Le cœur de Kembou battait si fort dans sa poitrine qu’il craignait que son ami ne l’entende. Parfois Wyatt disait des choses qui lui donnait envie d’espérer plus. Il croisa les bras sur son torse, luttant contre l’envie de le serrer contre lui. C’était dur alors que Wyatt venait en quelque sorte de lui déclarer qu’il souhaitait passer le restant de ses jours à ses côtés.
Comme son pénis s’éveillait, Kembou se représenta aussitôt quelque chose de peu ragoûtant. Il était passé maître dans l’art de tuer ses érections.
Et s’il ne parvenait pas à s’empêcher de fantasmer sur son ami, de rêver au goût de ses lèvres, d’imaginer de ce que ce serait de fourrer son nez au creux du cou de Wyatt, il bannissait toutes ses pensées de son esprit, quand il se masturbait seul chez lui, enfermé dans la salle de bains. C’était sa façon à lui de ne pas trahir leur amitié. C’était peut-être un scrupule absurde compte tenu du fait qu’il gardait secret ses véritables sentiments pour son ami, mais il s’y accrochait.
Avouer son amour à Wyatt aurait été libérateur, mais la crainte de détruire leur relation actuelle était plus forte. Et, à présent qu’ils allaient se voir sur une base moins régulière, le danger était encore plus grand : si jamais Wyatt le prenait mal, il couperait les ponts avec aisance et Kembou ne le supportait pas.
Aimer son ami en silence était plus prudent. Le plaisir de sa compagnie était tout ce qui comptait.
— Tu as faim ? demanda Wyatt.
Sachant que Marine était absente, Kembou accepta le goûter proposé, quand bien même manger avec son ami avait parfois tout d’une torture.
Au lieu de se goinfrer comme la plupart des gens de leurs âges, Wyatt savourait chaque bouchée. L’acte en devenait sensuel, à moins que ce ne soit son attirance pour lui qui le transforme ainsi… Mais non, Kembou se rappelait très bien comment deux filles s’étaient poussées du coude en regardant Wyatt déguster la bûchette de Noël à la cantine l’année dernière...
— Il a fallu que je freine Marine sur la plaque de chocolat blanc, mais il en reste…
Voilà qui n’avait pas dû plaire à Marine. Heureusement qu’elle était de sortie.
Kembou prit un carré et regarda Wyatt grignoter et sucer une barre de chocolat noir. Le souffle court, il se répéta en boucle que c’était la manière naturelle de Wyatt de manger. A force, il aurait dû être immunisé, mais il avait au contraire de plus en plus de mal à contrôler son attirance. Il aimait tout chez Wyatt, ses cheveux châtains ébouriffés comme ses réflexions qui sortaient de nulle part. Peut-être qu’un peu de distance entre eux ne serait pas plus mal… Mais il allait lui manquer.
Comme son pénis s’éveillait, Kembou se représenta aussitôt quelque chose de peu ragoûtant. Il était passé maître dans l’art de tuer ses érections.
Et s’il ne parvenait pas à s’empêcher de fantasmer sur son ami, de rêver au goût de ses lèvres, d’imaginer de ce que ce serait de fourrer son nez au creux du cou de Wyatt, il bannissait toutes ses pensées de son esprit, quand il se masturbait seul chez lui, enfermé dans la salle de bains. C’était sa façon à lui de ne pas trahir leur amitié. C’était peut-être un scrupule absurde compte tenu du fait qu’il gardait secret ses véritables sentiments pour son ami, mais il s’y accrochait.
Avouer son amour à Wyatt aurait été libérateur, mais la crainte de détruire leur relation actuelle était plus forte. Et, à présent qu’ils allaient se voir sur une base moins régulière, le danger était encore plus grand : si jamais Wyatt le prenait mal, il couperait les ponts avec aisance et Kembou ne le supportait pas.
Aimer son ami en silence était plus prudent. Le plaisir de sa compagnie était tout ce qui comptait.
— Tu as faim ? demanda Wyatt.
Sachant que Marine était absente, Kembou accepta le goûter proposé, quand bien même manger avec son ami avait parfois tout d’une torture.
Au lieu de se goinfrer comme la plupart des gens de leurs âges, Wyatt savourait chaque bouchée. L’acte en devenait sensuel, à moins que ce ne soit son attirance pour lui qui le transforme ainsi… Mais non, Kembou se rappelait très bien comment deux filles s’étaient poussées du coude en regardant Wyatt déguster la bûchette de Noël à la cantine l’année dernière...
— Il a fallu que je freine Marine sur la plaque de chocolat blanc, mais il en reste…
Voilà qui n’avait pas dû plaire à Marine. Heureusement qu’elle était de sortie.
Kembou prit un carré et regarda Wyatt grignoter et sucer une barre de chocolat noir. Le souffle court, il se répéta en boucle que c’était la manière naturelle de Wyatt de manger. A force, il aurait dû être immunisé, mais il avait au contraire de plus en plus de mal à contrôler son attirance. Il aimait tout chez Wyatt, ses cheveux châtains ébouriffés comme ses réflexions qui sortaient de nulle part. Peut-être qu’un peu de distance entre eux ne serait pas plus mal… Mais il allait lui manquer.
1 commentaire:
Bon retour ^__^ J'espère que tu vas mieux c'est un plaisir de retrouver la suite de Chocolat Blanc
Décidément l'avenir s'annonce indéterminé pour nos héros :)
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