Peter grimaça tandis que la désertion de sa famille lui revenait à l'esprit. Il avait réussi à ne plus trop y penser en se focalisant entièrement sur sa recherche d'emploi, mais maintenant qu'il avait touché au but, la douleur revenait le hanter. Tu n'es qu'un dégénéré ! Est-ce que cela lui ferait toujours aussi mal de songer à ses parents et à leur rejet ? Peter coupa la télé. Impossible d'être captivé par les ridicules pantins qui s'agitaient dans le poste. Rien ne valait un bon livre. Il se rendit dans la chambre de Liam - leur chambre - et récupéra dans le rayon que lui avait libéré l'homme à la cicatrice, un de ses romans favoris : Tim de Colleen Mc Cullough. Cette histoire d'amour entre un bel adonis simplet et une dame d'un certain âge l'avait toujours beaucoup touché. Parfois, il s'amusait à imaginer que la vieille fille célibataire était un homme solitaire et grisonnant, tout en sachant que l'histoire se serait alors mal terminée... Il n'aurait pas pu épouser Tim et la sœur de ce dernier, soit-disant bien intentionnée aurait obtenu sa garde... Fichue famille ! Peter s'allongea sur le lit et entama la relecture de Tim.
Il était tellement immergé dans l'histoire qu'il n'entendit pas Liam rentrer. Ce fut la voix de Cassandra qui saluait son père, qui l'alerta. Peter glissa un marque-page dans son livre, puis rejoignit le père et la fille dans l'entrée. Liam avait passé un bras autour de l'épaule de l'adolescente qui avait la joue contre le torse de son père. Le jeune homme se sentit ému. Cela lui rappelait une scène de son enfance : Nathan entouré de son père et sa mère, chacun lui donnant la main. Il avait fait un pas pour les rejoindre, prêt à former un cercle avec eux, quand un regard noir de son frère l'avait arrêté. Il lui semblait être autant exclu aujourd'hui que par le passé. Au fond, peut-être était-ce son rôle. Comme pour le détromper, Liam lui sourit et lui dit :
– Tu es bien silencieux, dis-donc, ça va ?
Peter se força à paraître joyeux alors que son plaisir d'avoir obtenu la place de vendeur s'était évaporé :
– Oui, très bien. J'ai décroché le job ! Cette fois, c'est sûr !
– Excellente nouvelle ! On va fêter ça alors...
Cassandra quitta les bras de son père et déclara d'une voix accusatrice :
– Pourquoi tu ne me l'as pas dit quand je suis rentrée !?
De façon curieuse, ces mots dissipèrent la tristesse qui avait envahi Peter et s'est véritablement amusé qu'il déclara :
– Tu ne m'en as pas laissé le temps, tu t'es précipitée dans ta chambre.
L'adolescente fronça le nez et les sourcils, puis se tourna vers son père :
– On devrait acheter des sushis pour fêter ça, je me porte volontaire pour aller les chercher.
Cassandra adorait les sushis et ne perdait jamais une occasion d'en manger. Sans même attendre la réponse de son père, elle se mit à enfiler ses chaussures. Liam ne se fit pas trop prier et fila un gros billet à sa fille qui le gratifia d'un éblouissant sourire.
– Merci papa ! Allez, je file.
Avant que la porte ne se referme complètement sur elle, l'adolescente passa la tête dans l'entrebâillement et lança sur le ton de la plaisanterie :
– Ne faites pas de bêtises pendant mon absence !
Peter et Liam échangèrent un regard. Cette phrase ressemblait étrangement à une invitation.
– Tu es bien silencieux, dis-donc, ça va ?
Peter se força à paraître joyeux alors que son plaisir d'avoir obtenu la place de vendeur s'était évaporé :
– Oui, très bien. J'ai décroché le job ! Cette fois, c'est sûr !
– Excellente nouvelle ! On va fêter ça alors...
Cassandra quitta les bras de son père et déclara d'une voix accusatrice :
– Pourquoi tu ne me l'as pas dit quand je suis rentrée !?
De façon curieuse, ces mots dissipèrent la tristesse qui avait envahi Peter et s'est véritablement amusé qu'il déclara :
– Tu ne m'en as pas laissé le temps, tu t'es précipitée dans ta chambre.
L'adolescente fronça le nez et les sourcils, puis se tourna vers son père :
– On devrait acheter des sushis pour fêter ça, je me porte volontaire pour aller les chercher.
Cassandra adorait les sushis et ne perdait jamais une occasion d'en manger. Sans même attendre la réponse de son père, elle se mit à enfiler ses chaussures. Liam ne se fit pas trop prier et fila un gros billet à sa fille qui le gratifia d'un éblouissant sourire.
– Merci papa ! Allez, je file.
Avant que la porte ne se referme complètement sur elle, l'adolescente passa la tête dans l'entrebâillement et lança sur le ton de la plaisanterie :
– Ne faites pas de bêtises pendant mon absence !
Peter et Liam échangèrent un regard. Cette phrase ressemblait étrangement à une invitation.
1 commentaire:
Ben dis donc il était déjà pas tendre à l'époque Nathan lol
Quoi déjà la fin qui approche? Mais c'était hier qu'on commençait à découvrir cette superbe histoire... C'est comme tout les bons romans, quand on commence on aimerait que ça dure encore plus longtemps une fois la dernière page finie ^____^
Merci pour cet épisode :)
Enregistrer un commentaire