Le repas achevé, Wyatt remonta dans sa chambre. L’envie d’écrire lui était passé, dégoûté qu’il était par la tournure des événements. Se plaindre d’être obligé de partir en vacances faisait probablement de lui un gamin pourri gâté et capricieux. Kembou ne râlait pas de n’aller pratiquement jamais nulle part, lui.
Wyatt prit son smartphone pour appeler son ami et l’informer de ce rebondissement inattendu, au fond assez typique de ses parents. Ce n’était pas si grave que ça s’il tombait sur le frère de Kembou.
— Bonjour, c’est Wyatt.
Un long soupir exaspéré se fit entendre. C’était du Rokia tout craché, ça.
— Tu peux me passer Kembou, s’il-te-plaît ?
— Tu l’as vu tout à l’heure, t’as pas d’autres potes ? Laisse-le respirer. Il a des choses plus importantes à faire que s’occuper de ta pomme.
Le ton méprisant était blessant. Hélas, impossible de rétorquer quoique ce soit parce que ce n’était pas faux.
Il réitéra sa demande polie.
Rokia marmonna un truc qu’il était sans doute préférable de ne pas comprendre et appela Kembou au téléphone.
— Wyatt ? Ça va ?
— Oui. Pardon de te déranger.
Il aurait dû envoyer un mail.
— C’est bon, t’inquiète, j’étais en train de galérer à rédiger une lettre de motivation.
Wyatt se mordit la lèvre, se sentant plus que morveux. Kembou s’efforçait de décrocher un emploi tandis que lui, son problème, c’était de devoir aller se dorer la pilule au bord de la mer.
En deux mots, Wyatt l’informa, sans geindre, qu’il allait être absent pour cause de vacances surprises.
— Amuse-toi bien et n’oublie pas de m’envoyer une carte postale !
— Promis. Maintenant que je t’ai mis au parfum, je ferais mieux de te laisser retourner à tes occupations…
— Oui. A très bientôt !
Wyatt raccrocha tristement. C’était idiot, mais il aurait aimé que Kembou regrette son départ, que cela empiète sur les jours qu’ils leur restaient à passer ensemble. Mais évidemment, son ami avait raison de l’encourager à profiter de son séjour à la plage. Il allait s’y efforcer. L’air marin l’inspirerait peut-être...
Wyatt prit son smartphone pour appeler son ami et l’informer de ce rebondissement inattendu, au fond assez typique de ses parents. Ce n’était pas si grave que ça s’il tombait sur le frère de Kembou.
— Bonjour, c’est Wyatt.
Un long soupir exaspéré se fit entendre. C’était du Rokia tout craché, ça.
— Tu peux me passer Kembou, s’il-te-plaît ?
— Tu l’as vu tout à l’heure, t’as pas d’autres potes ? Laisse-le respirer. Il a des choses plus importantes à faire que s’occuper de ta pomme.
Le ton méprisant était blessant. Hélas, impossible de rétorquer quoique ce soit parce que ce n’était pas faux.
Il réitéra sa demande polie.
Rokia marmonna un truc qu’il était sans doute préférable de ne pas comprendre et appela Kembou au téléphone.
— Wyatt ? Ça va ?
— Oui. Pardon de te déranger.
Il aurait dû envoyer un mail.
— C’est bon, t’inquiète, j’étais en train de galérer à rédiger une lettre de motivation.
Wyatt se mordit la lèvre, se sentant plus que morveux. Kembou s’efforçait de décrocher un emploi tandis que lui, son problème, c’était de devoir aller se dorer la pilule au bord de la mer.
En deux mots, Wyatt l’informa, sans geindre, qu’il allait être absent pour cause de vacances surprises.
— Amuse-toi bien et n’oublie pas de m’envoyer une carte postale !
— Promis. Maintenant que je t’ai mis au parfum, je ferais mieux de te laisser retourner à tes occupations…
— Oui. A très bientôt !
Wyatt raccrocha tristement. C’était idiot, mais il aurait aimé que Kembou regrette son départ, que cela empiète sur les jours qu’ils leur restaient à passer ensemble. Mais évidemment, son ami avait raison de l’encourager à profiter de son séjour à la plage. Il allait s’y efforcer. L’air marin l’inspirerait peut-être...
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Décidément je sens qu'ils n'ont pas fini de se tourner autour ces deux là :)
En même temps, si Kembou n'avoue rien, si Wyatt ne réalise pas... Haha, mais promis, ils vont faire plus que se tourner autour ! :p
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