— Des nouvelles de tes entretiens ?
— C’est trop tôt, mais ils ont promis de me recontacter.
— Et toi, c’est quand que vous récupérez la clef de ton futur nouveau logis ?
— Il y a encore de la paperasse. Mon père m’oblige à en remplir une partie pour me responsabiliser et tout ça.
A un moment, Wyatt avait culpabilisé de mentionner son paternel devant Kembou, surtout pour s’en plaindre, mais son ami l’avait remarqué et mis à l’aise : prendre des précautions ne changerait rien à la douleur de la perte de son père.
— Tu t’es défoulé en jouant à la console ?
— Non. J’aime mieux jouer avec toi.
Ce n’était pas un mensonge, c’était plus amusant à deux. Il y avait néanmoins une autre raison : il avait toujours trouvé injuste de s’entraîner dans son coin alors que Kembou qui n’en avait pas, ne pouvait pas.
Ils discutèrent, jouèrent, mangèrent un bout dans la cuisine et retournèrent devant la console.
Après une défaite aussi cocasse que cuisante, Wyatt demanda grâce en riant. Il s’amusait trop avec son ami.
— J’aimerai bien avoir le pouvoir d’arrêter le temps, déclara Wyatt.
— Pour revivre la même journée jusqu’à ce qu’elle soit parfaite, comme dans certains films ?
C’est ça qui était génial avec Kembou. Quelle que soit l’idée saugrenue que Wyatt lançait, il participait.
C’était comme ça depuis leur première rencontre. Wyatt lui avait proposé un rôle dans un de ses jeux où la cour de récréation était tour à tour une planète extraterrestre, une prison, un vaisseau spatial et Kembou avait accepté. Ses autres camarades de classe n’avait jamais voulu – ils trouvaient trop bizarre ses histoires où tout reposait sur l’imagination.
— Non, je veux dire, que tout se fige à cet instant précis. Nous sommes trop bien, là, tous les deux.
Kembou le regarda pensivement. Wyatt pouvait se montrer extravagant dans ses propos, son ami, lui gardait toujours son sérieux.
— L’avantage à ce que les heures continuent de tourner, c’est qu’on peut collectionner les souvenirs des bons moments passés ensembles, tu ne crois pas ?
Vu sous cet angle, Wyatt pouvait presque se consoler de l’inévitable passage du temps.
— C’est trop tôt, mais ils ont promis de me recontacter.
— Et toi, c’est quand que vous récupérez la clef de ton futur nouveau logis ?
— Il y a encore de la paperasse. Mon père m’oblige à en remplir une partie pour me responsabiliser et tout ça.
A un moment, Wyatt avait culpabilisé de mentionner son paternel devant Kembou, surtout pour s’en plaindre, mais son ami l’avait remarqué et mis à l’aise : prendre des précautions ne changerait rien à la douleur de la perte de son père.
— Tu t’es défoulé en jouant à la console ?
— Non. J’aime mieux jouer avec toi.
Ce n’était pas un mensonge, c’était plus amusant à deux. Il y avait néanmoins une autre raison : il avait toujours trouvé injuste de s’entraîner dans son coin alors que Kembou qui n’en avait pas, ne pouvait pas.
Ils discutèrent, jouèrent, mangèrent un bout dans la cuisine et retournèrent devant la console.
Après une défaite aussi cocasse que cuisante, Wyatt demanda grâce en riant. Il s’amusait trop avec son ami.
— J’aimerai bien avoir le pouvoir d’arrêter le temps, déclara Wyatt.
— Pour revivre la même journée jusqu’à ce qu’elle soit parfaite, comme dans certains films ?
C’est ça qui était génial avec Kembou. Quelle que soit l’idée saugrenue que Wyatt lançait, il participait.
C’était comme ça depuis leur première rencontre. Wyatt lui avait proposé un rôle dans un de ses jeux où la cour de récréation était tour à tour une planète extraterrestre, une prison, un vaisseau spatial et Kembou avait accepté. Ses autres camarades de classe n’avait jamais voulu – ils trouvaient trop bizarre ses histoires où tout reposait sur l’imagination.
— Non, je veux dire, que tout se fige à cet instant précis. Nous sommes trop bien, là, tous les deux.
Kembou le regarda pensivement. Wyatt pouvait se montrer extravagant dans ses propos, son ami, lui gardait toujours son sérieux.
— L’avantage à ce que les heures continuent de tourner, c’est qu’on peut collectionner les souvenirs des bons moments passés ensembles, tu ne crois pas ?
Vu sous cet angle, Wyatt pouvait presque se consoler de l’inévitable passage du temps.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode ^__^
Ils sont trop mignon ces deux-là et j'espère qu'avec le temps ils ne vont pas se perdre de vue comme ils le redoute :)
Hâte de lire la suite ^o^
Paradoxalement, l'éloignement va les rapprocher, mais chuuut... :)
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