Lykandré ravala sa colère et continua à avancer, suivant le dresseur hors de la salle où étaient enfermés les andromorphes. Dans le couloir bleuâtre, il trébucha, tomba et voulut reprendre la marche à quatre pattes, mais le dresseur tira sur sa chaîne pour l'obliger à se relever.
– Tu ressembles à un homme, alors comporte-toi comme tel.
– Malgré mon apparence, je suis un loup, grommela Lykandré.
– Peu importe. Réserve le quatre pattes à ta forme animale. OK ?
A pas lents, l'homme loup recommença à marcher jusqu'à que le dresseur le fasse entrer dans une pièce aux murs blancs rayés de noirs qui contenait un bureau en cèdre et trois chaises métalliques.
– Assieds-toi là, ordonna le dresseur à Lykandré en lui désignant un des sièges.
L'homme loup s'approcha et posa ses fesses dessus comme il avait appris au laboratoire du docteur Nakahira. Le dresseur fixa alors la chaîne sur un crochet dans le sol, sous la chaise, puis s'installa en face de Lykandré, de l'autre côté du bureau. Là, il ouvrit un ordinateur portable et tapota quelques instants avant de tourner l'écran vers l'homme loup.
– J'ai lancé une liste de lecture contenant cinq extraits représentatifs de ce que filme M.Ritahoro.
Sur l'ordinateur, Lykandré vit un gros serpent s'insinuer en se tortillant entre les cuisses d'une femme aux oreilles de chat qui gémissait. Puis, l'image disparut pour laisser place à un homme à la crinière chevaline qui fourrait son pénis dans le cul d'un homme mouton que Lykandré reconnut - c'était celui qui avait bien voulu lui parler. La bouche de l'ovin haletait, mais ses grands yeux noirs étaient emplis de tristesse. L'image changea encore. Un coq et un roquet se battaient avec acharnement à coups de bec et griffes pour l'un, et de crocs pour l'autre. Le coq creva l'œil droit du chien et il y eut un fondu au noir. Cette fois, un type, un couteau à la main, entaillait le corps ensanglantée d'une femme renard qui hurlait tandis que l'homme chevalin déjà vu avec le mouton, la besognait. C'était l'extrait vidéo le plus horrible. Lykandré avait dépecé bien des créatures pour se nourrir, mais ici, il n'était pas question de manger la renarde andromorphe, juste de la faire souffrir. Finalement, des hommes en blouse apparurent : ils étaient penchés sur un andromorphe mort dont le corps était recouvert d'écailles rouges. Enfin, l'écran devint tout noir. C'était fini et c'était tant mieux, car ce mélange de cruauté et de perversion était dur à regarder. Tout cela ne faisait que renforcer la piètre opinion qu'avait Lykandré des humains.
– Tu ressembles à un homme, alors comporte-toi comme tel.
– Malgré mon apparence, je suis un loup, grommela Lykandré.
– Peu importe. Réserve le quatre pattes à ta forme animale. OK ?
A pas lents, l'homme loup recommença à marcher jusqu'à que le dresseur le fasse entrer dans une pièce aux murs blancs rayés de noirs qui contenait un bureau en cèdre et trois chaises métalliques.
– Assieds-toi là, ordonna le dresseur à Lykandré en lui désignant un des sièges.
L'homme loup s'approcha et posa ses fesses dessus comme il avait appris au laboratoire du docteur Nakahira. Le dresseur fixa alors la chaîne sur un crochet dans le sol, sous la chaise, puis s'installa en face de Lykandré, de l'autre côté du bureau. Là, il ouvrit un ordinateur portable et tapota quelques instants avant de tourner l'écran vers l'homme loup.
– J'ai lancé une liste de lecture contenant cinq extraits représentatifs de ce que filme M.Ritahoro.
Sur l'ordinateur, Lykandré vit un gros serpent s'insinuer en se tortillant entre les cuisses d'une femme aux oreilles de chat qui gémissait. Puis, l'image disparut pour laisser place à un homme à la crinière chevaline qui fourrait son pénis dans le cul d'un homme mouton que Lykandré reconnut - c'était celui qui avait bien voulu lui parler. La bouche de l'ovin haletait, mais ses grands yeux noirs étaient emplis de tristesse. L'image changea encore. Un coq et un roquet se battaient avec acharnement à coups de bec et griffes pour l'un, et de crocs pour l'autre. Le coq creva l'œil droit du chien et il y eut un fondu au noir. Cette fois, un type, un couteau à la main, entaillait le corps ensanglantée d'une femme renard qui hurlait tandis que l'homme chevalin déjà vu avec le mouton, la besognait. C'était l'extrait vidéo le plus horrible. Lykandré avait dépecé bien des créatures pour se nourrir, mais ici, il n'était pas question de manger la renarde andromorphe, juste de la faire souffrir. Finalement, des hommes en blouse apparurent : ils étaient penchés sur un andromorphe mort dont le corps était recouvert d'écailles rouges. Enfin, l'écran devint tout noir. C'était fini et c'était tant mieux, car ce mélange de cruauté et de perversion était dur à regarder. Tout cela ne faisait que renforcer la piètre opinion qu'avait Lykandré des humains.
6 commentaires:
Whaou quel épisode O__O Merci il est génial, j'en tremble pour Lykandré
Finalement le laboratoire était pas si mal ^^'
J'ai hâte de lire la suite :]
Vous aviez raison toutes les 3 pour les films.
Il va falloir que je me débrouille pour ne pas être toujours aussi prévisible...
En même temps, cela aurait été bizarre si les films avaient été des documentaires animaliers ou encore des images toutes mimi de lapins et d'agneaux gambadant dans la nature...
puis tu nous avais prévenu que ca alait etre pire =S
je sens qu'il va en baver ...
Merci pour l'épisode, c'est toujours aussi genial =D
Aaaaaaaaaaaaaah Je le savais que c'était des films pas catholiques. Là c'est purement et simplement montrer que les humains ne sont pas des animaux, mais bien pire que cela, je suis sûr que même les traités de démons ou de monstres est encore trop doux.
J'ai pitié pour Lykandré, mais je plains tous les autres aussi. Ils n'ont rien demandé...
Que quelqu'un vient les aidées. Tient une phrase que j'ai déjà dites, il y a quelques temps...
Cela m'a fait penser aux extraits vidéos que l'on montre au héros d'Orange Mécanique. Flippant !
OKAY !!! Alors là ! Moi qui m’attendais à un cinéaste qui, malgré son côté veule et vil avait du goût en matière de réalisation, il fallait que ce soit un réalisateur de porno !
Purée, j’avoue que j’en reste presque sur le cul, presque. Le nombre de chose et de scénario loufoque que l’on peut faire avec ces andromorphes, suffirait à catapulter de simples courts métrages en tête du « box office » et ce mec, il tourne des pornos ! Je suis sidérée !
Ce n’est pas que je critique, bien au contraire, ton « sadisme » grimpe d’un échelon dans mon estime lol. J’adore (ahem, suis-je normale « d’adorer » le sort réservé à ce pauvre Lykan, qui va bien être obligé de forniquer hors de sa période de chaleur… ?°) Ha là là, c’est de plus en plus addictif.
Je suppose qu’il n’y a aucun risque avec les femelles du moment que le mâle n’est pas de la même espèce… Les possibilités de rendre ça encore plus pervers sont énormes. Tout le monde va en avoir pour son compte à ce stade ! Le mec qui fantasme sur les tentacules (pour peu qu’il y ait un andromorphe « pieuvre ». Le gars qui a un penchant zoophile, pour peu que le partenaire se métamorphose sans crier gare pendant l’acte… Le mec qui le tripe des oreilles de chat (les nékomimi-addicts) ou encore le tripe des queues en fourure, ou bien la nympho rêvant du cheval…
Ne fuis pas ! Je ne suis pas une perverse… (Ahem, j’écris de la perversité, mais je n’en suis pas une.) Comment ça, je m’enfonce ?
Anyway, chapitre super « sympa »… Heureusement que je commence à lire cette fiction alors qu’elle est finie. Sinon la frustration de l’attente et la taille « réduite » des chapitres m’auraient fait déprimer comme une épave sous-marine !!
Et effectivement comme je m’y attendais, l’animosité de ce cher Lykan envers l’espèce humaine, n’est pas prête de s’estomper. La morale dans cette histoire pour Lykandré c’est qu’on croit que c’est toujours mieux ailleurs (cette histoire de la pelouse du voisin qu’est toujours plus verte) et on occulte bien trop souvent qu’il y a aussi PIRE. L’appart de Blake ressemble soudain à un paradis, tout d’un coup, né ?
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