– Je viendrai, ne t'en fais pas... J'essayerai de faire ce que je peux pour lui remonter le moral, mais ne devrait-il pas consulter un médecin...?
– Mon frère hait les psy. Bien sûr, il a été obligé d'en voir un après sa tentative de suicide... Il avait remonté la pente, mais il a été beaucoup secoué ces derniers mois... Et puis, comme je n'allais pas trop bien moi aussi pendant un moment... Bref, je veux juste qu'il ne passe pas trop de temps seul, qu'il n'ait pas le temps de ressasser de sombres pensées...
Mercredi en fin de matinée, Peter partit donc voir Clarence. Il ne fit que croiser Vicky, car cette dernière attendait qu'il arrive pour s'en aller. Clarence était clairement déprimé et n'avait visiblement pas la moindre envie de parler de quoique ce soit. Peter se résigna à monologuer, espérant que ce qu'il racontait, distrairait son ami. Assez vite, il aborda le sujet qui le préoccupait énormément en ce moment : son frère. Quand il finit par avouer qu'il enviait la relation entre Clarence et sa sœur, ce dernier réagit enfin :
– Notre relation n'est pas si merveilleuse que ça... Je déteste son interventionnisme.
– Mais elle agit en pensant à ton bien être, pas pour te faire suer...
Pas comme Nathan, quoi.
– C'est quand même pénible... murmura Clarence avant de retomber dans le silence.
Peter ne fut pas capable de reprendre le fil de son discours et, malgré lui, il jeta un coup d'œil aux poignets de son ami. Au droit, il y avait un large bracelet argenté, mais au gauche, rien ne masquait les cicatrices. Clarence sentit sans nul doute le regard de Peter, car il posa la main sur son poignet.
Il y eut comme un malaise. Peter se mordilla l'ongle du pouce, puis déclara finalement :
– Vicky se fait vraiment du soucis pour toi, tu sais.
– Et c'est pourquoi elle est en train de s'amuser avec Jack, rétorqua Clarence avec un brin d'amertume.
– Elle ne t'aurait pas laissé tout seul, si je n'étais pas venu.
– Je n'ai pas besoin d'être surveillé comme un bébé !
La véhémence de son ami surprit Peter.
– C'est possible, mais tu as l'air vraiment mal.
Clarence ne répondit pas, ce qui obligea Peter à poursuivre :
– Je suppose que ce n'est pas qu'à cause de Tom que tu te sens aussi triste... Si je peux t'aider d'une quelconque façon, dis-le moi, d'accord.
– C'est... je... ma vie... cela manque de sens. D'utilité.
– Personnellement, je suis bien content que tu sois là. Comme ami. Comme confident. Un peu comme un frère.
Cela lui était venu naturellement. Il sentait effectivement réellement proche de Clarence. Après cette déclaration, Clarence sortit quelque peu de son apathie. Comme il n'avait pas envie de parler, Peter n'insista pas et accepta sa proposition de jouer à des jeux vidéos. C'est ce qu'ils firent jusqu'au retour de Vicky. Cette dernière revint avec une idée extraordinaire qu'elle leur exposa avant même de les saluer : elle voulait organiser un repas dans une pizzeria ou une crêperie avec Jack, Clarence, Tom, Peter et elle !
– Mon frère hait les psy. Bien sûr, il a été obligé d'en voir un après sa tentative de suicide... Il avait remonté la pente, mais il a été beaucoup secoué ces derniers mois... Et puis, comme je n'allais pas trop bien moi aussi pendant un moment... Bref, je veux juste qu'il ne passe pas trop de temps seul, qu'il n'ait pas le temps de ressasser de sombres pensées...
Mercredi en fin de matinée, Peter partit donc voir Clarence. Il ne fit que croiser Vicky, car cette dernière attendait qu'il arrive pour s'en aller. Clarence était clairement déprimé et n'avait visiblement pas la moindre envie de parler de quoique ce soit. Peter se résigna à monologuer, espérant que ce qu'il racontait, distrairait son ami. Assez vite, il aborda le sujet qui le préoccupait énormément en ce moment : son frère. Quand il finit par avouer qu'il enviait la relation entre Clarence et sa sœur, ce dernier réagit enfin :
– Notre relation n'est pas si merveilleuse que ça... Je déteste son interventionnisme.
– Mais elle agit en pensant à ton bien être, pas pour te faire suer...
Pas comme Nathan, quoi.
– C'est quand même pénible... murmura Clarence avant de retomber dans le silence.
Peter ne fut pas capable de reprendre le fil de son discours et, malgré lui, il jeta un coup d'œil aux poignets de son ami. Au droit, il y avait un large bracelet argenté, mais au gauche, rien ne masquait les cicatrices. Clarence sentit sans nul doute le regard de Peter, car il posa la main sur son poignet.
Il y eut comme un malaise. Peter se mordilla l'ongle du pouce, puis déclara finalement :
– Vicky se fait vraiment du soucis pour toi, tu sais.
– Et c'est pourquoi elle est en train de s'amuser avec Jack, rétorqua Clarence avec un brin d'amertume.
– Elle ne t'aurait pas laissé tout seul, si je n'étais pas venu.
– Je n'ai pas besoin d'être surveillé comme un bébé !
La véhémence de son ami surprit Peter.
– C'est possible, mais tu as l'air vraiment mal.
Clarence ne répondit pas, ce qui obligea Peter à poursuivre :
– Je suppose que ce n'est pas qu'à cause de Tom que tu te sens aussi triste... Si je peux t'aider d'une quelconque façon, dis-le moi, d'accord.
– C'est... je... ma vie... cela manque de sens. D'utilité.
– Personnellement, je suis bien content que tu sois là. Comme ami. Comme confident. Un peu comme un frère.
Cela lui était venu naturellement. Il sentait effectivement réellement proche de Clarence. Après cette déclaration, Clarence sortit quelque peu de son apathie. Comme il n'avait pas envie de parler, Peter n'insista pas et accepta sa proposition de jouer à des jeux vidéos. C'est ce qu'ils firent jusqu'au retour de Vicky. Cette dernière revint avec une idée extraordinaire qu'elle leur exposa avant même de les saluer : elle voulait organiser un repas dans une pizzeria ou une crêperie avec Jack, Clarence, Tom, Peter et elle !
2 commentaires:
Oh oh un dîner avec tout nos protagoniste en prévision ^____^
Ça promet pour la suite des évènements lol
Vivement le prochain épisode :)
Oui, il va falloir se mettre à table... ! ;op
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