L'unique semaine de vacances de Zibulinion touchait à sa fin.
Il se repeigna dix fois et quitta l'appartement largement avant l'heure de son rendez-vous avec Relhnad. Il ne savait pas quelle illusion du professeur de sorts il allait trouver au pied de chez lui et il était impatient et anxieux à la fois de le voir.
Il attendit longtemps sur le bord du trottoir avant que Relhnad n'arrive sous son illusion masculine, proche de son apparence d'origine.
Zibulinion en fut content. Dalynaida cachait plus Relhnad. Là, au moins, sa voix restait la même.
– Bonjour. Je ne suis pas en retard ?
– Non.
– As-tu pu profiter de tes quelques jours de liberté ?
– Pas vraiment, l'ambiance est bizarre chez moi...
Elle l'était d'ailleurs aussi entre Relhnad et lui. Il y avait comme cette barrière entre eux, et ils se connaissaient si peu au fond... Mais il l'aimait.
– Y-a-t-il un square ou un parc dans le coin ? Ce sera plus agréable de discuter en se promenant.
Zibulinion hocha la tête et commença à avancer. Comme le silence s'installait entre eux, il s'inquiéta que Relhnad le trouve ennuyeux et sauta sur le premier sujet de conversation qui lui vint à l'esprit :
– Vous avez prévu quoi pour vos vacances, vous ?
– Je vais aider une amie fée des rêves qui a quelques cas difficiles parmi ses patients. Je compte également m'offrir quelques grasses matinées à bouquiner et me balader en forêt.
Une amie, des lectures, des promenades... Allait-il seulement lui accorder une pensée ?
– Qu'est-ce qui te rend si triste, Zibu ?
Le diminutif prit l'adolescent au dépourvu. Il rougit et bafouilla une suite de mots sans sens.
– Je conçois que ce qui est à venir te pèse, mais l'instant présent n'a-t-il aucune grâce à tes yeux ?
– Si... Mais...
Comment exprimer ses peurs et ses doutes ? Avouer qu'il s'était confié à son ami Waltharan, sa crainte de ne pas être aimé, son expérience de la sorcellerie... Il ne voulait perdre l'amour de Relhnad à aucun prix alors même qu'il n'arrivait pas à y croire.
– Sauf si tu m'autorises à user de magie, je ne vais pas pouvoir deviner.
– Quel sort utiliseriez-vous ? demanda Zibulinion, autant par curiosité que pour retarder le moment de révéler ce qui le tracassait.
– Il y a celui pour lire dans les pensées d'autrui ou bien celui pour ressentir les mêmes sentiments et sensations.
Ils entrèrent dans le square où il n'y avait presque personne. C'était dimanche, mais le ciel était gris et le temps encore bien froid en ce dernier mois d'hiver.
Relhnad reprit :
– Si tu préfères, je peux faire en sorte que ce soit toi qui ait accès à mes pensées.
Que Relhnad lise en lui gênait Zibulinion. C'était par trop compromettant, l'inverse était en revanche tentant.
– Vous feriez ça ?
– Oui, du moment que nous trouvons un coin à l'abri des regards.
Il se repeigna dix fois et quitta l'appartement largement avant l'heure de son rendez-vous avec Relhnad. Il ne savait pas quelle illusion du professeur de sorts il allait trouver au pied de chez lui et il était impatient et anxieux à la fois de le voir.
Il attendit longtemps sur le bord du trottoir avant que Relhnad n'arrive sous son illusion masculine, proche de son apparence d'origine.
Zibulinion en fut content. Dalynaida cachait plus Relhnad. Là, au moins, sa voix restait la même.
– Bonjour. Je ne suis pas en retard ?
– Non.
– As-tu pu profiter de tes quelques jours de liberté ?
– Pas vraiment, l'ambiance est bizarre chez moi...
Elle l'était d'ailleurs aussi entre Relhnad et lui. Il y avait comme cette barrière entre eux, et ils se connaissaient si peu au fond... Mais il l'aimait.
– Y-a-t-il un square ou un parc dans le coin ? Ce sera plus agréable de discuter en se promenant.
Zibulinion hocha la tête et commença à avancer. Comme le silence s'installait entre eux, il s'inquiéta que Relhnad le trouve ennuyeux et sauta sur le premier sujet de conversation qui lui vint à l'esprit :
– Vous avez prévu quoi pour vos vacances, vous ?
– Je vais aider une amie fée des rêves qui a quelques cas difficiles parmi ses patients. Je compte également m'offrir quelques grasses matinées à bouquiner et me balader en forêt.
Une amie, des lectures, des promenades... Allait-il seulement lui accorder une pensée ?
– Qu'est-ce qui te rend si triste, Zibu ?
Le diminutif prit l'adolescent au dépourvu. Il rougit et bafouilla une suite de mots sans sens.
– Je conçois que ce qui est à venir te pèse, mais l'instant présent n'a-t-il aucune grâce à tes yeux ?
– Si... Mais...
Comment exprimer ses peurs et ses doutes ? Avouer qu'il s'était confié à son ami Waltharan, sa crainte de ne pas être aimé, son expérience de la sorcellerie... Il ne voulait perdre l'amour de Relhnad à aucun prix alors même qu'il n'arrivait pas à y croire.
– Sauf si tu m'autorises à user de magie, je ne vais pas pouvoir deviner.
– Quel sort utiliseriez-vous ? demanda Zibulinion, autant par curiosité que pour retarder le moment de révéler ce qui le tracassait.
– Il y a celui pour lire dans les pensées d'autrui ou bien celui pour ressentir les mêmes sentiments et sensations.
Ils entrèrent dans le square où il n'y avait presque personne. C'était dimanche, mais le ciel était gris et le temps encore bien froid en ce dernier mois d'hiver.
Relhnad reprit :
– Si tu préfères, je peux faire en sorte que ce soit toi qui ait accès à mes pensées.
Que Relhnad lise en lui gênait Zibulinion. C'était par trop compromettant, l'inverse était en revanche tentant.
– Vous feriez ça ?
– Oui, du moment que nous trouvons un coin à l'abri des regards.
2 commentaires:
Whaou trop bien ce nouvel épisode, merci ^o^
Enfin le fameux rendez-vous a lieu, j'ai hâte de voir ce que Zibu va lire dans les pensées de son prof chéri ^^
Vivement la suite XD
Suite et fin du rendez-vous demain ! :)
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