Relhnad, lui, ne semblait aucunement troublé par le baiser passionné qu'il venait de donner. L'adolescent, avant leur dispute dans la bibliothèque, aurait gardé pour lui ses craintes de ne faire aucun effet à son professeur. Cependant, désireux de se montrer plus franc, il demanda courageusement :
– Comment vous faîtes pour rester si, si... impassible après ça ?
– Mon adolescence est loin derrière moi, me rendant moins prompt à m'enflammer et puis, je m'orchestre des rêves très satisfaisants qui me permettent de rester maître de moi-même quand je suis éveillé. Mais tu sais, la preuve que tu me plais, c'est que je t'embrasse malgré toutes les raisons de ne pas le faire. D'ailleurs, si quelqu'un devait douter ici, ce serait moi.
– Mais vous, tout le monde est à vos pieds...
– Et m'aime, en surface, superficiellement.
– Vous croyez que moi aussi ?
– Non, mais je pourrais.
Zibulinion se posa sincèrement la question à lui-même : si Relhnad avait été moins plaisant à regarder, serait-il tombé amoureux de lui ? Il avait envie de dire oui. Mais comment savoir au fond ? Relhnad était beau. Cependant, il n'était pas que ça : il était aussi intelligent, extrêmement gentil...
– C'est vraiment dur d'avoir plein d'admiratrices ?
– Oui. Certaines sont prêtes à tout et me poussent à bout. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais cette année, leur nombre a augmenté !
– C'est parce que Neyenje n'est plus là...
Le sourire de Relhnad disparut à la mention du nom du fée.
– Tu es encore en contact avec lui ?
Le ton était sec. Il vrai que Relhnad savait désormais que c'était avec lui que Zibulinion avait couché.
– Non, mais je le considère comme un ami et j'aimerais le mettre au courant de ma situation, d'Aurobika...
– Tu baises souvent avec tes amis ?
Le côté violent de la question surprit Zibulinion, mais il l'interpréta comme de la jalousie et en fut malgré tout content.
– Je n'aurais pas dû, murmura-t-il en baissant les yeux vers le sol herbeux.
Seulement, à ce moment-là, il ne soupçonnait pas que Relhnad puisse l'aimer et il redoutait de ne jamais connaître le plaisir d'une relation sexuelle.
Relhnad secoua la tête et se radoucit :
– Désolé, n'en parlons plus... Il t'est pénible de ne pouvoir être vraiment toi ?
– Plutôt oui, mais vous vous savez et Waltharan aussi, cela m'aide.
– Si pour te sentir mieux, tu as besoin que d'autres personnes sachent, alors, procède discrètement, mais n'hésite pas.
Malgré cette affirmation de son professeur, Zibulinion soupçonna que ce dernier aurait autant aimé que Neyenje ne fasse pas partie du lot.
Maintenant que Zibulinion commençait à vraiment connaître Relhnad, il se rendait compte que souvent, son professeur disait ce qu'il fallait et non pas ce qu'il souhaitait vraiment, excepté quand il était totalement furieux... ou jaloux. Relhnad n'était pas parfait, il l'admettait, mais tentait quand même de répondre à la perfection qui était attendu de lui.
– Ce n'est pas ce que vous pensez vraiment...
Relhnad plongea ses yeux dans ceux de l'adolescent, lui sourit, mais ne répondit pas. Dans le buisson, les moineaux gazouillaient toujours.
Zibulinion aurait bien embrassé son professeur, mais la peur de s'y prendre comme un manche, le paralysa.
Relhnad prit finalement la parole :
– Nous ferions mieux de regagner l'école maintenant. Rendez-vous même heure la semaine prochaine ?
Zibulinion acquiesça et le professeur de sorts disparut.
– Comment vous faîtes pour rester si, si... impassible après ça ?
– Mon adolescence est loin derrière moi, me rendant moins prompt à m'enflammer et puis, je m'orchestre des rêves très satisfaisants qui me permettent de rester maître de moi-même quand je suis éveillé. Mais tu sais, la preuve que tu me plais, c'est que je t'embrasse malgré toutes les raisons de ne pas le faire. D'ailleurs, si quelqu'un devait douter ici, ce serait moi.
– Mais vous, tout le monde est à vos pieds...
– Et m'aime, en surface, superficiellement.
– Vous croyez que moi aussi ?
– Non, mais je pourrais.
Zibulinion se posa sincèrement la question à lui-même : si Relhnad avait été moins plaisant à regarder, serait-il tombé amoureux de lui ? Il avait envie de dire oui. Mais comment savoir au fond ? Relhnad était beau. Cependant, il n'était pas que ça : il était aussi intelligent, extrêmement gentil...
– C'est vraiment dur d'avoir plein d'admiratrices ?
– Oui. Certaines sont prêtes à tout et me poussent à bout. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais cette année, leur nombre a augmenté !
– C'est parce que Neyenje n'est plus là...
Le sourire de Relhnad disparut à la mention du nom du fée.
– Tu es encore en contact avec lui ?
Le ton était sec. Il vrai que Relhnad savait désormais que c'était avec lui que Zibulinion avait couché.
– Non, mais je le considère comme un ami et j'aimerais le mettre au courant de ma situation, d'Aurobika...
– Tu baises souvent avec tes amis ?
Le côté violent de la question surprit Zibulinion, mais il l'interpréta comme de la jalousie et en fut malgré tout content.
– Je n'aurais pas dû, murmura-t-il en baissant les yeux vers le sol herbeux.
Seulement, à ce moment-là, il ne soupçonnait pas que Relhnad puisse l'aimer et il redoutait de ne jamais connaître le plaisir d'une relation sexuelle.
Relhnad secoua la tête et se radoucit :
– Désolé, n'en parlons plus... Il t'est pénible de ne pouvoir être vraiment toi ?
– Plutôt oui, mais vous vous savez et Waltharan aussi, cela m'aide.
– Si pour te sentir mieux, tu as besoin que d'autres personnes sachent, alors, procède discrètement, mais n'hésite pas.
Malgré cette affirmation de son professeur, Zibulinion soupçonna que ce dernier aurait autant aimé que Neyenje ne fasse pas partie du lot.
Maintenant que Zibulinion commençait à vraiment connaître Relhnad, il se rendait compte que souvent, son professeur disait ce qu'il fallait et non pas ce qu'il souhaitait vraiment, excepté quand il était totalement furieux... ou jaloux. Relhnad n'était pas parfait, il l'admettait, mais tentait quand même de répondre à la perfection qui était attendu de lui.
– Ce n'est pas ce que vous pensez vraiment...
Relhnad plongea ses yeux dans ceux de l'adolescent, lui sourit, mais ne répondit pas. Dans le buisson, les moineaux gazouillaient toujours.
Zibulinion aurait bien embrassé son professeur, mais la peur de s'y prendre comme un manche, le paralysa.
Relhnad prit finalement la parole :
– Nous ferions mieux de regagner l'école maintenant. Rendez-vous même heure la semaine prochaine ?
Zibulinion acquiesça et le professeur de sorts disparut.
3 commentaires:
Hé bien quel épisode, entre romantisme et jalousie de la part de Relhnad lol merci à toi l'histoire ne perd pas en intensité et on ne se lasse pas crois moi ^o^
Je suis curieuse de savoir si Zibu va en parler à Neyenje ou même Folebiol pour sa nouvelle apparence... lol je me fais déjà des films pour cette suite XD
En as-t-on vraiment fini avec Neyenje et Folebiol, telle est la question ! Ta curiosité me fait plaisir !
Oulalala Relhnad se laisse aller. Ils est vraiment très jaloux. Jaime bien ça.
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