Joël ouvrit les yeux. Il fut désorienté un instant, puis tout lui revint : l’enlèvement, l’enfermement dans le le vaisseau, les Turquoises, la traversée du désert. Il était courbaturé de partout, et mourait de chaud.
Il faisait toujours jour ou à nouveau jour. Il n’avait aucun moyen de savoir combien de temps s’était passé au juste. En tout les cas, ses compagnes d’infortune dormaient toujours. C’était le moment ou jamais de vider sa vessie.
Joël grimaça en abaissant sa culotte en dentelle rouge et s’accroupit sur le pot de chambre.
Il n’était pas sûr de la raison pour laquelle il persistait à garder le secret de son véritable sexe qui ne manquerait pas d’être découvert à un moment ou à un autre. Peut-être certaines filles avaient déjà des soupçons. Ne valait-il pas mieux dévoiler tout de lui-même comme on arrache un pansement d’un coup sec ? Une douleur brève versus une prolongée… Seulement, il avait peur. Il était en territoire inconnu entouré d’étrangères et d’aliens.
Elles étaient certes dans la même galère que lui, à cette exception près qu’il était un homme travesti en femme. D’ailleurs, si Lilou avait raison, les aliens risquaient de ne pas être contents non plus de le découvrir.
Joël termina son affaire et réajusta ses vêtements. Le velours de sa robe lui collait désagréablement à la peau. Pourquoi n’avait-il pas opté d’enfiler une tenue légère, en coton ou soie, la veille ? Cela aurait été plus adapté au climat de l’endroit où il avait atterri… En même temps, comment aurait-il pu prévoir ?
Miranda remua et s’assit.
— Ça va ? demanda-t-elle.
— Oui, enfin autant que possible dans notre situation, répondit Joël.
— Pareil pour moi !
Leur échange, même à mi-voix, contribua à réveiller Zara et Emilie qui avaient encore mille questions sur les lèvres face auxquelles Miranda se montra patiente et compréhensive.
— Nos hôtes ne vont sûrement pas tarder, affirma-t-elle.
Et effectivement, ce fut le cas.
Elles reçurent une coupe de liquide orangée et quelques feuilles colorées à l’amertume prononcée. Emilie s’en plaignit, en les mangeant et Joël, sans se joindre à elle, regretta mentalement le thé et les pains briochés fourrés à la confiture qu’il avait l’habitude de manger à son petit déjeuner.
Malgré tout, il était conscient que cela aurait pu être pire. Bien que dans l’incapacité de rentrez chez eux, ils étaient libres et les Turquoises étaient hospitaliers.
Par geste, ils furent invités à descendre, une opération autrement plus simple que se hisser jusqu’en haut.
Plusieurs filles étaient déjà en bas, des Turquoises à leurs côtés.
Carole, parmi elles, essayait de communiquer avec l’alien le plus proche qui lui répondait, mais c’était de toute évidence un dialogue de sourd. Cela promettait d’être frustrant à la longue.
— On pourrait dessiner pour se faire comprendre, suggéra Miranda.
Ce n’était jamais qu’un autre genre de jeu de devinettes, mais Joël supposait que tout méritait d’être testé. En l’absence de papier et crayon, il y avait toujours le sol sableux et des bâtons.
D’autres Turquoises arrivèrent dont Lance. Joël se surprit à arranger sa queue de cheval comme si l’alien allait y être sensible alors que lui-même n’avait pas de cheveux !
Dès que toutes les filles furent là, les Turquoises les guidèrent à travers une végétation bizarre et luxuriante jusqu’à un point d’eau.
Plusieurs des Turquoises y entrèrent. Un bain était à priori au programme, ce qui revenait à se dénuder, ce que Joël ne pouvait se permettre.
Il faisait toujours jour ou à nouveau jour. Il n’avait aucun moyen de savoir combien de temps s’était passé au juste. En tout les cas, ses compagnes d’infortune dormaient toujours. C’était le moment ou jamais de vider sa vessie.
Joël grimaça en abaissant sa culotte en dentelle rouge et s’accroupit sur le pot de chambre.
Il n’était pas sûr de la raison pour laquelle il persistait à garder le secret de son véritable sexe qui ne manquerait pas d’être découvert à un moment ou à un autre. Peut-être certaines filles avaient déjà des soupçons. Ne valait-il pas mieux dévoiler tout de lui-même comme on arrache un pansement d’un coup sec ? Une douleur brève versus une prolongée… Seulement, il avait peur. Il était en territoire inconnu entouré d’étrangères et d’aliens.
Elles étaient certes dans la même galère que lui, à cette exception près qu’il était un homme travesti en femme. D’ailleurs, si Lilou avait raison, les aliens risquaient de ne pas être contents non plus de le découvrir.
Joël termina son affaire et réajusta ses vêtements. Le velours de sa robe lui collait désagréablement à la peau. Pourquoi n’avait-il pas opté d’enfiler une tenue légère, en coton ou soie, la veille ? Cela aurait été plus adapté au climat de l’endroit où il avait atterri… En même temps, comment aurait-il pu prévoir ?
Miranda remua et s’assit.
— Ça va ? demanda-t-elle.
— Oui, enfin autant que possible dans notre situation, répondit Joël.
— Pareil pour moi !
Leur échange, même à mi-voix, contribua à réveiller Zara et Emilie qui avaient encore mille questions sur les lèvres face auxquelles Miranda se montra patiente et compréhensive.
— Nos hôtes ne vont sûrement pas tarder, affirma-t-elle.
Et effectivement, ce fut le cas.
Elles reçurent une coupe de liquide orangée et quelques feuilles colorées à l’amertume prononcée. Emilie s’en plaignit, en les mangeant et Joël, sans se joindre à elle, regretta mentalement le thé et les pains briochés fourrés à la confiture qu’il avait l’habitude de manger à son petit déjeuner.
Malgré tout, il était conscient que cela aurait pu être pire. Bien que dans l’incapacité de rentrez chez eux, ils étaient libres et les Turquoises étaient hospitaliers.
Par geste, ils furent invités à descendre, une opération autrement plus simple que se hisser jusqu’en haut.
Plusieurs filles étaient déjà en bas, des Turquoises à leurs côtés.
Carole, parmi elles, essayait de communiquer avec l’alien le plus proche qui lui répondait, mais c’était de toute évidence un dialogue de sourd. Cela promettait d’être frustrant à la longue.
— On pourrait dessiner pour se faire comprendre, suggéra Miranda.
Ce n’était jamais qu’un autre genre de jeu de devinettes, mais Joël supposait que tout méritait d’être testé. En l’absence de papier et crayon, il y avait toujours le sol sableux et des bâtons.
D’autres Turquoises arrivèrent dont Lance. Joël se surprit à arranger sa queue de cheval comme si l’alien allait y être sensible alors que lui-même n’avait pas de cheveux !
Dès que toutes les filles furent là, les Turquoises les guidèrent à travers une végétation bizarre et luxuriante jusqu’à un point d’eau.
Plusieurs des Turquoises y entrèrent. Un bain était à priori au programme, ce qui revenait à se dénuder, ce que Joël ne pouvait se permettre.
2 commentaires:
Hé bien le secret de Joël va t-il être découvert ... hâte de lire la suite en tout cas et merci pour l'épisode du jour ^_^
Se déshabillera, se déshabillera pas... ;p
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