— Jouons que je puisse encore te battre à plates coutures.
Wyatt s’humecta les lèvres. Sans le vouloir, Kembou l’imita.
— J’aimerai te demander comment se portent tes chevilles, mais tu es plus doué que moi à ce jeu de combats… T’es sûr que tu ne veux pas casser la croûte ? Il y a du pain frais et du chocolat blanc dont tu raffoles tant.
Tout tentant que cela soit, le mieux était encore refuser par une pirouette.
— Non, c’est bon, j’ai déjà tout ce qu’il faut niveau tablette, déclara-t-il en tapotant son ventre, puis il s’assit à côté de son ami.
— Depuis quand ? demanda Wyatt d’un air amusé. Montre-moi ça, ajouta-t-il avant de soulever le bas du t-shirt blanc que portait Kembou.
Cela ressemblait trop à l’un de ses fantasmes. Kembou rougit, bénissant le fait que cela ne puisse se voir.
Les longs doigts fins de Wyatt lui chatouillèrent les côtes.
Autrefois, Kembou aurait contre attaqué et ils se seraient probablement retrouvés à rouler en riant sur la moquette. Cela se serait terminé avec Kembou au-dessus de Wyatt ou son ami à califourchon sur lui… Ce n’était plus option, car il n’aurait pu s’empêcher d’avoir une érection dans un cas comme dans l’autre. Il se contenta donc de le bloquer en lui capturant les poignets.
Wyatt tenta de se libérer. Kembou tint bon.
— OK. J’abandonne ! s’écria Wyatt.
Kembou le relâcha.
La marque de ses doigts étaient visibles sur la peau pâle de son ami – il l’avait serré trop fort.
— Désolé, dit-il tandis que Wyatt se frottait les poignets.
— Ce n’est rien, c’est moi qui ait commencé, et c’est la preuve que même si tu n’as pas des abdos ultra-définis, tu ne manques pas de muscles !
Kembou s’excusa à nouveau. Cela le tuait de lui avoir fait mal. Il aurait plutôt dû subir quelques chatouilles sans se défendre avant de déclarer forfait.
Wyatt lui fourra la manette dans la main, décidé apparemment à mettre l’incident derrière eux.
— Pardon, murmura encore Kembou.
— Allez, cesse de faire cette tête-là ! Je ne suis pas une petite chose fragile, je marque facilement, c’est tout. Enfin, si tu te sens si coupable que cela, tu n’as qu’à me laisser gagner !
Kembou savait que Wyatt plaisantait.
— Dans tes rêves ! lança-t-il.
Ils enchaînèrent les matchs, Kembou accumulant les victoires malgré les efforts acharnés de Wyatt. Ils s’affrontèrent ensuite à un autre jeu où son ami prit le dessus, puis Kembou constata que l’heure tournait.
Il n’avait pas la moindre envie de quitter Wyatt, mais il devait s’occuper de sa recherche d’emploi.
— Faut que je me rentre.
— Déjà ? Tu reviens demain ?
— Oui.
Il n’aurait pas dû. En même temps, c’était ses dernières grandes vacances avant d’entrer dans la vie active.
Wyatt le raccompagna à la porte.
Kembour regretta pour la millième fois que la mode ne soit pas à la bise entre garçons et que se serrer la main ait toujours semblé trop formel à son ami.
Un au revoir, un sourire et Kembou s’éloigna.
Wyatt s’humecta les lèvres. Sans le vouloir, Kembou l’imita.
— J’aimerai te demander comment se portent tes chevilles, mais tu es plus doué que moi à ce jeu de combats… T’es sûr que tu ne veux pas casser la croûte ? Il y a du pain frais et du chocolat blanc dont tu raffoles tant.
Tout tentant que cela soit, le mieux était encore refuser par une pirouette.
— Non, c’est bon, j’ai déjà tout ce qu’il faut niveau tablette, déclara-t-il en tapotant son ventre, puis il s’assit à côté de son ami.
— Depuis quand ? demanda Wyatt d’un air amusé. Montre-moi ça, ajouta-t-il avant de soulever le bas du t-shirt blanc que portait Kembou.
Cela ressemblait trop à l’un de ses fantasmes. Kembou rougit, bénissant le fait que cela ne puisse se voir.
Les longs doigts fins de Wyatt lui chatouillèrent les côtes.
Autrefois, Kembou aurait contre attaqué et ils se seraient probablement retrouvés à rouler en riant sur la moquette. Cela se serait terminé avec Kembou au-dessus de Wyatt ou son ami à califourchon sur lui… Ce n’était plus option, car il n’aurait pu s’empêcher d’avoir une érection dans un cas comme dans l’autre. Il se contenta donc de le bloquer en lui capturant les poignets.
Wyatt tenta de se libérer. Kembou tint bon.
— OK. J’abandonne ! s’écria Wyatt.
Kembou le relâcha.
La marque de ses doigts étaient visibles sur la peau pâle de son ami – il l’avait serré trop fort.
— Désolé, dit-il tandis que Wyatt se frottait les poignets.
— Ce n’est rien, c’est moi qui ait commencé, et c’est la preuve que même si tu n’as pas des abdos ultra-définis, tu ne manques pas de muscles !
Kembou s’excusa à nouveau. Cela le tuait de lui avoir fait mal. Il aurait plutôt dû subir quelques chatouilles sans se défendre avant de déclarer forfait.
Wyatt lui fourra la manette dans la main, décidé apparemment à mettre l’incident derrière eux.
— Pardon, murmura encore Kembou.
— Allez, cesse de faire cette tête-là ! Je ne suis pas une petite chose fragile, je marque facilement, c’est tout. Enfin, si tu te sens si coupable que cela, tu n’as qu’à me laisser gagner !
Kembou savait que Wyatt plaisantait.
— Dans tes rêves ! lança-t-il.
Ils enchaînèrent les matchs, Kembou accumulant les victoires malgré les efforts acharnés de Wyatt. Ils s’affrontèrent ensuite à un autre jeu où son ami prit le dessus, puis Kembou constata que l’heure tournait.
Il n’avait pas la moindre envie de quitter Wyatt, mais il devait s’occuper de sa recherche d’emploi.
— Faut que je me rentre.
— Déjà ? Tu reviens demain ?
— Oui.
Il n’aurait pas dû. En même temps, c’était ses dernières grandes vacances avant d’entrer dans la vie active.
Wyatt le raccompagna à la porte.
Kembour regretta pour la millième fois que la mode ne soit pas à la bise entre garçons et que se serrer la main ait toujours semblé trop formel à son ami.
Un au revoir, un sourire et Kembou s’éloigna.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^__^
C'est un vrai régal
Merci à toi de me lire !
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