– Tu ne veux pas te laver le reste tout seul ?
– Oh non, c'est si agréable de se faire savonner.
Demian souriait en effet depuis à tout à l'heure. Léo blêmit. L'adolescent ne craignait pas qu'un homme touche ses parties intimes, mais criait quand une femme le faisait, cela devait signifier que...
– Pourquoi as-tu réagi ainsi quand Fanny t'a effleuré tout à l'heure ?
Le sourire de Demian disparut.
– C'est dégoutant... commença l'adolescent.
Il frissonna et se rappela avec horreur la première fois que Mme Boulgs était venue le retrouver dans sa chambre, cinq jours après la disparition de Youri. Elle avait grommelé « Avec ton pied, tu n'es qu'une bouche inutile à nourrir ! Même ton frère t'a abandonné, bon à rien ! Je vais te trouver de quoi t'occuper moi. » Il avait essayé de se débattre, mais les doigts de la femme de l'aubergiste s'étaient refermés sur son sexe. Elle s'était servie de lui comme d'un jouet. Après cela, elle était revenue régulièrement, l'obligeant à la supplier de lui donner à manger. Il se revit entre ses cuisses, glissant sa langue dans la chair infâme de cette femme. La sueur, les cris... La main de Léo qui caressait ses cheveux interrompit le fil de ses souvenirs.
– C'est la femme de l'aubergiste qui...? Ah, désolé, je ne te le redemanderai plus. Il faut juste que tu saches que toutes les femmes ne sont pas comme ça.
La mort dans l'âme, Léo passa le savon sur les fesses de Demian, glissa sa main entre celles-ci pour le laver. Il toucha à peine le pénis de l'adolescent. Puis vite, vite, il passa au rinçage en lui déversant de l'eau tiède sur la tête. Il le sortit ensuite du bain et l'enveloppa au plus vite dans une serviette. Demian, les cheveux mouillés, le visage frais était encore plus adorable qu'auparavant. Léo secoua la tête pour chasser toutes pensées incongrues. Il le sécha avec vigueur, puis lui donna l'une de ses tuniques en guise de tenue de nuit. Le gamin flottait littéralement dedans, mais au moins, il n'était plus tout nu ! Léo le souleva comme s'il était une princesse et se dirigea vers les escaliers. Il le conduisit jusqu'à une chambre vide. D'une main, il ouvrit les draps, puis il déposa le gamin et le borda.
– Merci de vous être occupé si bien de moi.
– De rien. Dors bien.
Il était si mignon que Léo ne résista pas à la tentation de l'embrasser sur le front. Il sortit ensuite de la pièce et partit faire un brin de toilette.
N'ayant guère l'énergie de se laver complètement, il se contenta de verser un seau d'eau froide sur le corps, puis il se frictionna et remonta à l'étage, vêtu une serviette ceinte à la taille. Demian attendait en haut de l'escalier, assis sur la première marche.
– Oh non, c'est si agréable de se faire savonner.
Demian souriait en effet depuis à tout à l'heure. Léo blêmit. L'adolescent ne craignait pas qu'un homme touche ses parties intimes, mais criait quand une femme le faisait, cela devait signifier que...
– Pourquoi as-tu réagi ainsi quand Fanny t'a effleuré tout à l'heure ?
Le sourire de Demian disparut.
– C'est dégoutant... commença l'adolescent.
Il frissonna et se rappela avec horreur la première fois que Mme Boulgs était venue le retrouver dans sa chambre, cinq jours après la disparition de Youri. Elle avait grommelé « Avec ton pied, tu n'es qu'une bouche inutile à nourrir ! Même ton frère t'a abandonné, bon à rien ! Je vais te trouver de quoi t'occuper moi. » Il avait essayé de se débattre, mais les doigts de la femme de l'aubergiste s'étaient refermés sur son sexe. Elle s'était servie de lui comme d'un jouet. Après cela, elle était revenue régulièrement, l'obligeant à la supplier de lui donner à manger. Il se revit entre ses cuisses, glissant sa langue dans la chair infâme de cette femme. La sueur, les cris... La main de Léo qui caressait ses cheveux interrompit le fil de ses souvenirs.
– C'est la femme de l'aubergiste qui...? Ah, désolé, je ne te le redemanderai plus. Il faut juste que tu saches que toutes les femmes ne sont pas comme ça.
La mort dans l'âme, Léo passa le savon sur les fesses de Demian, glissa sa main entre celles-ci pour le laver. Il toucha à peine le pénis de l'adolescent. Puis vite, vite, il passa au rinçage en lui déversant de l'eau tiède sur la tête. Il le sortit ensuite du bain et l'enveloppa au plus vite dans une serviette. Demian, les cheveux mouillés, le visage frais était encore plus adorable qu'auparavant. Léo secoua la tête pour chasser toutes pensées incongrues. Il le sécha avec vigueur, puis lui donna l'une de ses tuniques en guise de tenue de nuit. Le gamin flottait littéralement dedans, mais au moins, il n'était plus tout nu ! Léo le souleva comme s'il était une princesse et se dirigea vers les escaliers. Il le conduisit jusqu'à une chambre vide. D'une main, il ouvrit les draps, puis il déposa le gamin et le borda.
– Merci de vous être occupé si bien de moi.
– De rien. Dors bien.
Il était si mignon que Léo ne résista pas à la tentation de l'embrasser sur le front. Il sortit ensuite de la pièce et partit faire un brin de toilette.
N'ayant guère l'énergie de se laver complètement, il se contenta de verser un seau d'eau froide sur le corps, puis il se frictionna et remonta à l'étage, vêtu une serviette ceinte à la taille. Demian attendait en haut de l'escalier, assis sur la première marche.
4 commentaires:
C'est de la torture mentale cet épisode lol Léo va-t-il résister à ce joli minois? ^_____^
Remarque ça serait bien comme ça les deux frères seraient casés lol
Vivement la suite :)
Les deux frères casés, c'est vite dit... Après tout, rien n'est fait ! :)
Bizarrement, je suis sure que dans un coin de ta tete, tout est fait...
J'attend la suite avec impatience... Bonne continuation!
Tu as raison, quasiment tout est déjà décidé dans ma tête... :)
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