Jim prit l'habitude d'attendre Ariel au pied de chez lui plutôt que d'aller à la plage. Y croiser Axelle eut été dérangeant. Il craignait qu'elle ne lui fasse une scène, voire peut-être ne cherche à se venger d'Ariel si elle se rendait compte qu'ils sortaient à présent ensemble. Le jeune homme avait en effet confirmé les propos de Cain : Axelle le trouvant à son goût, lui avait fait du rentre-dedans et avait été très désappointée qu'il soit gay et ne soit par conséquent par le moins du monde attiré par sa petite personne. Pour les cheveux, elle l'avait vraiment pris par surprise alors qu'il était concentré sur les baigneurs dans la mer. Il avait senti bien sûr, mais c'était trop tard, elle avait déjà coupé à moitié sa queue de cheval et il n'avait plus eu qu'à achever le travail.
Parfois il mangeait chez Ariel des repas fort simples : le jeune homme avait tendance à faire cuire des pâtes, du riz, des haricots verts agrémenté d'une viande rouge ou blanche - jamais de poisson, Ariel les aimant trop pour ça.
Parfois, Jim l'amenait au restaurant, commandant pour lui après que le jeune homme lui ait pointé du doigt le plat qu'il souhaitait sur le menu. Entre deux coups de fourchettes, Ariel écrivait dans son carnet. Il pouvait en quelque sorte « parler » la bouche pleine, là où Jim devait attendre d'avoir mastiqué. Ils avaient de longues conversations, Jim parlant, Ariel écrivant. Parfois, ils se promenaient dans les rues en silence, s'arrêtant le temps qu'Ariel note ce qu'il avait à dire, puis reprenant leur marche. Ce n'était vraiment pas un problème pour Jim qu'il soit muet.
Peu de temps après qu'ils se soient mis ensemble, Ariel invita Cain à partager un de leur dîner. Jim en fut plutôt content, car c'était grâce au journaliste en herbe qui s'était mêlé des affaires de son ami qu'ils étaient désormais en couple. A peine le seuil franchi, Cain s'en félicita d'ailleurs, chose qu'Ariel le lui reprocha avant de malgré tout de le remercier.
Regarder le carnet à deux se révéla délicat et Jim toucha du doigt pour la première fois les problèmes que pouvaient causer le mutisme d'Ariel. Tant qu'ils n'étaient que tous les deux, cela allait, mais avec une tierce personne, cela compliquait les choses. Le fait que les deux jeunes hommes n'aient que deux ans d'écart, se connaissent depuis toujours et soient très complices n'arrangeait rien. Ariel oubliait parfois de montrer ce qu'il avait écrit, rendant la conversation fragmentée et laborieuse si bien que Jim ne tarda pas à se sentir comme la troisième roue du carrosse. Impossible de ne pas être jaloux en les voyant si proches. Tant de jeunesse et de beauté, cela n'aurait pas dû être permis.
Parfois il mangeait chez Ariel des repas fort simples : le jeune homme avait tendance à faire cuire des pâtes, du riz, des haricots verts agrémenté d'une viande rouge ou blanche - jamais de poisson, Ariel les aimant trop pour ça.
Parfois, Jim l'amenait au restaurant, commandant pour lui après que le jeune homme lui ait pointé du doigt le plat qu'il souhaitait sur le menu. Entre deux coups de fourchettes, Ariel écrivait dans son carnet. Il pouvait en quelque sorte « parler » la bouche pleine, là où Jim devait attendre d'avoir mastiqué. Ils avaient de longues conversations, Jim parlant, Ariel écrivant. Parfois, ils se promenaient dans les rues en silence, s'arrêtant le temps qu'Ariel note ce qu'il avait à dire, puis reprenant leur marche. Ce n'était vraiment pas un problème pour Jim qu'il soit muet.
Peu de temps après qu'ils se soient mis ensemble, Ariel invita Cain à partager un de leur dîner. Jim en fut plutôt content, car c'était grâce au journaliste en herbe qui s'était mêlé des affaires de son ami qu'ils étaient désormais en couple. A peine le seuil franchi, Cain s'en félicita d'ailleurs, chose qu'Ariel le lui reprocha avant de malgré tout de le remercier.
Regarder le carnet à deux se révéla délicat et Jim toucha du doigt pour la première fois les problèmes que pouvaient causer le mutisme d'Ariel. Tant qu'ils n'étaient que tous les deux, cela allait, mais avec une tierce personne, cela compliquait les choses. Le fait que les deux jeunes hommes n'aient que deux ans d'écart, se connaissent depuis toujours et soient très complices n'arrangeait rien. Ariel oubliait parfois de montrer ce qu'il avait écrit, rendant la conversation fragmentée et laborieuse si bien que Jim ne tarda pas à se sentir comme la troisième roue du carrosse. Impossible de ne pas être jaloux en les voyant si proches. Tant de jeunesse et de beauté, cela n'aurait pas dû être permis.
1 commentaire:
Pauvre Jim c'est triste qu'il se sente à l'écart mais c'est normal vu leur différence d'âge ^^
Cela promet pour la suite de l'histoire, c'est toujours un pur bonheur de lire tes histoire, cela met de la joie avant d'aller bosser :)
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