Nino lui passa la main devant les yeux.
— Toujours avec moi ?
Zack acquiesça.
— Tu te rappelles quand on avait évoqué la possibilité que Kazuya prenne possession de quelqu'un dans le coma ?
— Oui et aussi que nous étions d'avis que ce n'était pas juste pour la personne sur qui cela tomberait.
Nino soupira et sombra dans le silence.
— Comment nous y prendrions nous de toute façon ? reprit Zack.
C'était plus une question rhétorique qu'autre chose pour montrer que c'était voué à l'échec, mais Nino répondit sérieusement :
— Nous pourrions prétendre être des journalistes désireux d'écrire un article sur le sujet ou bien des écrivains en quête d'informations pour un roman. Avec ton physique avantageux, tu n'auras aucune peine à persuader une infirmière. Après, d'une façon ou d'une autre, nous prendrions un des patients.
Zack aimait le côté audacieux de Nino. Seulement, dans le cas présent, c'était limite délirant. Un hôpital, c'était surveillé.
— Nous aurions surtout de bonnes chances de terminer en prison.
— C'est vrai, reconnut Nino et il se tut.
Devant son air peiné, Zack se laissa fléchir.
— Nous pouvons toujours faire un repérage. Cela ne n'engage à rien.
— Se renseigner sur le sabre ne nous coûterait pas grand chose non plus.
Ils se regardèrent. Aucun d'eux ne croyait vraiment aux solutions dénichées, mais ils tenaient tous les deux à faire plaisir à l'autre. C'était aussi une façon de s'occuper en attendant que la maison soit rasée et les gravas évacués. Kazuya y aurait sûrement trouvé à redire, leur conseillant de se choisir un film s'ils s'ennuyaient, mais il n'était pas là. C'était lui qui avait décrété qu'ils ne devaient pas revenir tant que les travaux n'étaient pas terminés. Cette tendance qu'il avait à les paterner était parfois agaçante, mais elle était une conséquence logique des sept cent années qu'il avait passé à hanter.
Ils commencèrent par se rendre à l'hôpital. A l'accueil, Zack baratina une infirmière qui succomba à son charme de beau blond sportif et leur fit visiter l'aile des patients en réanimation, tout en leur glissant des tas d'infos entre deux battements de cil.
Quand une de ses collègues lui demanda de l'aide pour un soin, elle leur promit de revenir s'ils voulaient bien patienter dans le couloir.
— Toujours avec moi ?
Zack acquiesça.
— Tu te rappelles quand on avait évoqué la possibilité que Kazuya prenne possession de quelqu'un dans le coma ?
— Oui et aussi que nous étions d'avis que ce n'était pas juste pour la personne sur qui cela tomberait.
Nino soupira et sombra dans le silence.
— Comment nous y prendrions nous de toute façon ? reprit Zack.
C'était plus une question rhétorique qu'autre chose pour montrer que c'était voué à l'échec, mais Nino répondit sérieusement :
— Nous pourrions prétendre être des journalistes désireux d'écrire un article sur le sujet ou bien des écrivains en quête d'informations pour un roman. Avec ton physique avantageux, tu n'auras aucune peine à persuader une infirmière. Après, d'une façon ou d'une autre, nous prendrions un des patients.
Zack aimait le côté audacieux de Nino. Seulement, dans le cas présent, c'était limite délirant. Un hôpital, c'était surveillé.
— Nous aurions surtout de bonnes chances de terminer en prison.
— C'est vrai, reconnut Nino et il se tut.
Devant son air peiné, Zack se laissa fléchir.
— Nous pouvons toujours faire un repérage. Cela ne n'engage à rien.
— Se renseigner sur le sabre ne nous coûterait pas grand chose non plus.
Ils se regardèrent. Aucun d'eux ne croyait vraiment aux solutions dénichées, mais ils tenaient tous les deux à faire plaisir à l'autre. C'était aussi une façon de s'occuper en attendant que la maison soit rasée et les gravas évacués. Kazuya y aurait sûrement trouvé à redire, leur conseillant de se choisir un film s'ils s'ennuyaient, mais il n'était pas là. C'était lui qui avait décrété qu'ils ne devaient pas revenir tant que les travaux n'étaient pas terminés. Cette tendance qu'il avait à les paterner était parfois agaçante, mais elle était une conséquence logique des sept cent années qu'il avait passé à hanter.
Ils commencèrent par se rendre à l'hôpital. A l'accueil, Zack baratina une infirmière qui succomba à son charme de beau blond sportif et leur fit visiter l'aile des patients en réanimation, tout en leur glissant des tas d'infos entre deux battements de cil.
Quand une de ses collègues lui demanda de l'aide pour un soin, elle leur promit de revenir s'ils voulaient bien patienter dans le couloir.
3 commentaires:
Encore un super épisode où pleins d'idées germent dans l'esprit de nos héros ^^
Reste à savoir si une de ces idées fonctionnerais, je suis curieuse de voir ce que Kazuya en penserait s'il découvrait ce qu'ils manigances lol
Vivement la suite XD
On apprendra ce que Kazuya pense de tout ça puisqu'ils ne pourront pas le lui cacher une fois les travaux terminés. :)
Pour info, on se rapproche doucement, mais sûrement de la fin.
A revoilà notre mort cérébrale ^^
C'est vrai que ça ferait un bon compromis =)
Merci, j'ai hâte de lire la suite ;)
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