Leur bonheur avait une date d'expiration. Valérian alla se réfugier dans sa chambre. Il était assommé. Il fêterait ses 18 ans, ses 30 ans, ses 70 ans tandis qu’Alex demeurerait un éternel adolescent.
Même s’ils déménageaient à intervalles réguliers, cela ferait grincer des dents un vieux avec un tout jeune homme, et c’était sans compter l’homophobie et le racisme.
Et comment expliquerait-il les choses à ses parents ? S’il leur disait qu’Alex était un androïde, qu’ils le croyaient, ils voudraient qu’il renonce à lui pour un véritable garçon, lui assureraient qu’un robot ne pouvait répondre à ses sentiments, qu’il se berçait d’illusions. Sa sœur ne l’acceptait déjà même pas vraiment à l’heure actuelle.
Et son amie Amanda ? Valérian hésita à lui téléphoner, à tout lui révéler afin de lui confier ses inquiétudes pour l’avenir, puis renonça.
Elle risquait au pire de le juger fou et au mieux de chercher à le dissuader de rester avec Alex.
Leur histoire sortait trop de l’ordinaire. Non, le seul à même de le comprendre, prêt à admettre que ce qu’il y avait entre l’androïde et lui était réel, c’était Jason.
Mais sûrement, il n’aurait pas de solution miracle à lui proposer, et il avait sa propre vie à mener.
Valérian ne voulait pas l’embêter, pas alors que Jason s’occupait déjà de l’entretien de l’androïde.
Valérian comptait apprendre, mais pour l’heure, si la peau synthétique de l’androïde s’abîmait, il ne pouvait que coller un pansement dessus et si un de ses circuits grillait ou un de ses rouages coinçait, il serait bien en peine de faire quoi que ce soit. Non parce que son exceptionnel petit ami avait beau être fort et rapide, il n’en était pas invulnérable pour autant.
Ah, si seulement sa sœur ne lui avait pas fait prendre conscience qu’entre lui et Alex, ce ne pouvait pas être pour la vie.
La plupart des gens ne passaient pas le restant de leurs jours avec leur premier amour, pourquoi avait-il imaginé être différent ? Il fallait qu’il accepte qu’ils ne pourraient vieillir ensemble.
Au matin, Valérian, après avoir dormi peu et d’un sommeil agité, décida de téléphoner à Jason. Le besoin de parler était trop fort.
Un texto d’Alex le dérouta dans son intention. L’androïde communiquait davantage par ce biais depuis que Valérian avait avoué qu’il aimait en recevoir.
Même s’ils déménageaient à intervalles réguliers, cela ferait grincer des dents un vieux avec un tout jeune homme, et c’était sans compter l’homophobie et le racisme.
Et comment expliquerait-il les choses à ses parents ? S’il leur disait qu’Alex était un androïde, qu’ils le croyaient, ils voudraient qu’il renonce à lui pour un véritable garçon, lui assureraient qu’un robot ne pouvait répondre à ses sentiments, qu’il se berçait d’illusions. Sa sœur ne l’acceptait déjà même pas vraiment à l’heure actuelle.
Et son amie Amanda ? Valérian hésita à lui téléphoner, à tout lui révéler afin de lui confier ses inquiétudes pour l’avenir, puis renonça.
Elle risquait au pire de le juger fou et au mieux de chercher à le dissuader de rester avec Alex.
Leur histoire sortait trop de l’ordinaire. Non, le seul à même de le comprendre, prêt à admettre que ce qu’il y avait entre l’androïde et lui était réel, c’était Jason.
Mais sûrement, il n’aurait pas de solution miracle à lui proposer, et il avait sa propre vie à mener.
Valérian ne voulait pas l’embêter, pas alors que Jason s’occupait déjà de l’entretien de l’androïde.
Valérian comptait apprendre, mais pour l’heure, si la peau synthétique de l’androïde s’abîmait, il ne pouvait que coller un pansement dessus et si un de ses circuits grillait ou un de ses rouages coinçait, il serait bien en peine de faire quoi que ce soit. Non parce que son exceptionnel petit ami avait beau être fort et rapide, il n’en était pas invulnérable pour autant.
Ah, si seulement sa sœur ne lui avait pas fait prendre conscience qu’entre lui et Alex, ce ne pouvait pas être pour la vie.
La plupart des gens ne passaient pas le restant de leurs jours avec leur premier amour, pourquoi avait-il imaginé être différent ? Il fallait qu’il accepte qu’ils ne pourraient vieillir ensemble.
Au matin, Valérian, après avoir dormi peu et d’un sommeil agité, décida de téléphoner à Jason. Le besoin de parler était trop fort.
Un texto d’Alex le dérouta dans son intention. L’androïde communiquait davantage par ce biais depuis que Valérian avait avoué qu’il aimait en recevoir.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode du jour, je comprends les doutes de Valérian et qui sait Jason et même Alex auront peut-être une solution...
Hâte de lire la suite :)
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