Ils assurèrent que cela ne les dérangeait pas d'attendre, mais n'en firent rien. Nino voulait en effet retourner voir un homme d'une trentaine d'années entretenant une très vague ressemblance avec Kazuya.
Zack l'accompagna, de plus en en plus inconfortable avec l'idée de s'en prendre à quelqu'un cloué à un lit d'hôpital. C'était comme profaner une tombe et même pire. Il peinait à comprendre comment Nino pouvait envisager sérieusement un truc pareil, lui qui avait souffert de devenir le jouet des fantômes.
Kazuya qui avait accès aux pensées intimes du jeune homme aurait pu éclairer sa lanterne, si seulement il avait été avec eux.
Zack n'avait d'autre choix que de poser la question à Nino en direct. Il fallait cependant reconnaître que pour certaines choses, il était plus facile de passer par un intermédiaire.
— Même si par miracle, nous parvenions à emmener ce type afin que Kazuya ait un corps, a-t-on le droit de bouleverser ainsi sa vie ?
— N'est-ce pas mieux pour lui que d'être ici, incapable de faire quoi que ce soit ? Kazuya pourrait le libérer si sa conscience se réveille, répliqua Nino.
Zack l'accompagna, de plus en en plus inconfortable avec l'idée de s'en prendre à quelqu'un cloué à un lit d'hôpital. C'était comme profaner une tombe et même pire. Il peinait à comprendre comment Nino pouvait envisager sérieusement un truc pareil, lui qui avait souffert de devenir le jouet des fantômes.
Kazuya qui avait accès aux pensées intimes du jeune homme aurait pu éclairer sa lanterne, si seulement il avait été avec eux.
Zack n'avait d'autre choix que de poser la question à Nino en direct. Il fallait cependant reconnaître que pour certaines choses, il était plus facile de passer par un intermédiaire.
— Même si par miracle, nous parvenions à emmener ce type afin que Kazuya ait un corps, a-t-on le droit de bouleverser ainsi sa vie ?
— N'est-ce pas mieux pour lui que d'être ici, incapable de faire quoi que ce soit ? Kazuya pourrait le libérer si sa conscience se réveille, répliqua Nino.
Il s'assit sur le bord du lit de l'homme aux paupières closes, tout près de sa main sous perfusion et reprit :
— Cependant, quand je pense aux gens qui doivent le visiter, que j'imagine leur désarroi face à sa disparition, je me dis que c'est mal. Sans compter que je ne me vois pas l'embrasser en sachant qu'il ne le désire pas.
Zack n'avait pas réfléchi aussi loin, car, à la différence de Nino, il ne savait pas vraiment ce que cela faisait quand quelqu'un agissait sans tenir compte de sa volonté. Kazuya l'écoutait toujours.
— Le chantier va bientôt se terminer. Même si je ne dois plus voir Kazuya, je préfère ça à fréquenter un étranger qui n'a rien demandé.
— Dans ce cas, restons en là. Je faisais taire mes scrupules vis-à-vis de la personne dont nous allions utiliser le corps pour toi et Kazuya, pour que nous soyons tous les trois pour de bon.
— Nous ferions mieux de retourner dans le couloir dès fois que l'infirmière se demande où nous sommes passés.
Nino hocha la tête. Il allait se lever quand soudain, l'homme dans le coma ouvrit les yeux et l'attrapa par le col de son pull.
Ce réveil subi digne d'un film d'horreur prit Zack par surprise. Fallait-il sonner une infirmière, courir en chercher une ?
Nino, tout en murmurant des mots apaisants, attrapa le poignet du type pour se libérer, mais ce dernier ne relâcha pas son emprise. Pareille force pour un homme venant d'émerger d'un long sommeil était étonnante... surnaturelle même. Il devait être possédé !
— Cependant, quand je pense aux gens qui doivent le visiter, que j'imagine leur désarroi face à sa disparition, je me dis que c'est mal. Sans compter que je ne me vois pas l'embrasser en sachant qu'il ne le désire pas.
Zack n'avait pas réfléchi aussi loin, car, à la différence de Nino, il ne savait pas vraiment ce que cela faisait quand quelqu'un agissait sans tenir compte de sa volonté. Kazuya l'écoutait toujours.
— Le chantier va bientôt se terminer. Même si je ne dois plus voir Kazuya, je préfère ça à fréquenter un étranger qui n'a rien demandé.
— Dans ce cas, restons en là. Je faisais taire mes scrupules vis-à-vis de la personne dont nous allions utiliser le corps pour toi et Kazuya, pour que nous soyons tous les trois pour de bon.
— Nous ferions mieux de retourner dans le couloir dès fois que l'infirmière se demande où nous sommes passés.
Nino hocha la tête. Il allait se lever quand soudain, l'homme dans le coma ouvrit les yeux et l'attrapa par le col de son pull.
Ce réveil subi digne d'un film d'horreur prit Zack par surprise. Fallait-il sonner une infirmière, courir en chercher une ?
Nino, tout en murmurant des mots apaisants, attrapa le poignet du type pour se libérer, mais ce dernier ne relâcha pas son emprise. Pareille force pour un homme venant d'émerger d'un long sommeil était étonnante... surnaturelle même. Il devait être possédé !