soin d'un garde. Rouge, les traits fermés, s'attarda, puis les rattrapa à grandes enjambées.
Derrière deux solides remparts, Maître Frédérick possédait une belle demeure en pierres bleutées avec de longues fenêtres dont une sur trois était ornée de vitraux.
L'intérieur était également munificent, richement meublé et décoré. A côté la maison où avait grandi Pierrick semblait modeste. Élissande ne paraissait guère impressionnée. Rouge, non plus, à dire vrai, sûrement parce qu'il était toujours contrarié qu'ils aient laissé l'orcéant derrière eux.
3 commentaires:
Quel plaisir de retrouver nos héros d'Orcéant, merci pour l'épisode ^__^
Rouge est toujours aussi accro à Byll et j'ai eue de la peine quand ils ont été obligé de le laisser derrière eux :(
Je suis curieuse de voir si Frédérick est bien leur allié et de découvrir son caractère :)
Vivement la suite XD
Désolé d'avoir été absente mais je lis pas à travers les millénaires car j'ai pas encore lu à travers les âges .... =S
Il faut que je m'y mette ...
Sinon je suis contente de retrouvé nos héros d'orceant ^^
Rouge est vraiment contrarié je me demande ce que ça va donner ...
Puis est ce que Frédérick est vraiment digne de confiance...
Merci, j'ai hâte de lire la suite =)
Bon début de semaine ;)
Pour maître Frédérick, je ne dirais rien ! :)
Sinon Jin''sei, si tu en as envie, même sans avoir lu A travers les âges, tu peux lire A travers les millénaires sans être perdue. Enfin, de toute façon, là, retour sur Orcéant.
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