— Quels sont vos projets ? parvint à articuler Zack.
— Une promenade au clair de lune au bord du lac, n'est-ce pas romantique ?
Si seulement, cela avait été vraiment Nino qui lui avait proposé ça, cela aurait pu l'être. Ce Victor avait l'air d'être un tordu de première. Était-ce vraiment les regrets d'avoir tué quelqu'un qui l'avait retenu ici et non pas quelque désir pervers d'ôter la vie à d'autres gens ? Il devait être sur ses gardes.
— Allons-y.
— Oui, sortons en douce. Il ne faudrait pas inquiéter ta maman. Enfin, nous avons toutes nos chances, avec ton papa qui ronfle, cela masque les bruits.
Que répliquer à ça ? Ce n'était que trop vrai. Ils se faufilèrent hors de la chambre, descendirent les escaliers à pas de velours, enfilèrent manteaux et chaussures et sortirent, prenant garde à ne pas faire grincer le portail. Durant toute l'opération, ils ne prononcèrent pas un mot.
Nino-Victor inspira à fond l'air glacial, les yeux vers la voûté étoilée.
— Cela fait du bien d'être dehors.
Une bourrasque de vent glacial le fit grimacer.
— J'avais oublié à quel point il pouvait faire froid, ajouta-t-il.
Zack ne répondit rien. Il était trop angoissé, même pour soutenir une banale conversation sur le temps qu'il faisait.
— Prenons ta moto, dit Nino-Victor.
Zack acquiesça. Il était sûr qu'il pourrait physiquement le maîtriser. Il était plus grand et plus costaud que Nino. Mais après quoi ? Victor serait toujours en lui. Le mieux était pour le moment de faire comme le fantôme voulait. C'était déjà bien qu'il ne discute pas le fait que Zack l'accompagne.
A quelques minutes du lac, ils durent laisser la moto. Le chemin qui y amenait était trop mal entretenu pour rouler dessus, surtout en pleine nuit, avec la lune comme seul éclairage.
— Tu ne veux pas savoir pourquoi je l'ai tuée ? demanda Nino-Victor tandis qu'ils se mettaient à marcher.
— Qu'est-ce qui peut justifier une chose pareille ? rétorqua Zack.
Il se morigéna intérieurement. Ce n'était pas le moment de faire de la provocation. Le problème, c'est qu'il avait les nerfs à vifs.
— L'amour. Je l'aimais à la folie, mais elle ne voulait pas de moi. Pourtant, elle était célibataire et sans attaches, alors pourquoi pas moi ? Je l'aurais chéri toute sa vie durant. Nous aurions pu vieillir ensemble. Si elle ne m'avait pas résisté, elle ne se serait pas cognée la tête et ne serait pas morte. Nous aurions pu être très heureux, oui.
Zack se sentit un peu mieux de savoir que Victor n'avait pas prémédité son crime. Après, son récit laissait entendre qu'il avait agressée sa bien-aimée et il était donc bel et bien coupable.
— Une promenade au clair de lune au bord du lac, n'est-ce pas romantique ?
Si seulement, cela avait été vraiment Nino qui lui avait proposé ça, cela aurait pu l'être. Ce Victor avait l'air d'être un tordu de première. Était-ce vraiment les regrets d'avoir tué quelqu'un qui l'avait retenu ici et non pas quelque désir pervers d'ôter la vie à d'autres gens ? Il devait être sur ses gardes.
— Allons-y.
— Oui, sortons en douce. Il ne faudrait pas inquiéter ta maman. Enfin, nous avons toutes nos chances, avec ton papa qui ronfle, cela masque les bruits.
Que répliquer à ça ? Ce n'était que trop vrai. Ils se faufilèrent hors de la chambre, descendirent les escaliers à pas de velours, enfilèrent manteaux et chaussures et sortirent, prenant garde à ne pas faire grincer le portail. Durant toute l'opération, ils ne prononcèrent pas un mot.
Nino-Victor inspira à fond l'air glacial, les yeux vers la voûté étoilée.
— Cela fait du bien d'être dehors.
Une bourrasque de vent glacial le fit grimacer.
— J'avais oublié à quel point il pouvait faire froid, ajouta-t-il.
Zack ne répondit rien. Il était trop angoissé, même pour soutenir une banale conversation sur le temps qu'il faisait.
— Prenons ta moto, dit Nino-Victor.
Zack acquiesça. Il était sûr qu'il pourrait physiquement le maîtriser. Il était plus grand et plus costaud que Nino. Mais après quoi ? Victor serait toujours en lui. Le mieux était pour le moment de faire comme le fantôme voulait. C'était déjà bien qu'il ne discute pas le fait que Zack l'accompagne.
A quelques minutes du lac, ils durent laisser la moto. Le chemin qui y amenait était trop mal entretenu pour rouler dessus, surtout en pleine nuit, avec la lune comme seul éclairage.
— Tu ne veux pas savoir pourquoi je l'ai tuée ? demanda Nino-Victor tandis qu'ils se mettaient à marcher.
— Qu'est-ce qui peut justifier une chose pareille ? rétorqua Zack.
Il se morigéna intérieurement. Ce n'était pas le moment de faire de la provocation. Le problème, c'est qu'il avait les nerfs à vifs.
— L'amour. Je l'aimais à la folie, mais elle ne voulait pas de moi. Pourtant, elle était célibataire et sans attaches, alors pourquoi pas moi ? Je l'aurais chéri toute sa vie durant. Nous aurions pu vieillir ensemble. Si elle ne m'avait pas résisté, elle ne se serait pas cognée la tête et ne serait pas morte. Nous aurions pu être très heureux, oui.
Zack se sentit un peu mieux de savoir que Victor n'avait pas prémédité son crime. Après, son récit laissait entendre qu'il avait agressée sa bien-aimée et il était donc bel et bien coupable.
2 commentaires:
Il est quand même un peu tordu ce Victor...
J'espère que tout va bien se passer pour Nino ...
Merci, bon week-end ^^
Mouais je ne suis pas convaincue par ce fantôme, j'espère qu'il ne prépare pas un coup tordu à Zack.. ^^"
Merci pour l'épisode, passe un bon week-end et hâte de lire le prochain épisode :)
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