Jim lut la réponse du jeune homme :
« Je fais un métier que j'aime, sauveteur l'été, maître-nageur en piscine le reste de l'année. »
— Mais ça ne paye pas très bien, non ?
« C'est correct. »
— Il n'y a rien qui te fait envie ? Un ordinateur dernier cri, une télé à écran géant ?
« Ce que je préfère, c'est nager, dessiner et lire. »
Rien de tout cela ne coûtait cher.
— Je pourrai acheter quelque chose pour un de tes proches. Par exemple un appareil photo pour ton petit ami journaliste ?
Jim comprit en même temps qu'il la formulait que sa proposition était ridicule. C'était au jeune homme qu'il voulait faire plaisir. Au fond, sa question trahissait surtout son désir de savoir si Ariel était célibataire ou pas.
« Cain est un ami. Je n'ai pas de petit copain. »
Jim se serait volontiers porté candidat, mais il n'était un cadeau pour personne et surtout pas un jeune homme. Il offrirait donc un bouquin à Ariel.
— Quel type de livres aimes-tu lire ?
« Des histoires fantastiques. Mon auteur favori est Cole Sorière. »
— Tu as tous ses livres ?
« Oui, mais le prochain, Moi et mon fantôme, sort à la fin du mois. »
Ariel avait compris le souhait de Jim et lui donnait la possibilité de le lui acheter.
Jim aurait dû se satisfaire de cela, seulement le jeune homme lui plaisait trop pour cela. Il revint à la charge :
— Je ne te forcerai pas à les exposer, mais j'aimerai voir d'autres de tes dessins.
Ariel parut hésiter, mais accepta devant son insistance. Il lui donna son adresse et l'invita à passer chez lui le surlendemain, ce qui lui laisserait le temps de sélectionner ce qu'il jugeait digne d'être montré.
Jim offrit de le ramener chez lui en voiture, mais Ariel refusa. Jim le regarda s'éloigner pour aller s'habiller avant de rentrer et comprit qu'il était tombé amoureux.
Il arriva bien bien avant l'heure du rendez-vous. Quand Ariel apparut dans la rue, en jeans et t-shirt, son cœur se mit à faire des bonds dans sa poitrine. C'était comme s'il était revenu à l'époque de ses premiers émois.
— Bonsoir.
Ariel lui répondit d'un sourire et lui fit signe de le suivre.
L'immeuble dans lequel il vivait était vieillot. La peinture était défraîchie et l'escalier de bois grinçait à chaque marche – il n'y avait en effet pas d'ascenseur.
L'appartement d'Ariel était pourvu d'une minuscule entrée bleue claire où étaient accrochés de très jolies aquarelles de poissons. La pièce principale qui faisait office de chambre et de salon avait des murs bleu-verts ornés de nombreux dessins marins : bateaux, coquillages...
En guise d'ameublement, il y avait un canapé gris qui devait faire office de lit, une table basse en verre, un bureau avec des pots de crayons, de feutres et de pinceaux, et des étagères pleines de bouquins à l'exception d'une planche où était glissée un ordinateur portable. Aucune télévision à l'horizon en revanche. Les portes étant ouvertes, Jim aperçut une kitchenette et une salle d'eau blanche avec douche, lavabo et des toilettes.
Toujours par gestes, Ariel l'invita à s'asseoir, puis s'assit à côté de lui et extirpa son carnet de la poche arrière de son jeans.
« Que veux-tu boire ? »
— Qu'est-ce que tu as ?
« De l'eau, plate ou gazeuse. Du sirop. Du jus de pomme. »
— Pas d'alcool ?
« Je ne bois pas, désolé. Cain a peut-être laissé une bière dans le frigo... »
— Non, c'est bon. Je n'ai pas soif de toute façon. Je suis venu pour tes œuvres.
Et pour son sourire.
— Tes aquarelles de poissons dans l'entrée sont remarquables, ajouta-t-il après un silence.
« Je fais un métier que j'aime, sauveteur l'été, maître-nageur en piscine le reste de l'année. »
— Mais ça ne paye pas très bien, non ?
« C'est correct. »
— Il n'y a rien qui te fait envie ? Un ordinateur dernier cri, une télé à écran géant ?
« Ce que je préfère, c'est nager, dessiner et lire. »
Rien de tout cela ne coûtait cher.
— Je pourrai acheter quelque chose pour un de tes proches. Par exemple un appareil photo pour ton petit ami journaliste ?
Jim comprit en même temps qu'il la formulait que sa proposition était ridicule. C'était au jeune homme qu'il voulait faire plaisir. Au fond, sa question trahissait surtout son désir de savoir si Ariel était célibataire ou pas.
« Cain est un ami. Je n'ai pas de petit copain. »
Jim se serait volontiers porté candidat, mais il n'était un cadeau pour personne et surtout pas un jeune homme. Il offrirait donc un bouquin à Ariel.
— Quel type de livres aimes-tu lire ?
« Des histoires fantastiques. Mon auteur favori est Cole Sorière. »
— Tu as tous ses livres ?
« Oui, mais le prochain, Moi et mon fantôme, sort à la fin du mois. »
Ariel avait compris le souhait de Jim et lui donnait la possibilité de le lui acheter.
Jim aurait dû se satisfaire de cela, seulement le jeune homme lui plaisait trop pour cela. Il revint à la charge :
— Je ne te forcerai pas à les exposer, mais j'aimerai voir d'autres de tes dessins.
Ariel parut hésiter, mais accepta devant son insistance. Il lui donna son adresse et l'invita à passer chez lui le surlendemain, ce qui lui laisserait le temps de sélectionner ce qu'il jugeait digne d'être montré.
Jim offrit de le ramener chez lui en voiture, mais Ariel refusa. Jim le regarda s'éloigner pour aller s'habiller avant de rentrer et comprit qu'il était tombé amoureux.
Il arriva bien bien avant l'heure du rendez-vous. Quand Ariel apparut dans la rue, en jeans et t-shirt, son cœur se mit à faire des bonds dans sa poitrine. C'était comme s'il était revenu à l'époque de ses premiers émois.
— Bonsoir.
Ariel lui répondit d'un sourire et lui fit signe de le suivre.
L'immeuble dans lequel il vivait était vieillot. La peinture était défraîchie et l'escalier de bois grinçait à chaque marche – il n'y avait en effet pas d'ascenseur.
L'appartement d'Ariel était pourvu d'une minuscule entrée bleue claire où étaient accrochés de très jolies aquarelles de poissons. La pièce principale qui faisait office de chambre et de salon avait des murs bleu-verts ornés de nombreux dessins marins : bateaux, coquillages...
En guise d'ameublement, il y avait un canapé gris qui devait faire office de lit, une table basse en verre, un bureau avec des pots de crayons, de feutres et de pinceaux, et des étagères pleines de bouquins à l'exception d'une planche où était glissée un ordinateur portable. Aucune télévision à l'horizon en revanche. Les portes étant ouvertes, Jim aperçut une kitchenette et une salle d'eau blanche avec douche, lavabo et des toilettes.
Toujours par gestes, Ariel l'invita à s'asseoir, puis s'assit à côté de lui et extirpa son carnet de la poche arrière de son jeans.
« Que veux-tu boire ? »
— Qu'est-ce que tu as ?
« De l'eau, plate ou gazeuse. Du sirop. Du jus de pomme. »
— Pas d'alcool ?
« Je ne bois pas, désolé. Cain a peut-être laissé une bière dans le frigo... »
— Non, c'est bon. Je n'ai pas soif de toute façon. Je suis venu pour tes œuvres.
Et pour son sourire.
— Tes aquarelles de poissons dans l'entrée sont remarquables, ajouta-t-il après un silence.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode ^^
Ah Jim est sous le charme d'Ariel c'est une bonne chose ça lol
Il y'a encore tellement de choses qu'on ne sait pas sur Ariel et que j'ai hâte de découvrir ainsi que leur relation et son évolution :)
En attendant bon week-end et à Lundi XD
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