– C'est vrai que c'était injuste et peut-être que tu as raison et que la différence entre fées et sorcières ne tient qu'à l'anatomie - une paire d'ailes - et que tout le reste n'est qu'une affaire d'éducation, il n'empêche que tomber sur cette correspondance était extrêmement déplaisant. Je parie que ce secret, tu l'as partagé avec ton ami fée des plantes, et que c'est pour cela que tu n'as pas voulu me dévoiler tes pensées. Non, vraiment, pour ce que j'en sais, c'est avec ce fichu sorcier que tu as couché, même s'il n'était pas Valeaige, vu tes pouvoirs, tu t'es peut-être téléporté, tu as très bien pu apprendre !!
Zibulinion n'en crut pas ses oreilles. Relhnad, en plus d'être fâché, semblait... Non, c'était impossible. Mais tout de même...
– Vous êtes jaloux ? demanda-t-il, sans y croire complètement.
– Oui.
– Personne ne s'intéresse à moi comme ça. Antenhyo, c'est un ami. Il ne sait même pas si je suis un garçon ou une fille et de toute façon, les fées, c'est pas son truc.
Relhnad lui sourit enfin et Zibulinion se reprit à espérer.
– Désolé. Je suis du genre possessif et finalement, tu ne m'as jamais dit dans les bras de qui tu t'étais abandonné, et même si l'identité de cette personne devrait m'indifférer, que c'est dans le passé, cela me travaillait, alors la découverte de cette lettre... Pardon Zibu. Je me suis comporté comme le dernier des idiots à t'éviter au lieu de te parler. Je t'ai fait de la peine parce que je m'étais monté la tête.
Zibulinion acquiesça. Il pardonnait d'autant plus facilement son professeur qu'il était également coupable. En ne s'ouvrant pas assez à son professeur, en n'osant pas être assez franc par peur de déplaire, il avait provoqué cette situation.
– Je veux bien que vous lisiez en moi...
Relhnad colla aussitôt son front à celui de Zibulinion qui rougit, pensa que tout cela était embarrassant, qu'il regrettait de ne pas s'être confié, qu'il aimait Relhnad, mais ne le méritait pas et craignait que son professeur se rende compte de sa nullité, qu'il avait voulu cacher tous ses mauvais aspects, ses désirs, ses erreurs... Des bribes de souvenirs sa première fois ratée avec Neyenje entre deux rayonnages lui revinrent, de même que les fois où il s'était tu, effrayé par la perspective de contrarier Relhnad.
Son professeur de sorts se détacha de Zibulinion.
– Défais ton illusion, s'il te plaît.
– Mais si quelqu'un...
– Je nous enveloppe d'une bulle d'invisibilité et de silence pour quelques minutes, déclara Relhnad et matérialisant sa baguette, il l'agita.
Zibulinion hésita encore un instant - sous l'image d'Aurobika, il portait son confortable mais informe jogging gris - puis il s'exécuta et retrouva son apparence habituelle : sa rondeur, ses yeux de chouette, son nez courbé, ses ailes ocres plissées.
Relhnad referma ses mains sur la taille de Zibulinion, l'attira tout contre lui et approcha tout doucement son visage jusqu'à rencontrer les lèvres de l'adolescent. Une langue vanillée s'insinua dans la bouche de Zibulinion, l'explorant pour un baiser feu d'artifice.
L'adolescent en avait rêvé, mais c'était mille fois, non cent mille fois plus merveilleux que ce qu'il s'était imaginé.
Trop tôt, Relhnad s'écarta. Zibulinion prit une respiration.
– Je ne devrais pas, mais je suis terriblement heureux de t'avoir enfin embrassé pour de vrai.
– Et moi que vous l'ayez fait, souffla Zibulinion devenant encore plus cramoisi qu'il ne l'était déjà.
Zibulinion n'en crut pas ses oreilles. Relhnad, en plus d'être fâché, semblait... Non, c'était impossible. Mais tout de même...
– Vous êtes jaloux ? demanda-t-il, sans y croire complètement.
– Oui.
– Personne ne s'intéresse à moi comme ça. Antenhyo, c'est un ami. Il ne sait même pas si je suis un garçon ou une fille et de toute façon, les fées, c'est pas son truc.
Relhnad lui sourit enfin et Zibulinion se reprit à espérer.
– Désolé. Je suis du genre possessif et finalement, tu ne m'as jamais dit dans les bras de qui tu t'étais abandonné, et même si l'identité de cette personne devrait m'indifférer, que c'est dans le passé, cela me travaillait, alors la découverte de cette lettre... Pardon Zibu. Je me suis comporté comme le dernier des idiots à t'éviter au lieu de te parler. Je t'ai fait de la peine parce que je m'étais monté la tête.
Zibulinion acquiesça. Il pardonnait d'autant plus facilement son professeur qu'il était également coupable. En ne s'ouvrant pas assez à son professeur, en n'osant pas être assez franc par peur de déplaire, il avait provoqué cette situation.
– Je veux bien que vous lisiez en moi...
Relhnad colla aussitôt son front à celui de Zibulinion qui rougit, pensa que tout cela était embarrassant, qu'il regrettait de ne pas s'être confié, qu'il aimait Relhnad, mais ne le méritait pas et craignait que son professeur se rende compte de sa nullité, qu'il avait voulu cacher tous ses mauvais aspects, ses désirs, ses erreurs... Des bribes de souvenirs sa première fois ratée avec Neyenje entre deux rayonnages lui revinrent, de même que les fois où il s'était tu, effrayé par la perspective de contrarier Relhnad.
Son professeur de sorts se détacha de Zibulinion.
– Défais ton illusion, s'il te plaît.
– Mais si quelqu'un...
– Je nous enveloppe d'une bulle d'invisibilité et de silence pour quelques minutes, déclara Relhnad et matérialisant sa baguette, il l'agita.
Zibulinion hésita encore un instant - sous l'image d'Aurobika, il portait son confortable mais informe jogging gris - puis il s'exécuta et retrouva son apparence habituelle : sa rondeur, ses yeux de chouette, son nez courbé, ses ailes ocres plissées.
Relhnad referma ses mains sur la taille de Zibulinion, l'attira tout contre lui et approcha tout doucement son visage jusqu'à rencontrer les lèvres de l'adolescent. Une langue vanillée s'insinua dans la bouche de Zibulinion, l'explorant pour un baiser feu d'artifice.
L'adolescent en avait rêvé, mais c'était mille fois, non cent mille fois plus merveilleux que ce qu'il s'était imaginé.
Trop tôt, Relhnad s'écarta. Zibulinion prit une respiration.
– Je ne devrais pas, mais je suis terriblement heureux de t'avoir enfin embrassé pour de vrai.
– Et moi que vous l'ayez fait, souffla Zibulinion devenant encore plus cramoisi qu'il ne l'était déjà.
4 commentaires:
Alors ça c'est du baiser \^o^/ bravo Relhnad il a bien réagi vis à vis de Zibu ^^
merci pour cet épisode, je suis contente qu'ils se soient réconciliés
Soulignons un fait rare : Zibulinion est enfin heureux ! :)
Merci à toi de me lire.
Coucou.
Je suis trop contente qu'il soit enfin heureux. Tu as raison c'est important de le souligner. Mdr.
Jaime trop la manière dont Relhnad montre à Zibu sa possessivité. 😊 Je me demande ce qu'il va se passer entre eux par la suite. Parce que le baiser c'est un début mtn qu'ils ont commencé ils ne vont plus pouvoir s'arrêter. 😊
Je vois que tu es fatiguée en ce moment. J'espère que tu iras mieux sous peu. En tout cas c'est important de savoir s'arrêter pour repartir de plus belles. 😉
Bon rétablissement. A bientôt.
Merci pour ton commentaire £illou.
Je suis contente que tu lises toujours l'histoire du Garçon fée.
Pour le baiser, tu as raison, ce n'est que le début... :)
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