La porte coulissa et ils entrèrent. Merwan poussa un soupir de soulagement. Cela faisait du bien d'être de retour chez soi. Comme cette pensée l'effleurait, il réalisa qu'il en était venu à considérer le logis du Tappelnien comme le sien.
Durant tout le trajet, la culpabilité l'avait taraudé : n'aurait-il pas dû, malgré tout, demander à Zyxxx d'emmener Tom avec eux ? Il avait été pris de court dans le bureau du directeur et s'était fait justice lui-même en condamnant Tom à rester au zoo. En un sens, ce dernier le méritait. Il les avait violés, lui et Anouchka, et avait précipité la fin de la jeune femme russe, elle qui aurait dû pouvoir goûter à nouveau à la liberté
Par ailleurs, Tom avait du répondant. Oh, il n'aimait pas être là-bas, en cage, c'était certain, mais il ne semblait pas en souffrir vraiment. Merwan l'avait vu insulter avec joie les aliens qui n'y comprenaient rien...
De toute façon, c'était fait et il n'aurait pas supporté de vivre sous le même toit que lui, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir coupable. Ce n'était pas lui qui l'avait enfermé, à la base, mais il était celui qui l'avait abandonné derrière les barreaux...
— Merwannn, je sais que tu es fatigué et moi aussi, mais il est important que nous parlions.
— Oui, bien sûr, répondit Merwan, un peu inquiet du sérieux qui se dégageait de la formule de Zyxxx.
L'alien avança dans le salon et étala ses tentacules sur le sol autour de sa tête, un peu comme les pétales d'une fleur. Merwan vint s'asseoir le plus près possible de lui, entre deux tentacules écartés.
— Quand j'ai compris que tu n'étais pas un animal de compagnie, je crois que je ne l'ai pas tout de suite intégré. Tu étais encore Bimm, encore à moi. A présent, je réalise pleinement que tu es comme moi, que tu es libre de choisir.
Où voulais-t-il en venir au juste ? Merwan avait la bizarre et désagréable impression que le Tappelnien lui reprochait indirectement de ne pas avoir laissé Tom décider lui-même de son destin, ce qui était absurde puisque Zyxxx lui-même n'avait pas voulu prendre Tom chez lui.
— Tu me demandes mon avis sur tout depuis...
— Non, coupa Zyxxx. Tu ne voulais pas retourner au zoo, n'est-ce pas?
— C'est vrai, oui, mais il le fallait bien pour convaincre le directeur d'arrêter d'en capturer d'autres comme moi.
— Le mieux aurait peut-être été de s'adresser directement aux autorités, mais je ne l'ai même pas envisagé, car tu étais à moi, sous ma responsabilité, que je voulais, et souhaite toujours, te garder à mes côtés.
Le cœur de Merwan s'emballa et il dut se raisonner intérieurement : cela ne voulait pas dire que Zyxxx partageait ses sentiments, juste qu'il appréciait sa compagnie.
Durant tout le trajet, la culpabilité l'avait taraudé : n'aurait-il pas dû, malgré tout, demander à Zyxxx d'emmener Tom avec eux ? Il avait été pris de court dans le bureau du directeur et s'était fait justice lui-même en condamnant Tom à rester au zoo. En un sens, ce dernier le méritait. Il les avait violés, lui et Anouchka, et avait précipité la fin de la jeune femme russe, elle qui aurait dû pouvoir goûter à nouveau à la liberté
Par ailleurs, Tom avait du répondant. Oh, il n'aimait pas être là-bas, en cage, c'était certain, mais il ne semblait pas en souffrir vraiment. Merwan l'avait vu insulter avec joie les aliens qui n'y comprenaient rien...
De toute façon, c'était fait et il n'aurait pas supporté de vivre sous le même toit que lui, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir coupable. Ce n'était pas lui qui l'avait enfermé, à la base, mais il était celui qui l'avait abandonné derrière les barreaux...
— Merwannn, je sais que tu es fatigué et moi aussi, mais il est important que nous parlions.
— Oui, bien sûr, répondit Merwan, un peu inquiet du sérieux qui se dégageait de la formule de Zyxxx.
L'alien avança dans le salon et étala ses tentacules sur le sol autour de sa tête, un peu comme les pétales d'une fleur. Merwan vint s'asseoir le plus près possible de lui, entre deux tentacules écartés.
— Quand j'ai compris que tu n'étais pas un animal de compagnie, je crois que je ne l'ai pas tout de suite intégré. Tu étais encore Bimm, encore à moi. A présent, je réalise pleinement que tu es comme moi, que tu es libre de choisir.
Où voulais-t-il en venir au juste ? Merwan avait la bizarre et désagréable impression que le Tappelnien lui reprochait indirectement de ne pas avoir laissé Tom décider lui-même de son destin, ce qui était absurde puisque Zyxxx lui-même n'avait pas voulu prendre Tom chez lui.
— Tu me demandes mon avis sur tout depuis...
— Non, coupa Zyxxx. Tu ne voulais pas retourner au zoo, n'est-ce pas?
— C'est vrai, oui, mais il le fallait bien pour convaincre le directeur d'arrêter d'en capturer d'autres comme moi.
— Le mieux aurait peut-être été de s'adresser directement aux autorités, mais je ne l'ai même pas envisagé, car tu étais à moi, sous ma responsabilité, que je voulais, et souhaite toujours, te garder à mes côtés.
Le cœur de Merwan s'emballa et il dut se raisonner intérieurement : cela ne voulait pas dire que Zyxxx partageait ses sentiments, juste qu'il appréciait sa compagnie.
3 commentaires:
Excellent épisode comme toujours ^^
Merci du mal que tu te donne, l'histoire ne perds pas en rythme et les personnages m'étonne de jour en jour :)
C'est un pur régal que de suivre les aventures de Merwan et Zyxxx et j'ai hâte de lire la suite XD
j'espère que les personnages t'étonnent en bien. :)
Mais euh veux encore moi, ça s'arrete toujours trop tot :p
j’adore comme toujours et j’attends la suite avec impatience !
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