Il était par ailleurs impossible de savoir comment ses femmes déjà traumatisées par les derniers événements, réagiraient en apprenant que Joël était en fait un homme travesti.
Le mieux était encore de garder le secret tant que personne ne paraissait se rendre compte qu’il n’était pas ce qu’il paraissait.
Bois-de-cerf qui était possiblement le chef du groupe après une longue concertation avec ses pairs, avança vers la blonde et lui présenta sa paume.
Cette dernière sourit et la lui prit en retour. Elle n’avait pas froid aux yeux, non parce que ce geste était peut-être l’équivalent d’un mariage pour les Turquoises.
D’autres aliens imitèrent le geste de Bois-de-cerf, mais sans succès.
Ils essayèrent de convaincre les femmes avec force de paroles patientes - du moins, Joël choisit de les interpréter comme telles.
— Les filles, vous devriez faire comme moi, lança la femme blonde. Cela se voit qu’ils cherchent à nous aider.
Les aliens étaient en effet intimidants, mais pas menaçants. Ils avaient en effet tous rangés leurs armes, les accrochant dans leur dos grâce aux lanières qui les ornaient.
Une brune céda à un alien aux petites cornes de chèvre.
Rien de terrible ne se produisit et bientôt, chaque femme, y compris celles qui étaient demeurées dans les tubes, acceptèrent les mains secourables que leur tendaient des aliens.
Seul resta Joël.
Aucun alien ne l’avait approché. S’étaient-ils aperçus qu’il n’était pas comme les autres ?
Bois-de-cerf s’adressa à l’unique alien n’ayant pas d’humaine au bout de son bras.
Il s’agissait de celui qui les avait initialement découverts, le porteur de lance aux yeux dorés et aux cornes recourbées et torsadées comme celles d’un bélier.
Ce dernier marcha vers lui avec une lenteur qui trahissait son manque d’enthousiasme et lui offrit sa main.
Joël s’en empara.
Elle était chaude et râpeuse dans la sienne. La température des Turquoises était assurément élevée.
Bois-de-cerf siffla de façon stridente et soudain, chaque alien souleva sans effort sa charge dans ses bras, ce qui ne manqua pas d’entraîner une série d’exclamations surprises ou effrayées.
Joël, par réflexe, s’agrippa au cou de son alien. Lance. Les Turquoises étaient sacrément musclés et Lance sentait bon.
Ainsi portés comme des princesses, ils quittèrent le vaisseau.
Une bouffée d’air brûlant le frappa au visage et la luminosité soudaine le fit cligner des yeux.
Autour d’eux, il y avait du sable bleu à perte de vue et rien d’autre, pas même l’ombre d’un cactus.
Apparemment, les Turquoises vivaient sur une planète désertique. C’était peut-être mieux qu’une de glace, mais un milieu tempéré eût été bien sûr préférable.
Le mieux était encore de garder le secret tant que personne ne paraissait se rendre compte qu’il n’était pas ce qu’il paraissait.
Bois-de-cerf qui était possiblement le chef du groupe après une longue concertation avec ses pairs, avança vers la blonde et lui présenta sa paume.
Cette dernière sourit et la lui prit en retour. Elle n’avait pas froid aux yeux, non parce que ce geste était peut-être l’équivalent d’un mariage pour les Turquoises.
D’autres aliens imitèrent le geste de Bois-de-cerf, mais sans succès.
Ils essayèrent de convaincre les femmes avec force de paroles patientes - du moins, Joël choisit de les interpréter comme telles.
— Les filles, vous devriez faire comme moi, lança la femme blonde. Cela se voit qu’ils cherchent à nous aider.
Les aliens étaient en effet intimidants, mais pas menaçants. Ils avaient en effet tous rangés leurs armes, les accrochant dans leur dos grâce aux lanières qui les ornaient.
Une brune céda à un alien aux petites cornes de chèvre.
Rien de terrible ne se produisit et bientôt, chaque femme, y compris celles qui étaient demeurées dans les tubes, acceptèrent les mains secourables que leur tendaient des aliens.
Seul resta Joël.
Aucun alien ne l’avait approché. S’étaient-ils aperçus qu’il n’était pas comme les autres ?
Bois-de-cerf s’adressa à l’unique alien n’ayant pas d’humaine au bout de son bras.
Il s’agissait de celui qui les avait initialement découverts, le porteur de lance aux yeux dorés et aux cornes recourbées et torsadées comme celles d’un bélier.
Ce dernier marcha vers lui avec une lenteur qui trahissait son manque d’enthousiasme et lui offrit sa main.
Joël s’en empara.
Elle était chaude et râpeuse dans la sienne. La température des Turquoises était assurément élevée.
Bois-de-cerf siffla de façon stridente et soudain, chaque alien souleva sans effort sa charge dans ses bras, ce qui ne manqua pas d’entraîner une série d’exclamations surprises ou effrayées.
Joël, par réflexe, s’agrippa au cou de son alien. Lance. Les Turquoises étaient sacrément musclés et Lance sentait bon.
Ainsi portés comme des princesses, ils quittèrent le vaisseau.
Une bouffée d’air brûlant le frappa au visage et la luminosité soudaine le fit cligner des yeux.
Autour d’eux, il y avait du sable bleu à perte de vue et rien d’autre, pas même l’ombre d’un cactus.
Apparemment, les Turquoises vivaient sur une planète désertique. C’était peut-être mieux qu’une de glace, mais un milieu tempéré eût été bien sûr préférable.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^_^
Dans quoi Joël est-il tombé avec ses aliens... hâte de lire la suite :)
J'aime bien les histoires avec les aliens... ça m'avait manqué depuis Au Zoo Interplanétaire. :)
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