— Huo, tu peux venir m’aider à convaincre Gaïus de se nourrir ? appela Blaise d’une voix forte.
Le jeune homme roux arriva aussitôt de son pas souple et léger.
Céleste vint voleter près de lui, comme pour le saluer.
— Peut-être qu’il craint de faire ça salement sous cette forme ? Je vote pour lui donner la becquée !
Gaïus fit signe que non de la tête.
Sans se laisser découragé, Huo s’empara d’une des cuillères sur le plateau-repas, la remplit et se baissa pour la donner à Gaïus qui se détourna.
Impossible de savoir pourquoi il faisait la grève de la faim, car il n’y avait pas de raison que le plat lui déplaise. Hélas, ce n’était pas comme s’ils pouvaient avoir une conversation que ce soit sous cette forme ou l’autre, où il n’était même pas sûr que Gaïus puisse écrire vu qu’avec la malédiction, il avait de grosses mains poilues et griffues. Il n’y avait qu’une méthode pour communiquer de façon efficace, que le colosse en ait envie ou non.
Quasi-sûr qu’il refuserait, Blaise choisit en toute conscience de ne pas demander et Gaïus, pris par surprise, distrait par Huo et sa cuillère, le laissa l’embrasser.
Il avait une langue râpeuse, mais toujours le même enivrant parfum boisé. Museau ou pas, poils ou pas, il était toujours Gaïus.
La fusion opéra.
— Oh, tu as des oreilles de loup ! s’exclama Huo.
Dans le chaos de la bataille, Blaise n’avait pas remarqué cet ajout, qu’il avait ça en plus de ses cornes et sa queue. Les malédictions d’Ailes Velues étaient décidément très fortes, plus que celles des autres. Ceci dit, la pire était celle d’Ailes Translucides. Il ne lui avait fallu qu’un instant pour plonger Céleste dans le coma. Heureusement qu’une fois qu’il avait usé de son venin, il avait apparemment besoin de temps avant de pouvoir s’en resservir, sinon, ils auraient perdu...
« Pourquoi as-tu fait cela ? »
Parce qu’autrement, ils ne pouvaient pas se parler et c’était essentiel.
« Les gestes comptent tout autant que les mots. »
Ce n’était pas faux, mais la parole était quand même bien pratique. Parfois, il était nécessaire de dire les choses.
« Oui… Mais je ne mérite pas de manger. Ours ou créature lupine, je ne suis qu’une grosse bête doublé d’un idiot. »
Blaise avait eu raison de forcer le dialogue. Gaïus déprimait.
Le jeune homme roux arriva aussitôt de son pas souple et léger.
Céleste vint voleter près de lui, comme pour le saluer.
— Peut-être qu’il craint de faire ça salement sous cette forme ? Je vote pour lui donner la becquée !
Gaïus fit signe que non de la tête.
Sans se laisser découragé, Huo s’empara d’une des cuillères sur le plateau-repas, la remplit et se baissa pour la donner à Gaïus qui se détourna.
Impossible de savoir pourquoi il faisait la grève de la faim, car il n’y avait pas de raison que le plat lui déplaise. Hélas, ce n’était pas comme s’ils pouvaient avoir une conversation que ce soit sous cette forme ou l’autre, où il n’était même pas sûr que Gaïus puisse écrire vu qu’avec la malédiction, il avait de grosses mains poilues et griffues. Il n’y avait qu’une méthode pour communiquer de façon efficace, que le colosse en ait envie ou non.
Quasi-sûr qu’il refuserait, Blaise choisit en toute conscience de ne pas demander et Gaïus, pris par surprise, distrait par Huo et sa cuillère, le laissa l’embrasser.
Il avait une langue râpeuse, mais toujours le même enivrant parfum boisé. Museau ou pas, poils ou pas, il était toujours Gaïus.
La fusion opéra.
— Oh, tu as des oreilles de loup ! s’exclama Huo.
Dans le chaos de la bataille, Blaise n’avait pas remarqué cet ajout, qu’il avait ça en plus de ses cornes et sa queue. Les malédictions d’Ailes Velues étaient décidément très fortes, plus que celles des autres. Ceci dit, la pire était celle d’Ailes Translucides. Il ne lui avait fallu qu’un instant pour plonger Céleste dans le coma. Heureusement qu’une fois qu’il avait usé de son venin, il avait apparemment besoin de temps avant de pouvoir s’en resservir, sinon, ils auraient perdu...
« Pourquoi as-tu fait cela ? »
Parce qu’autrement, ils ne pouvaient pas se parler et c’était essentiel.
« Les gestes comptent tout autant que les mots. »
Ce n’était pas faux, mais la parole était quand même bien pratique. Parfois, il était nécessaire de dire les choses.
« Oui… Mais je ne mérite pas de manger. Ours ou créature lupine, je ne suis qu’une grosse bête doublé d’un idiot. »
Blaise avait eu raison de forcer le dialogue. Gaïus déprimait.
3 commentaires:
Ho pauvre Gaïus lui qui parait si fort le voir déprimer comme ça me rend triste :(
Merci pour l'épisode, je suis sûre que Blaise va tout faire pour lever les malédictions qui pèsent sur ses amis :)
Vivement la suite ^o^
Mais non Gaïus il ne faut pas dire ça !
C'est pas vrai.
Il faut qu'il lui remonte le moral.
Merci pour cet épisode. ^^
Blaise va réussir à faire parler Gaïus et ça va aider, promis ! :)
Enregistrer un commentaire