Il n’avait pas reçu la désignation de « Celui qui arpente les sables » pour rien. Ce n’était pas la première fois qu’Aarp y découvrait un vaisseau spatial échoué en raison des vents violents qui balayaient la surface de la planète et son atmosphère. Ce qui était nouveau, c’était la cargaison – des êtres vivants semblables au peuple des Pizziens, des femelles qui sauveraient son peuple de l’extinction qui les menaçait pour peu qu’elles soient compatibles génétiquement avec eux.
L’idéal eut été bien sûr de trouver un autre oasis, un autre clan de Pizzien qui, lui, n’aurait pas souffert comme eux d’un dangereux déséquilibre entre la population mâle et femelle, mais en attendant, ces extraplanétaires à la peau lisse étaient la réponse à la solitude des Pizziens célibataires.
Non pas qu’Aarp soit lui-même intéressé, bien au contraire. Il n’avait pas pu se résoudre pour autant à taire sa trouvaille. C’eût été doublement criminel, car il aurait condamné les femelles à une mort certaine et les siens à souffrir du manque de Pizziennes.
Leur population n’en comptait plus que cinq pour trente d’entre eux et il n’y avait même plus d’enfants dans le clan.
Aarp ne vivait cependant pas la dramatique situation comme les autres. Il n’était pas comme eux. Il l’avait compris avant même sa cérémonie de désignation. Les fronts nus et attributs touffus des Pizziennes le laissaient indifférent, il était attiré par les mâles.
Le manque de femelles avait plutôt joué en sa faveur. Il avait ainsi convaincu Cuueil d’avoir des relations sexuelles avec lui.
Ils se donnaient régulièrement du plaisir, mais Cuueil ne partageait pas ses inclinations. A chacune de leurs rencontres clandestines, il évoquait son envie de s’accoupler avec une Pizzienne. Il se contentait d’Aarp, mais ne s’en satisfaisait pas.
Aarp savait que leur arrangement était désormais terminé et, bien qu’il n’en blâme pas Cuueil, il le regrettait.
Le pire, c’était que Celui qui commande lui avait assigné l’une des femelles extraplanétaire, la seule dont aucun Pizzien n’avait voulu. Elle était, il faut dire plus grande que ses camarades, plus carrée et plus plate. Et maintenant, elle était la responsabilité de Aarp. Il avait devoir veiller sur elle.
Il n’avait en revanche aucune intention de la séduire, ce que les autres membres du clan ne risquaient pas de comprendre.
Coom avait d'ailleurs refusé d’entendre qu’il ne voulait pas de compagne. Aarp faisait partie des célibataires en âge de procréer du clan, alors, il devait en prendre une.
Tous les autres dont Cuueil, avaient traversé les sables avec ce désir, sans paraître être gêné des différences physiques entre les extraplanétaires et eux – leurs poils sur la tête, leur peau lisse aux couleurs différentes, les matières artificielles qui cachaient leurs corps.
Ce que Coom n’avait pas réalisé, c’est qu’Aarp n’était là que parce qu’il était le seul à pouvoir les guider jusqu’au vaisseau crashé dans les sables bleus.
L’idéal eut été bien sûr de trouver un autre oasis, un autre clan de Pizzien qui, lui, n’aurait pas souffert comme eux d’un dangereux déséquilibre entre la population mâle et femelle, mais en attendant, ces extraplanétaires à la peau lisse étaient la réponse à la solitude des Pizziens célibataires.
Non pas qu’Aarp soit lui-même intéressé, bien au contraire. Il n’avait pas pu se résoudre pour autant à taire sa trouvaille. C’eût été doublement criminel, car il aurait condamné les femelles à une mort certaine et les siens à souffrir du manque de Pizziennes.
Leur population n’en comptait plus que cinq pour trente d’entre eux et il n’y avait même plus d’enfants dans le clan.
Aarp ne vivait cependant pas la dramatique situation comme les autres. Il n’était pas comme eux. Il l’avait compris avant même sa cérémonie de désignation. Les fronts nus et attributs touffus des Pizziennes le laissaient indifférent, il était attiré par les mâles.
Le manque de femelles avait plutôt joué en sa faveur. Il avait ainsi convaincu Cuueil d’avoir des relations sexuelles avec lui.
Ils se donnaient régulièrement du plaisir, mais Cuueil ne partageait pas ses inclinations. A chacune de leurs rencontres clandestines, il évoquait son envie de s’accoupler avec une Pizzienne. Il se contentait d’Aarp, mais ne s’en satisfaisait pas.
Aarp savait que leur arrangement était désormais terminé et, bien qu’il n’en blâme pas Cuueil, il le regrettait.
Le pire, c’était que Celui qui commande lui avait assigné l’une des femelles extraplanétaire, la seule dont aucun Pizzien n’avait voulu. Elle était, il faut dire plus grande que ses camarades, plus carrée et plus plate. Et maintenant, elle était la responsabilité de Aarp. Il avait devoir veiller sur elle.
Il n’avait en revanche aucune intention de la séduire, ce que les autres membres du clan ne risquaient pas de comprendre.
Coom avait d'ailleurs refusé d’entendre qu’il ne voulait pas de compagne. Aarp faisait partie des célibataires en âge de procréer du clan, alors, il devait en prendre une.
Tous les autres dont Cuueil, avaient traversé les sables avec ce désir, sans paraître être gêné des différences physiques entre les extraplanétaires et eux – leurs poils sur la tête, leur peau lisse aux couleurs différentes, les matières artificielles qui cachaient leurs corps.
Ce que Coom n’avait pas réalisé, c’est qu’Aarp n’était là que parce qu’il était le seul à pouvoir les guider jusqu’au vaisseau crashé dans les sables bleus.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode, on en apprend un peu plus sur ce qui attend nos "prisonnières" et qui sont leurs sauveurs
Hâte de lire la suite :D
Donc ils ne se doutes pas qu'elles ont été enlevés.
Il n'est pas attiré comme les autres par le "front nu" (et autres) des femmes. ^_^
S'ils ne trouvent pas d'autres oasis c'est qu'ils doivent se déplacer qu'à pied. Donc pas de technologie...
Ils ont peut-être réussis à sortir les femmes des caissons, à force de tomber sur des faisceaux...
Merci pour cette épisode. ^^
Non, Aarp ne pense en effet pas que les "extraplanétaires" aient été enlevées.
Et vous savez maintenant que Lilou a raison !
On continue avec le point de vue de Aarp demain... :)
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