– Merci d'avoir veillé sur lui, Mell.
– Je suis au service de son Altesse.
– Comment te sens-tu, Youri ? demanda le prince.
Youri déglutit, tout semblait si vrai...
– Un peu perdu. J'ai du mal à croire que tu es... que vous êtes...
Aldrick lui adressa un sourire resplendissant. Ses yeux outremer se mariaient divinement bien avec ses cheveux bleus.
– Oui, je comprends ton choc. Refaisons les présentations. Je suis Aldrick, septième du nom. Et toi, tu es désormais mon Suivant. Du moins, tu le seras dès que tu pourras quitter ce lit et participer à la petite cérémonie qu'il faut faire selon l'usage.
Youri resta bouche bée. L'homme aux longs cheveux noirs intervint :
– Il faudrait d'ailleurs la faire au plus vite afin d'entériner votre choix.
– Je sais bien, cher Rudolf, mais je doute que Mell accepte de laisser Youri sortir du lit avant au moins deux jours.
– Cela ne serait en effet pas raisonnable, approuva le prêtre.
Le dit Rudolf soupira, puis, l'air légèrement embarrassé, il demanda à Mell :
– Pourrais-je vous demander d'aller ausculter mon époux ? Il a une mauvaise toux depuis hier soir...
Une ombre passa sur le visage du prêtre.
– Je suis désolé d'apprendre que mon fils se porte mal. Si sa Majesté accepte que je quitte momentanément le chevet de son Suivant, j'irais bien sûr volontiers le soigner.
– Youri étant hors de danger, cela ne me pose aucun problème. Je suis désolé d'apprendre que ton époux est malade, Rudolf. Remarque j'aurai pu m'en douter, tu es aujourd'hui, encore plus à cheval sur les principes que jamais...
Youri se pinça discrètement l'intérieur de la paume de la main. Non, il ne rêvait pas. Il ferma les yeux, les rouvrit : le décor n'avait pas changé et les trois hommes étaient toujours là, en train de discuter. Il était possiblement devenu fou. Peut-être que les trois hommes présents étaient en réalité Demian, M.Boulg et un prêtre de l'asile... S'il avait perdu la tête, qu'est-ce que son frère allait devenir ? Le jeune homme inspira à fond. Le prêtre se détourna de ses interlocuteurs et lui jeta un coup d'œil inquiet.
– Je crois qu'il faudrait mieux laisser le blessé se reposer au calme, déclara-t-il.
– Je vais retourner auprès du représentant des Commerçants, mais je reviendrai dans l'après-midi.
– Je doute que vous en ayez le temps, votre Altesse. Outre vos tâches habituelles, des rumeurs persistantes près de la frontière d'Equilia nécessitent votre attention. Sans compter que nous avons enfin des informations sur les commanditaires des attentats à votre vie.
– Bien, bien...
Aldrick et Rudolf s'éloignèrent et sortirent de la chambre. Le prêtre Mell vérifia le bandage, puis s'éclipsa à son tour, laissant Youri seul avec son incrédulité.
– Je suis au service de son Altesse.
– Comment te sens-tu, Youri ? demanda le prince.
Youri déglutit, tout semblait si vrai...
– Un peu perdu. J'ai du mal à croire que tu es... que vous êtes...
Aldrick lui adressa un sourire resplendissant. Ses yeux outremer se mariaient divinement bien avec ses cheveux bleus.
– Oui, je comprends ton choc. Refaisons les présentations. Je suis Aldrick, septième du nom. Et toi, tu es désormais mon Suivant. Du moins, tu le seras dès que tu pourras quitter ce lit et participer à la petite cérémonie qu'il faut faire selon l'usage.
Youri resta bouche bée. L'homme aux longs cheveux noirs intervint :
– Il faudrait d'ailleurs la faire au plus vite afin d'entériner votre choix.
– Je sais bien, cher Rudolf, mais je doute que Mell accepte de laisser Youri sortir du lit avant au moins deux jours.
– Cela ne serait en effet pas raisonnable, approuva le prêtre.
Le dit Rudolf soupira, puis, l'air légèrement embarrassé, il demanda à Mell :
– Pourrais-je vous demander d'aller ausculter mon époux ? Il a une mauvaise toux depuis hier soir...
Une ombre passa sur le visage du prêtre.
– Je suis désolé d'apprendre que mon fils se porte mal. Si sa Majesté accepte que je quitte momentanément le chevet de son Suivant, j'irais bien sûr volontiers le soigner.
– Youri étant hors de danger, cela ne me pose aucun problème. Je suis désolé d'apprendre que ton époux est malade, Rudolf. Remarque j'aurai pu m'en douter, tu es aujourd'hui, encore plus à cheval sur les principes que jamais...
Youri se pinça discrètement l'intérieur de la paume de la main. Non, il ne rêvait pas. Il ferma les yeux, les rouvrit : le décor n'avait pas changé et les trois hommes étaient toujours là, en train de discuter. Il était possiblement devenu fou. Peut-être que les trois hommes présents étaient en réalité Demian, M.Boulg et un prêtre de l'asile... S'il avait perdu la tête, qu'est-ce que son frère allait devenir ? Le jeune homme inspira à fond. Le prêtre se détourna de ses interlocuteurs et lui jeta un coup d'œil inquiet.
– Je crois qu'il faudrait mieux laisser le blessé se reposer au calme, déclara-t-il.
– Je vais retourner auprès du représentant des Commerçants, mais je reviendrai dans l'après-midi.
– Je doute que vous en ayez le temps, votre Altesse. Outre vos tâches habituelles, des rumeurs persistantes près de la frontière d'Equilia nécessitent votre attention. Sans compter que nous avons enfin des informations sur les commanditaires des attentats à votre vie.
– Bien, bien...
Aldrick et Rudolf s'éloignèrent et sortirent de la chambre. Le prêtre Mell vérifia le bandage, puis s'éclipsa à son tour, laissant Youri seul avec son incrédulité.
2 commentaires:
Pauvre Youri qui croit être devenu fou ^^'
J'espère que l'époux de Rudolf va aller mieux, il ne faudrait tout de même pas qu'il nous quitte précipitamment hein?
Merci beaucoup pour cet épisode surtout en ce moment y'en a bien besoin, le moral des troupes est au plus bas.
Heureusement qu'il y a ton histoire pour s'évader cela donne du baume au cœur :)
Je suis désolée d'apprendre que ton moral est bas. Tant mieux si mon histoire t'aide un peu à traverser ça !
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