— Vous vous trompez. Quand elle m'a ranimé, j'ai aperçu en contre-jour la personne qui m'a sauvé et elle avait les cheveux longs.
Cain attendit que la serveuse ait posé la boisson de Jim devant lui avant de répondre :
— Axelle les lui a coupés sous prétexte que leur chef de poste aurait dit que cela posait problème pour les sauvetages. Entre nous, elle aurait pu commencer par les siens.
Si Axelle ne portait pas Cain dans son cœur, la réciproque semblait vraie.
— Pourquoi aurait-elle fait une chose pareille et pour l'y aurait-il autorisé ?
— Elle l'a pris en traitre. Il est super concentré quand il surveille les baigneurs. Quant au motif, je ne suis pas dans sa tête, mais Ariel avait repoussé ses avances.
— Votre histoire ne tient pas debout. En fait de me poser des questions, vous êtes venu tester à quel point je suis crédule ?
— Je vous assure que je prépare vraiment un article de fond sur les sauvetages, même si j'avoue que je m'intéresse plus aux incendies qu'aux noyades. Cependant, il vaut mieux que j'ai plus de matière que moins. Mais je reconnais que c'est mon amitié pour Ariel qui m'a amené à vous aborder.
Cain l'avait mené en bateau, oui ! Jim l'aurait sûrement planté-là, beaux yeux ou pas, si le jeune homme n'avait pas sorti à ce moment de son sac à dos une queue de cheval rousse.
Les cheveux avaient l'air authentique et non synthétique. Jim les toucha.
— Admettons que ce soit vrai. Pourquoi votre ami n'a-t-il pas rétabli la vérité de suite au lieu de laisser Axelle prendre tout le mérite pour elle. Il était présent quand elle a déclaré m'avoir sauvé.
— C'est compliqué. Je pense que c'est à vous de le découvrir.
— Et les motivations d'Axelle dans tout ça ? demanda Jim, plus pour tester son interlocuteur qu'autre chose, car il les devinaient déjà.
— Avec votre Rolex au poignet, pas dur de deviner que vous roulez sur l'or. D'ailleurs, votre Porsche n'est pas mal non plus, même si elle n'a dû apprendre son existence que plus tard.
— Et vous que gagnez-vous dans l'affaire ?
— Le plaisir de rétablir la vérité. C'est aussi ça le journalisme. Dévoiler les scandales au grand jour !
— Et en maquiller d'autres.
— Je crois en la liberté de la presse.
— C'est faire preuve de naïveté.
— Peut-être.
Cain était passionné, cela se sentait. Cela donnait envie de le croire, même si toute l'affaire était fort étrange.
— Vous éprouvez de la reconnaissance envers la personne qui vous a sauvé ? reprit Cain.
— Indépendamment de son identité ? Oui, énormément.
— C'est pour cette raison que vous sortez avec Axelle ?
— Non ou plutôt pas uniquement. La reconnaissance, ça ne suffit pas.
Cain avait sorti un carnet et prenait des notes. Il était repassé en mode interview.
— Qu'avez-vous ressenti en pensant que vous alliez mourir ?
— J'ai pensé que mes galeries d'art me survivraient.
— Vous me croyez à propos d'Ariel ?
— Je ne sais pas trop, avoua Jim.
Même en s'étant interrogé sur l'influence de son compte en banque sur l'attachement que lui portait Axelle, il avait du mal à la croire capable de lui avoir menti à ce point.
— Je ne vais pas abuser de votre temps davantage monsieur. Merci d'avoir répondu à mes questions et de ne pas avoir rejeté la vérité en bloc.
Jim voulut lui payer sa consommation, mais le jeune homme refusa et s'en fut.
Jim but son café pensivement et quitta à son tour les lieux.
Après avoir réfléchi en arpentant les rues de la ville, il en vint à la conclusion, que mensonge ou pas, il allait rompre avec Axelle. Qu'elle soit sincère ou sorcière, il ne parvenait pas à l'aimer. Il lui acheta un collier d'émeraudes, un ultime cadeau pour adoucir sa peine.
Cain attendit que la serveuse ait posé la boisson de Jim devant lui avant de répondre :
— Axelle les lui a coupés sous prétexte que leur chef de poste aurait dit que cela posait problème pour les sauvetages. Entre nous, elle aurait pu commencer par les siens.
Si Axelle ne portait pas Cain dans son cœur, la réciproque semblait vraie.
— Pourquoi aurait-elle fait une chose pareille et pour l'y aurait-il autorisé ?
— Elle l'a pris en traitre. Il est super concentré quand il surveille les baigneurs. Quant au motif, je ne suis pas dans sa tête, mais Ariel avait repoussé ses avances.
— Votre histoire ne tient pas debout. En fait de me poser des questions, vous êtes venu tester à quel point je suis crédule ?
— Je vous assure que je prépare vraiment un article de fond sur les sauvetages, même si j'avoue que je m'intéresse plus aux incendies qu'aux noyades. Cependant, il vaut mieux que j'ai plus de matière que moins. Mais je reconnais que c'est mon amitié pour Ariel qui m'a amené à vous aborder.
Cain l'avait mené en bateau, oui ! Jim l'aurait sûrement planté-là, beaux yeux ou pas, si le jeune homme n'avait pas sorti à ce moment de son sac à dos une queue de cheval rousse.
Les cheveux avaient l'air authentique et non synthétique. Jim les toucha.
— Admettons que ce soit vrai. Pourquoi votre ami n'a-t-il pas rétabli la vérité de suite au lieu de laisser Axelle prendre tout le mérite pour elle. Il était présent quand elle a déclaré m'avoir sauvé.
— C'est compliqué. Je pense que c'est à vous de le découvrir.
— Et les motivations d'Axelle dans tout ça ? demanda Jim, plus pour tester son interlocuteur qu'autre chose, car il les devinaient déjà.
— Avec votre Rolex au poignet, pas dur de deviner que vous roulez sur l'or. D'ailleurs, votre Porsche n'est pas mal non plus, même si elle n'a dû apprendre son existence que plus tard.
— Et vous que gagnez-vous dans l'affaire ?
— Le plaisir de rétablir la vérité. C'est aussi ça le journalisme. Dévoiler les scandales au grand jour !
— Et en maquiller d'autres.
— Je crois en la liberté de la presse.
— C'est faire preuve de naïveté.
— Peut-être.
Cain était passionné, cela se sentait. Cela donnait envie de le croire, même si toute l'affaire était fort étrange.
— Vous éprouvez de la reconnaissance envers la personne qui vous a sauvé ? reprit Cain.
— Indépendamment de son identité ? Oui, énormément.
— C'est pour cette raison que vous sortez avec Axelle ?
— Non ou plutôt pas uniquement. La reconnaissance, ça ne suffit pas.
Cain avait sorti un carnet et prenait des notes. Il était repassé en mode interview.
— Qu'avez-vous ressenti en pensant que vous alliez mourir ?
— J'ai pensé que mes galeries d'art me survivraient.
— Vous me croyez à propos d'Ariel ?
— Je ne sais pas trop, avoua Jim.
Même en s'étant interrogé sur l'influence de son compte en banque sur l'attachement que lui portait Axelle, il avait du mal à la croire capable de lui avoir menti à ce point.
— Je ne vais pas abuser de votre temps davantage monsieur. Merci d'avoir répondu à mes questions et de ne pas avoir rejeté la vérité en bloc.
Jim voulut lui payer sa consommation, mais le jeune homme refusa et s'en fut.
Jim but son café pensivement et quitta à son tour les lieux.
Après avoir réfléchi en arpentant les rues de la ville, il en vint à la conclusion, que mensonge ou pas, il allait rompre avec Axelle. Qu'elle soit sincère ou sorcière, il ne parvenait pas à l'aimer. Il lui acheta un collier d'émeraudes, un ultime cadeau pour adoucir sa peine.
2 commentaires:
Quel plaisir de retrouver Jim en ce début de semaine ^^ merci pour l'épisode, j'espère qu'il va creuser plus pour connaitre Ariel et que cette peste d'Axelle va lui lâcher la grappe lol
Vivement la suite ^o^
Déjà, Jim a pris une sage décision. :)
Enregistrer un commentaire