– Je crois que ce n’est pas ma journée, ajouta Beckett avec un soupir.
Cette déclaration jointe à son air éploré poussa Al à réagir :
– Tu sais, tout invisible que je sois, je suis un homme et toi aussi. Or, nous étions bien partis pour coucher ensemble. Tu vois où le bât blesse?
Beckett se frotta l’arrière du crâne, ébouriffant au passage ses cheveux bruns.
– Non. Nous étions chacun en train de donner à l’autre ce qu’il cherchait. Du sexe. De l’amour.
– Que ce soit homosexuel ne te dérange pas ? insista Al comme l’adolescent ne semblait pas comprendre, allant même jusqu’à parler d’amour alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer.
– Ah. C’est vrai. Cela ne m’a pas empêché d’adorer sentir vos lèvres contre les miennes.
Beckett acceptait les choses avec une simplicité déconcertante. C’était d’ailleurs sans doute pour cela qu’il lui avait couru après dans le parc. Une personne invisible lui avait parlé. Point à la ligne.
– Nous sommes des étrangers l’un pour l’autre, objecta encore Al.
– Oui, vous avez raison. Nous devrions apprendre à nous connaître avant d’aller plus loin, afin de démarrer notre couple sur des bases saines.
Al demeura bouche bée. Beckett était tout bonnement incroyable. Il avait d’abord cru qu’il était sa Félicité, il avait ensuite tranquillement suivi une créature invisible jusqu’à son logis, enfin il avait admis avoir aimé être embrassé par un autre homme et osé parler d’amour entre eux. L’adolescent était naïf et simple, le genre à se faire avoir sans cesse par les autres, comme avec cette fille qui l’avait laissé poireauter dans le parc. Il apparut soudain à Al qu’il avait observé Beckett pendant une bonne heure, depuis le moment où il s’était assis sur le banc avec son bouquet. Dès le début, l’adolescent avait accroché son regard, quelque chose dans sa posture, dans son visage qui laissait transparaître toutes ses émotions, dans son obstination à rester alors qu’il devenait de plus en plus évident que celle qu’il attendait, ne viendrait pas. A postériori, Al se rendait compte que l’adolescent lui avait plu de suite. C’était pour ça qu’il lui avait adressé la parole malgré sa maladie d’invisibilité, qu’il l’avait invité et finalement embrassé. Al s’approcha à nouveau du fauteuil et caressa la joue de Beckett qui lui captura aussitôt la main.
– Je vous ai, je ne vous lâche plus ! s’exclama l'adolescent d’un ton joyeux.
Cette déclaration jointe à son air éploré poussa Al à réagir :
– Tu sais, tout invisible que je sois, je suis un homme et toi aussi. Or, nous étions bien partis pour coucher ensemble. Tu vois où le bât blesse?
Beckett se frotta l’arrière du crâne, ébouriffant au passage ses cheveux bruns.
– Non. Nous étions chacun en train de donner à l’autre ce qu’il cherchait. Du sexe. De l’amour.
– Que ce soit homosexuel ne te dérange pas ? insista Al comme l’adolescent ne semblait pas comprendre, allant même jusqu’à parler d’amour alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer.
– Ah. C’est vrai. Cela ne m’a pas empêché d’adorer sentir vos lèvres contre les miennes.
Beckett acceptait les choses avec une simplicité déconcertante. C’était d’ailleurs sans doute pour cela qu’il lui avait couru après dans le parc. Une personne invisible lui avait parlé. Point à la ligne.
– Nous sommes des étrangers l’un pour l’autre, objecta encore Al.
– Oui, vous avez raison. Nous devrions apprendre à nous connaître avant d’aller plus loin, afin de démarrer notre couple sur des bases saines.
Al demeura bouche bée. Beckett était tout bonnement incroyable. Il avait d’abord cru qu’il était sa Félicité, il avait ensuite tranquillement suivi une créature invisible jusqu’à son logis, enfin il avait admis avoir aimé être embrassé par un autre homme et osé parler d’amour entre eux. L’adolescent était naïf et simple, le genre à se faire avoir sans cesse par les autres, comme avec cette fille qui l’avait laissé poireauter dans le parc. Il apparut soudain à Al qu’il avait observé Beckett pendant une bonne heure, depuis le moment où il s’était assis sur le banc avec son bouquet. Dès le début, l’adolescent avait accroché son regard, quelque chose dans sa posture, dans son visage qui laissait transparaître toutes ses émotions, dans son obstination à rester alors qu’il devenait de plus en plus évident que celle qu’il attendait, ne viendrait pas. A postériori, Al se rendait compte que l’adolescent lui avait plu de suite. C’était pour ça qu’il lui avait adressé la parole malgré sa maladie d’invisibilité, qu’il l’avait invité et finalement embrassé. Al s’approcha à nouveau du fauteuil et caressa la joue de Beckett qui lui captura aussitôt la main.
– Je vous ai, je ne vous lâche plus ! s’exclama l'adolescent d’un ton joyeux.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode, décidément l'histoire me plait énormément tellement les deux héros sont mignons ^^
J'adore ton univers,vivement la suite \^o^/
Ah cette suite est mignonne! ^_^
Beckett est simple mais saisi sa chance en même tps! xD
Al' quant à lui est déjà amoureux je pense! lol
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