En dépit de la fenêtre ouverte et des rideaux tirés pour bloquer les rayons trop vifs du soleil, il régnait une chaleur infernale dans la chambre.
Kembou étala son ami d’un coup de pied jeté dans le thorax. La musique de victoire retentit : il avait gagné le match.
Wyatt poussa un long soupir en lâchant la manette sur le sol.
— La vie est tellement plus intense dans les livres...
Depuis le temps qu’ils étaient amis, Kembou était habitué aux réflexions aussi étranges qu’impromptues de Wyatt.
— Tu voudrais être le héros d’un ?
Wyatt se laissa tomber en arrière sur la moquette. Son t-shirt loup remonta dévoilant une raie de peau blanche des plus appétissantes. Kembou détourna le regard.
— Tu parles ! Je n’en ai pas l’étoffe ! Je serais plutôt un figurant dans le décor, au mieux un personnage secondaire !
Kembou chercha les mots susceptibles de remonter le moral de son ami. S’ils se mettait à énumérer toutes ses qualités, il risquait de trahir l’amour qu’il éprouvait à son égard depuis le collège, période durant laquelle il avait compris que c’était les garçons qui l’attirait et non les filles.
Dans le silence qui se prolongeait, Wyatt reprit :
— Les héros, ils sont tous impossiblement beaux, ou alors avec un tare physique pour les distinguer, jamais médiocre. Je n’ai pas une once de charisme, rien de spécial. Toi, par contre…
Kembou aurait adoré qu’il termine sa phrase, mais pas question d’aller à la pêche aux compliments. De toute façon, lui non plus n’avait rien de particulier. Il était plutôt grand, mais sans excès, et avait la peau noir ébène et les lèvres épaisses de ses ancêtres africains.
— Qu’est-ce qui te plaît tant dans les livres, hein ?
— Tous les moments ennuyeux sont coupés.
— Oui, enfin bon, un roman qui décrirait chaque passage de ses personnages aux toilettes ne serait pas très passionnant, si ?
Wyatt grimaça de façon comique.
— Vrai. En même temps, cela pourrait être un exercice de créativité des expressions différentes étaient employées à chaque fois : un tour au petit coin, besoin de soulager sa vessie, envie pressante.
Kembou se leva.
— Tu vas où ? demanda Wyatt.
— Devine !
Un passage aux WC s’imposait.
Kembou étala son ami d’un coup de pied jeté dans le thorax. La musique de victoire retentit : il avait gagné le match.
Wyatt poussa un long soupir en lâchant la manette sur le sol.
— La vie est tellement plus intense dans les livres...
Depuis le temps qu’ils étaient amis, Kembou était habitué aux réflexions aussi étranges qu’impromptues de Wyatt.
— Tu voudrais être le héros d’un ?
Wyatt se laissa tomber en arrière sur la moquette. Son t-shirt loup remonta dévoilant une raie de peau blanche des plus appétissantes. Kembou détourna le regard.
— Tu parles ! Je n’en ai pas l’étoffe ! Je serais plutôt un figurant dans le décor, au mieux un personnage secondaire !
Kembou chercha les mots susceptibles de remonter le moral de son ami. S’ils se mettait à énumérer toutes ses qualités, il risquait de trahir l’amour qu’il éprouvait à son égard depuis le collège, période durant laquelle il avait compris que c’était les garçons qui l’attirait et non les filles.
Dans le silence qui se prolongeait, Wyatt reprit :
— Les héros, ils sont tous impossiblement beaux, ou alors avec un tare physique pour les distinguer, jamais médiocre. Je n’ai pas une once de charisme, rien de spécial. Toi, par contre…
Kembou aurait adoré qu’il termine sa phrase, mais pas question d’aller à la pêche aux compliments. De toute façon, lui non plus n’avait rien de particulier. Il était plutôt grand, mais sans excès, et avait la peau noir ébène et les lèvres épaisses de ses ancêtres africains.
— Qu’est-ce qui te plaît tant dans les livres, hein ?
— Tous les moments ennuyeux sont coupés.
— Oui, enfin bon, un roman qui décrirait chaque passage de ses personnages aux toilettes ne serait pas très passionnant, si ?
Wyatt grimaça de façon comique.
— Vrai. En même temps, cela pourrait être un exercice de créativité des expressions différentes étaient employées à chaque fois : un tour au petit coin, besoin de soulager sa vessie, envie pressante.
Kembou se leva.
— Tu vas où ? demanda Wyatt.
— Devine !
Un passage aux WC s’imposait.
2 commentaires:
Finalement, Taj & Mal, ce sera pour une autre fois... A moins que ce ne soit en parallèle.
Bon retour :)
Un épisode bien intriguant que voilà j'ai hâte d'en lire plus pour découvrir ces nouveaux personnages ^__^
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