– Je paye aussi pour la tenue qu'il emporte.
– Je veux 25 pièces d'argent en tout.
– Ne me faîtes pas croire que ça coûte si cher que ça un loyer d'un mois dans une mansarde, et un vêtement déjà usé qui tombe en loques.
– 25 pièces d'argent. Sinon, vous pouvez toujours rêver d'emmener le gamin. C'est une juste compensation pour les torts que son absence va me causer.
C'est sûr qu'une main d'œuvre quasi gratuite qui disparaissait, ça allait lui manquer.
– Je ne suis pas aussi riche que vous allez l'air de le croire.
Elle s'imaginait quoi au juste ? Qu'il avait l'intention de vendre les charmes du gamin au premier pervers venu ?
– 10 pièces d'argent, la dizaine d'avant n'est évidemment pas comprise.
Il proposait à la femme un peu moins de la moitié de la somme exigée. Mme Boulgs regarda le visage fermé de Léo et comprit que si elle se montrait trop exigeante, il partirait sans rien payer en embarquant le gosse.
– D'accord, grommela-t-elle.
Léo lui passa la bourse.
– Je vous laisse vérifier, dit-il en se tournant vers Demian.
Pendant le temps de la transaction ce dernier s'était complètement habillé. Il portait une tunique rouge élimée et un pantalon marron trop grand qui tenait grâce à un bout de corde. Il faisait pitié à voir.
– Prêt ?
Le gamin hocha la tête. Sans lâcher le balluchon, Léo attrapa Demian par la taille.
– Mets ton bras sur mon épaule et accroche-toi.
Demian mis une minute avant de réagir tellement il était surpris. Finalement, il glissa timidement son bras sur l'épaule de l'étranger et referma ses doigts sur la chemise. Ayant constaté que le gosse était bien calé, Léo quitta la pièce sous le regard un peu effaré de la femme de l'aubergiste. Quand ils revinrent dans la grande salle, un moment de silence se fit à la vue de l'étrange tableau que formait ce géant et le gamin qu'il portait. Demian rougit comme une tomate, embarrassé. A chaque fois que l'homme s'était baissé pour ne pas se prendre une poutre, Demian avait eu peur de se casser la figure, mais tous ces yeux posés sur eux était beaucoup plus effrayant Heureusement Léo ne perdit pas de temps et il sortit rapidement de l'auberge. Il traversa la cour et entra dans l'écurie. Orage était dans une stalle, mais il n'avait pas été dessellé et encore moins brossé. Si c'est ainsi que l'aubergiste s'occupait des montures de ses clients, pas étonnant que son auberge soit au trois quart vide ! En même temps cela arrangeait Léo qu'Orage ait encore sa selle, il pourrait ainsi quitter ce triste lieu au plus vite.
– Je veux 25 pièces d'argent en tout.
– Ne me faîtes pas croire que ça coûte si cher que ça un loyer d'un mois dans une mansarde, et un vêtement déjà usé qui tombe en loques.
– 25 pièces d'argent. Sinon, vous pouvez toujours rêver d'emmener le gamin. C'est une juste compensation pour les torts que son absence va me causer.
C'est sûr qu'une main d'œuvre quasi gratuite qui disparaissait, ça allait lui manquer.
– Je ne suis pas aussi riche que vous allez l'air de le croire.
Elle s'imaginait quoi au juste ? Qu'il avait l'intention de vendre les charmes du gamin au premier pervers venu ?
– 10 pièces d'argent, la dizaine d'avant n'est évidemment pas comprise.
Il proposait à la femme un peu moins de la moitié de la somme exigée. Mme Boulgs regarda le visage fermé de Léo et comprit que si elle se montrait trop exigeante, il partirait sans rien payer en embarquant le gosse.
– D'accord, grommela-t-elle.
Léo lui passa la bourse.
– Je vous laisse vérifier, dit-il en se tournant vers Demian.
Pendant le temps de la transaction ce dernier s'était complètement habillé. Il portait une tunique rouge élimée et un pantalon marron trop grand qui tenait grâce à un bout de corde. Il faisait pitié à voir.
– Prêt ?
Le gamin hocha la tête. Sans lâcher le balluchon, Léo attrapa Demian par la taille.
– Mets ton bras sur mon épaule et accroche-toi.
Demian mis une minute avant de réagir tellement il était surpris. Finalement, il glissa timidement son bras sur l'épaule de l'étranger et referma ses doigts sur la chemise. Ayant constaté que le gosse était bien calé, Léo quitta la pièce sous le regard un peu effaré de la femme de l'aubergiste. Quand ils revinrent dans la grande salle, un moment de silence se fit à la vue de l'étrange tableau que formait ce géant et le gamin qu'il portait. Demian rougit comme une tomate, embarrassé. A chaque fois que l'homme s'était baissé pour ne pas se prendre une poutre, Demian avait eu peur de se casser la figure, mais tous ces yeux posés sur eux était beaucoup plus effrayant Heureusement Léo ne perdit pas de temps et il sortit rapidement de l'auberge. Il traversa la cour et entra dans l'écurie. Orage était dans une stalle, mais il n'avait pas été dessellé et encore moins brossé. Si c'est ainsi que l'aubergiste s'occupait des montures de ses clients, pas étonnant que son auberge soit au trois quart vide ! En même temps cela arrangeait Léo qu'Orage ait encore sa selle, il pourrait ainsi quitter ce triste lieu au plus vite.
2 commentaires:
Enfin libre ^_____^ Ça y'est les deux orphelins vont pouvoir vivre une nouvelle vie lol
Tu as le don pour qu'on s'attache aux personnages, je ne pourrais pas dire lequel je préfère le plus ^^
Bon week-end et repose toi bien pour nous revenir en forme avec d'autres épisodes toujours aussi fabuleux :)
J'espère que les prochains épisodes te plairont également, Demian et Léo vont continuer à avoir la vedette durant toute la semaine prochaine. :)
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