Quand il émergea, c’était déjà le soir. Huo n’était plus blotti contre lui dans le lit. Il avait dû se lever. Plus en forme, mais pas encore totalement remis, Blaise se mit debout.
Il trouva Huo, perché sur un tabouret dans la cuisine qui communiquait avec le salon, qui observait Marin qui, malgré ses longs cheveux, terminait de cuisiner avec les provisions qu’il avait eu l’intelligence d’emmener avec eux. Pas d’ours ou de chouette en vue par contre.
Blaise pressa l’épaule de Huo, résista à son envie de faire de même avec Marin et proposa d’amener un plateau-repas aux deux absents. Marin lui indiqua le placard où trouver ce dont il avait besoin, expliquant que c’était une maison qu’il louait meublée.
Après avoir pris le nécessaire, Blaise poussa en douceur la porte de la chambre où étaient installés Gaïus et Céleste.
Sous son impressionnante forme d’ours, le colosse était assis par terre. A l’entrée de Blaise, il poussa un faiblement grognement tandis que Céleste la chouette perchée sur le montant métallique du lit hululait.
Les bols de riz au poulet qu’il apportait n’étaient pas adaptés, réalisa Blaise. Et il n’allait pas pouvoir s’enquérir de comment ils se sentaient.
Blaise déposa sa charge sur le bas du lit. Gaïus en ours lui inspirait toujours de la peur, même si c’était absurde. Il savait bien que le colosse ne lui ferait pas mal.
— De quoi manger, dit-il.
Céleste s’envola et attrapa un morceau de poulet avant de retourner sur son perchoir. Gaïus ne réagit pas.
Bon, d’accord, ce n’était pas pratique avec ses grosses pattes d’ours de se servir dans un bol, mais tout de même…
— Tu n’as pas faim, Gaïus ?
L’ours ferma les yeux et se roula en boule. Blaise doutait qu’il ait vraiment sommeil. Il s’approcha, cœur battant, et caressa la fourrure brune.
Gaïus se métamorphosa dans sa nouvelle forme d’homme-loup. Le pauvre n’était pas gâté entre son mutisme, ses jambes inertes, et son apparence bestiale qui n’avait cependant rien d’affreux. Blaise le préférait d’ailleurs comme ça qu’en gros ours brun.
Il mit un bol sous la truffe de Gaïus qui secoua la tête.
Céleste prit son envol pour se déposer sur l’épaule de Blaise qui résista à l’envie de passer la main dans ses plumes afin d’éviter de le replonger dans son état comateux. Leur actuelle situation était bien compliquée.
Il trouva Huo, perché sur un tabouret dans la cuisine qui communiquait avec le salon, qui observait Marin qui, malgré ses longs cheveux, terminait de cuisiner avec les provisions qu’il avait eu l’intelligence d’emmener avec eux. Pas d’ours ou de chouette en vue par contre.
Blaise pressa l’épaule de Huo, résista à son envie de faire de même avec Marin et proposa d’amener un plateau-repas aux deux absents. Marin lui indiqua le placard où trouver ce dont il avait besoin, expliquant que c’était une maison qu’il louait meublée.
Après avoir pris le nécessaire, Blaise poussa en douceur la porte de la chambre où étaient installés Gaïus et Céleste.
Sous son impressionnante forme d’ours, le colosse était assis par terre. A l’entrée de Blaise, il poussa un faiblement grognement tandis que Céleste la chouette perchée sur le montant métallique du lit hululait.
Les bols de riz au poulet qu’il apportait n’étaient pas adaptés, réalisa Blaise. Et il n’allait pas pouvoir s’enquérir de comment ils se sentaient.
Blaise déposa sa charge sur le bas du lit. Gaïus en ours lui inspirait toujours de la peur, même si c’était absurde. Il savait bien que le colosse ne lui ferait pas mal.
— De quoi manger, dit-il.
Céleste s’envola et attrapa un morceau de poulet avant de retourner sur son perchoir. Gaïus ne réagit pas.
Bon, d’accord, ce n’était pas pratique avec ses grosses pattes d’ours de se servir dans un bol, mais tout de même…
— Tu n’as pas faim, Gaïus ?
L’ours ferma les yeux et se roula en boule. Blaise doutait qu’il ait vraiment sommeil. Il s’approcha, cœur battant, et caressa la fourrure brune.
Gaïus se métamorphosa dans sa nouvelle forme d’homme-loup. Le pauvre n’était pas gâté entre son mutisme, ses jambes inertes, et son apparence bestiale qui n’avait cependant rien d’affreux. Blaise le préférait d’ailleurs comme ça qu’en gros ours brun.
Il mit un bol sous la truffe de Gaïus qui secoua la tête.
Céleste prit son envol pour se déposer sur l’épaule de Blaise qui résista à l’envie de passer la main dans ses plumes afin d’éviter de le replonger dans son état comateux. Leur actuelle situation était bien compliquée.
2 commentaires:
En effet cela est bien compliqué pour nos héros ^^"
J'espère que Blaise pourra retrouver les responsables des malédictions et les éliminer pur que chacun retrouve sa forme vu que cela avait marché pour Blaise quand il était miniature:)
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite, je ne voudrais pas que Gaïus se laisse dépérir :(
Vivement le prochain épisode XD
Blaise ne va pas laisser Gaïus comme ça... :)
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