Ses affaires étant déjà au dortoir, Zibulinion se rendit directement au premier cours de la matinée qui était consacré aux arbres. Il arriva en même temps qu'un groupe de filles. L'une d'elles, aux ailes pailletés vint lui parler :
– Je ne t'ai jamais vu auparavant. Tu es une nouvelle ?
Zibulinion la reconnut alors. C'était une des filles que Neyenje lui avait présenté. Naquelque chose. Elle avait écorché son nom.
– Oui, c'est ma première année à Valeaige, mentit-il.
Première mensonge d'une longue série...
– Ah, je le savais ! Tu étais où avant ?
Zibulinion ne connaissait pas d'autres noms d'écoles fées.
– En raison de soucis de santé, j'étudiais à la maison avec un tuteur, improvisa-t-il.
– Comment tu t'appelles ?
– Aurobika. Et toi ?
Pas une seule vérité n'était sortie de sa bouche depuis tout à l'heure et cela n'avait rien de confortable.
– Nawolida.
Leur conversation s'arrêta là, la professeur étant arrivée. Sans doute par curiosité, la même qui l'avait poussée à accéder à la requête de Neyenje de faire connaissance avec le drôle de garçon qui ne ressemblait pas à un fée, elle colla Zibulinion, y compris durant le repas de midi. Pour l'adolescent, c'était pénible car tout ce qu'il lui racontait était nécessairement faux. Hélas, il ne voyait pas comment la décourager sans se montrer désagréable. « Aurobika » était supposée bien s'intégrer et ne pas sortir du lot en se la jouant loup solitaire. C'était d'ailleurs ironique qu'après avoir souffert d'être isolé, il se mettait à regretter d'avoir de la compagnie.
Tout en bavardant avec Nawolida, il jeta plusieurs regards à Waltharan qui étais assis non loin et qu'il avait originellement prévu d'aborder durant le déjeuner.
Nawolida finit par le remarquer.
– Tu as flashé sur Waltharan ? Je te souhaite bien du courage ! Il est glacial avec toutes les filles. Moi, mon garçon préféré n'est plus là. Il a fini sa scolarité. Il s'appelle Neyenje. Je l'ai vu cet hiver. Il m'a embrassé, mais il m'a aussi dit que c'était fini entre nous. Il a fait pareil avec d'autres filles que je connais.
Neyenje, rompre avec une partie de son harem ? Zibulinion s'en inquiéta presque. Cela ne ressemblait pas à son volage ami qui, du reste, avait l'honnêteté de ne promettre fidélité à personne.
– Il t'a expliqué pourquoi ?
– Il a été assez vague. Si j'ai bien compris, maintenant que ses études sont terminées, il veut se tourner vers l'avenir. Oh... Tu l'aurais vu avec ses splendides cheveux blond pâle et son sourire ravageur !
Et son côté délicieusement égocentrique... Zibulinion hocha la tête. Il n'aurait pas été contre que Neyenje soit là cette année.
Nawolida reprit, en pointant un garçon du doigt :
– A mon avis, tu ferais mieux d'oublier Waltharan et de tenter ta chance auprès de Chunuald.
Ce fée des plantes était blond comme les blés, avait un regard d'un bleu limpide et un teint de rose et... il n'avait pas été le dernier à s'indigner de l'homosexualité de Zibulinion.
– Ce n'est pas mon genre, affirma-t-il.
Son type à lui avait des cheveux d'or, une peau albâtre, des yeux pailletée d'argent, une voix merveilleuse, des ailes azurées bordées de jaune et surtout une gentillesse à toute épreuve. Zibulinion sourit en songeant à Relhnad, puis se rembrunit : quand allait-il le voir puisqu'il ne l'avait pas comme professeur ?
– Je ne t'ai jamais vu auparavant. Tu es une nouvelle ?
Zibulinion la reconnut alors. C'était une des filles que Neyenje lui avait présenté. Naquelque chose. Elle avait écorché son nom.
– Oui, c'est ma première année à Valeaige, mentit-il.
Première mensonge d'une longue série...
– Ah, je le savais ! Tu étais où avant ?
Zibulinion ne connaissait pas d'autres noms d'écoles fées.
– En raison de soucis de santé, j'étudiais à la maison avec un tuteur, improvisa-t-il.
– Comment tu t'appelles ?
– Aurobika. Et toi ?
Pas une seule vérité n'était sortie de sa bouche depuis tout à l'heure et cela n'avait rien de confortable.
– Nawolida.
Leur conversation s'arrêta là, la professeur étant arrivée. Sans doute par curiosité, la même qui l'avait poussée à accéder à la requête de Neyenje de faire connaissance avec le drôle de garçon qui ne ressemblait pas à un fée, elle colla Zibulinion, y compris durant le repas de midi. Pour l'adolescent, c'était pénible car tout ce qu'il lui racontait était nécessairement faux. Hélas, il ne voyait pas comment la décourager sans se montrer désagréable. « Aurobika » était supposée bien s'intégrer et ne pas sortir du lot en se la jouant loup solitaire. C'était d'ailleurs ironique qu'après avoir souffert d'être isolé, il se mettait à regretter d'avoir de la compagnie.
Tout en bavardant avec Nawolida, il jeta plusieurs regards à Waltharan qui étais assis non loin et qu'il avait originellement prévu d'aborder durant le déjeuner.
Nawolida finit par le remarquer.
– Tu as flashé sur Waltharan ? Je te souhaite bien du courage ! Il est glacial avec toutes les filles. Moi, mon garçon préféré n'est plus là. Il a fini sa scolarité. Il s'appelle Neyenje. Je l'ai vu cet hiver. Il m'a embrassé, mais il m'a aussi dit que c'était fini entre nous. Il a fait pareil avec d'autres filles que je connais.
Neyenje, rompre avec une partie de son harem ? Zibulinion s'en inquiéta presque. Cela ne ressemblait pas à son volage ami qui, du reste, avait l'honnêteté de ne promettre fidélité à personne.
– Il t'a expliqué pourquoi ?
– Il a été assez vague. Si j'ai bien compris, maintenant que ses études sont terminées, il veut se tourner vers l'avenir. Oh... Tu l'aurais vu avec ses splendides cheveux blond pâle et son sourire ravageur !
Et son côté délicieusement égocentrique... Zibulinion hocha la tête. Il n'aurait pas été contre que Neyenje soit là cette année.
Nawolida reprit, en pointant un garçon du doigt :
– A mon avis, tu ferais mieux d'oublier Waltharan et de tenter ta chance auprès de Chunuald.
Ce fée des plantes était blond comme les blés, avait un regard d'un bleu limpide et un teint de rose et... il n'avait pas été le dernier à s'indigner de l'homosexualité de Zibulinion.
– Ce n'est pas mon genre, affirma-t-il.
Son type à lui avait des cheveux d'or, une peau albâtre, des yeux pailletée d'argent, une voix merveilleuse, des ailes azurées bordées de jaune et surtout une gentillesse à toute épreuve. Zibulinion sourit en songeant à Relhnad, puis se rembrunit : quand allait-il le voir puisqu'il ne l'avait pas comme professeur ?
2 commentaires:
Hé bien ce début de nouvelle année commence sur un mensonge entre Zibu et peut-être une amie en la personne de Nawolida ^^"
Merci pour l'épisode, l'histoire est toujours aussi passionnante et je suis curieuse de voir si Relhnad et Zibu pourront se voir à Valeaige ^^
Vivement le prochain épisode en tout cas XD
Je suis contente que le début de la troisième et dernière partie du garçon fée te plaise... et j'espère que tu trouveras l'histoire passionnante jusqu'au bout.
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