– Vous dîtes cela, mais vous allez repartir sans rien me laisser, grogna la femme.
Léo sortit sa bourse et posa sur le comptoir une dizaine de pièces de cuivre.
– Pour le voir. La suite après.
– Bon. Suivez-moi !
Elle se mit à monter à l'étage. L'escalier était sombre, sale et étroit. Léo qui gardait la tête baissée pour ne pas se cogner aperçut un gros rat noir qui disparaissait dans un trou du mur à leur approche. Enfin, ils arrivèrent sous les toits.
– C'est ici, dit la femme et sans même frapper, elle entra.
Quelle femme sans gêne, songea Léo.
– Demian! Tu as de la visite ! s'écria-t-elle d'une voix désagréable.
Léo la suivit dans la pièce et vit Demian. Il était assis sur le bord du lit, ses pieds ne touchant pas le sol. Il était nu. Des vêtements étaient posés sur le lit. Sans doute allait-il se changer avant leur irruption dans la chambre. Si Léo l'avait vu habillé, il lui aurait donné douze ans à peine, mais ses parties génitales révélaient un développement bien plus avancé. Demian les recouvrit dès qu'il fut remis de sa surprise. Leurs regards se croisèrent et Léo eut un choc en voyant la couleur des yeux du frère de Youri : ils étaient d'un bleu extrêmement pâle, pur comme le cristal.
– Qui est-ce ? demanda timidement Demian à la femme sans quitter Léo des yeux.
– J'sais pas. Il vient te chercher, dit la femme. Je veux mon argent, ajouta-t-elle à l'intention de Léo.
Vu la façon dont elle présentait les choses, on aurait dit qu'il achetait le pauvre enfant.
– Je viens de la part de ton frère.
– Youri !? s'écria Demian avec bonheur.
Il était donc encore en vie ? Demian savait que Youri ne l'aurait jamais abandonné, aussi en ne le voyant pas revenir, il avait craint qu'il lui soit arrivé quelque chose.
– Les efforts de ton frère ont été récompensés.
Léo n'en dit pas plus. Il n'était pas nécessaire que la femme de l'aubergiste en sache trop.
– Vous m'emmenez où ?
– Rejoindre ton frère.
Pouvait-il faire confiance à l'étranger ? Demian sentait qu'il n'avait pas trop le choix. De toute façon, rester avec la femme de l'aubergiste serait cent fois pire. Il lui lança un coup d'œil effrayé. Visiblement cette dernière s'impatientait.
– Payez-moi, il faut que je retourne en salle.
Léo l'ignora superbement.
– Habille-toi, Demian. As-tu des affaires à emporter ?
– Tout ce qui est ici est à moi, glapit la femme.
– Juste le balluchon qui est dans le coffre. C'est tout ce que l'on possède véritablement, mon frère et moi.
– Les vêtements viennent aussi de moi !
– A l'exception de la tunique rouge, répliqua Demian qui se voyait mal suivre l'étranger nu comme un vers.
Mme Boulgs le gifla alors que l'homme était penché sur le coffre pour y récupérer le balluchon. Ce dernier se retourna vivement. Demian se tenait la joue ; la femme avait de nouveau la main levée.
– Ça suffit ! s'exclama Léo.
Léo sortit sa bourse et posa sur le comptoir une dizaine de pièces de cuivre.
– Pour le voir. La suite après.
– Bon. Suivez-moi !
Elle se mit à monter à l'étage. L'escalier était sombre, sale et étroit. Léo qui gardait la tête baissée pour ne pas se cogner aperçut un gros rat noir qui disparaissait dans un trou du mur à leur approche. Enfin, ils arrivèrent sous les toits.
– C'est ici, dit la femme et sans même frapper, elle entra.
Quelle femme sans gêne, songea Léo.
– Demian! Tu as de la visite ! s'écria-t-elle d'une voix désagréable.
Léo la suivit dans la pièce et vit Demian. Il était assis sur le bord du lit, ses pieds ne touchant pas le sol. Il était nu. Des vêtements étaient posés sur le lit. Sans doute allait-il se changer avant leur irruption dans la chambre. Si Léo l'avait vu habillé, il lui aurait donné douze ans à peine, mais ses parties génitales révélaient un développement bien plus avancé. Demian les recouvrit dès qu'il fut remis de sa surprise. Leurs regards se croisèrent et Léo eut un choc en voyant la couleur des yeux du frère de Youri : ils étaient d'un bleu extrêmement pâle, pur comme le cristal.
– Qui est-ce ? demanda timidement Demian à la femme sans quitter Léo des yeux.
– J'sais pas. Il vient te chercher, dit la femme. Je veux mon argent, ajouta-t-elle à l'intention de Léo.
Vu la façon dont elle présentait les choses, on aurait dit qu'il achetait le pauvre enfant.
– Je viens de la part de ton frère.
– Youri !? s'écria Demian avec bonheur.
Il était donc encore en vie ? Demian savait que Youri ne l'aurait jamais abandonné, aussi en ne le voyant pas revenir, il avait craint qu'il lui soit arrivé quelque chose.
– Les efforts de ton frère ont été récompensés.
Léo n'en dit pas plus. Il n'était pas nécessaire que la femme de l'aubergiste en sache trop.
– Vous m'emmenez où ?
– Rejoindre ton frère.
Pouvait-il faire confiance à l'étranger ? Demian sentait qu'il n'avait pas trop le choix. De toute façon, rester avec la femme de l'aubergiste serait cent fois pire. Il lui lança un coup d'œil effrayé. Visiblement cette dernière s'impatientait.
– Payez-moi, il faut que je retourne en salle.
Léo l'ignora superbement.
– Habille-toi, Demian. As-tu des affaires à emporter ?
– Tout ce qui est ici est à moi, glapit la femme.
– Juste le balluchon qui est dans le coffre. C'est tout ce que l'on possède véritablement, mon frère et moi.
– Les vêtements viennent aussi de moi !
– A l'exception de la tunique rouge, répliqua Demian qui se voyait mal suivre l'étranger nu comme un vers.
Mme Boulgs le gifla alors que l'homme était penché sur le coffre pour y récupérer le balluchon. Ce dernier se retourna vivement. Demian se tenait la joue ; la femme avait de nouveau la main levée.
– Ça suffit ! s'exclama Léo.
1 commentaire:
Ahhhh je craque définitivement pour Léo *____*
Quel homme viril ^___^ Déjà que je l'aimais beaucoup avant mais là je suis en adoration lol
J'attends de voir la suite de cette rencontre avec impatience ^^
Bon courage à toi :)
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