Quand le réveil de Zack sonna le lendemain, il commença par sortir faire un jogging, puis il rentra prendre une douche rapide, s'habilla en survêtement, engloutit un solide petit déjeuner et partit travailler en moto.
Une fois au centre sportif, il conseilla les clients, corrigea leurs postures, expliqua le fonctionnement de telle et telle machine.
En bref, il mena une journée normale, excepté qu'il ne put s'empêcher de se demander à plusieurs reprises si d'invisibles fantômes n'erraient pas autour de lui, retenus par leurs regrets ou par leur désir de vengeance parmi les vivants.
Son travail fini, au lieu de prendre le chemin de son appartement, il roula jusqu'au 7 de la rue des Sycomores.
Déjà peu engageant de jour, l'endroit était franchement sinistre dans la nuit. Une vraie maison hantée.
Zack résista à l'envie de tourner les talons et s'introduisit à l'intérieur. Il faisait noir comme dans un four dans l'entrée et l'interrupteur qu'il trouva en tâtonnant le mur n'alluma aucune ampoule. Il utilisa son mobile en guise de lampe de poche et avança en appelant Nino. Seul le silence lui répondit.
Il passa de pièces en pièces, toutes plus à l'abandon les unes que les autres. Il y avait toutefois dans la salle de bains pleine de moisissures une trousse de toilette flambant neuve, dans la cuisine, un sac de courses et dans une des chambres, un lit avait des draps. Nino n'était nulle part, Kazuya non plus.
— Ohé, il y a quelqu'un ? cria par trois fois Zack, ne pouvant se résoudre à prononcer le nom du fantôme.
Kazuya, dans son sombre kimono, apparut brusquement devant lui, bien trop près au goût de Zack.
— Tu en fais du raffut depuis tout à l'heure.
— Je cherche Nino. Où est-il ?
— Il travaille ce soir. Que lui veux-tu ?
Zack qui n'avait pas originellement prévu d'informer le fantôme qu'il comptait lui voler Nino, jugea plus correct de le faire.
— Lui parler, l'inviter au restaurant et plus si affinités...
Kazuya approcha son visage du sien, l'examinant avec sévérité. S'il avait été vivant, Zack aurait pu sentir son souffle.
— Nino sera plus heureux avec moi, ajouta-t-il.
Kazuya continua à le regarder sans mot dire et le malaise de Zack augmenta. Il s'était attendu à ce que le fantôme clame que Nino lui appartenait.
— Je vois, dit finalement Kazuya avant de disparaître.
— Hé ! s'écria Zack, furieux que le fantôme l'ait planté là.
— Vous vous fichez que je vous prenne Nino ? s'énerva-t-il.
Pas de réponse.
Dans l'espoir de le faire réagir, il lança encore :
— Vous ne l'aimez donc pas ?
Kazuya ne réapparut pas, mais sa voix se fit entendre :
— Si, et c'est précisément pour cela que je te laisse tenter ta chance. Tu as l'air sérieux à son sujet et tu as l'avantage d'être en vie. Après, c'est à Nino de décider.
Zack se sentit bête. Évidemment que Kazuya était conscient des problèmes de sa relation avec Nino. C'était le jeune homme qu'il fallait convaincre. Il essaya de se réjouir du fait que le fantôme ne lui mettrait pas de bâtons dans les roues, mais n'y parvint pas.
Une fois au centre sportif, il conseilla les clients, corrigea leurs postures, expliqua le fonctionnement de telle et telle machine.
En bref, il mena une journée normale, excepté qu'il ne put s'empêcher de se demander à plusieurs reprises si d'invisibles fantômes n'erraient pas autour de lui, retenus par leurs regrets ou par leur désir de vengeance parmi les vivants.
Son travail fini, au lieu de prendre le chemin de son appartement, il roula jusqu'au 7 de la rue des Sycomores.
Déjà peu engageant de jour, l'endroit était franchement sinistre dans la nuit. Une vraie maison hantée.
Zack résista à l'envie de tourner les talons et s'introduisit à l'intérieur. Il faisait noir comme dans un four dans l'entrée et l'interrupteur qu'il trouva en tâtonnant le mur n'alluma aucune ampoule. Il utilisa son mobile en guise de lampe de poche et avança en appelant Nino. Seul le silence lui répondit.
Il passa de pièces en pièces, toutes plus à l'abandon les unes que les autres. Il y avait toutefois dans la salle de bains pleine de moisissures une trousse de toilette flambant neuve, dans la cuisine, un sac de courses et dans une des chambres, un lit avait des draps. Nino n'était nulle part, Kazuya non plus.
— Ohé, il y a quelqu'un ? cria par trois fois Zack, ne pouvant se résoudre à prononcer le nom du fantôme.
Kazuya, dans son sombre kimono, apparut brusquement devant lui, bien trop près au goût de Zack.
— Tu en fais du raffut depuis tout à l'heure.
— Je cherche Nino. Où est-il ?
— Il travaille ce soir. Que lui veux-tu ?
Zack qui n'avait pas originellement prévu d'informer le fantôme qu'il comptait lui voler Nino, jugea plus correct de le faire.
— Lui parler, l'inviter au restaurant et plus si affinités...
Kazuya approcha son visage du sien, l'examinant avec sévérité. S'il avait été vivant, Zack aurait pu sentir son souffle.
— Nino sera plus heureux avec moi, ajouta-t-il.
Kazuya continua à le regarder sans mot dire et le malaise de Zack augmenta. Il s'était attendu à ce que le fantôme clame que Nino lui appartenait.
— Je vois, dit finalement Kazuya avant de disparaître.
— Hé ! s'écria Zack, furieux que le fantôme l'ait planté là.
— Vous vous fichez que je vous prenne Nino ? s'énerva-t-il.
Pas de réponse.
Dans l'espoir de le faire réagir, il lança encore :
— Vous ne l'aimez donc pas ?
Kazuya ne réapparut pas, mais sa voix se fit entendre :
— Si, et c'est précisément pour cela que je te laisse tenter ta chance. Tu as l'air sérieux à son sujet et tu as l'avantage d'être en vie. Après, c'est à Nino de décider.
Zack se sentit bête. Évidemment que Kazuya était conscient des problèmes de sa relation avec Nino. C'était le jeune homme qu'il fallait convaincre. Il essaya de se réjouir du fait que le fantôme ne lui mettrait pas de bâtons dans les roues, mais n'y parvint pas.