Wyatt referma doucement et la solitude s’abattit sur lui comme une chape de plomb. Bien sûr, ses parents et sa sœur étaient quelque part dans les tréfonds de la maison, mais ce n’était pas pareil.
Il se rendit dans la cuisine et se servit un grand verre d’eau. Il avait un creux, mais à 18h largement passées, ce n’était plus l’heure de goûter.
Il poussa ensuite la porte du salon dans l’intention de regarder la télévision.
Marine était déjà en face du large écran, allongée de tout son long sur l’un des canapés rouges. Elle zappait allègrement.
Wyatt hésita dans l’embrasure.
Prenant en compte sa présence, elle lança soudain :
— C’est bon, il est enfin parti ?
La formule comme le ton employé était détestable. Wyatt ne comprenait pas comment Marine qui, à l’origine, adorait Kembou, en était arrivée à ce stade.
Bien sûr, dès qu’il avait remarqué son attitude, il lui avait posé la question. Dans un premier temps, elle avait paru croire qu’il se moquait d’elle, puis elle avait inventé une histoire abracadabrante dans laquelle Kembou lui aurait soit disant fait des avances qu’elle aurait dû repousser. Il n’y avait accordé aucun crédit. Kembou et lui parlaient rarement de filles entre eux, parce que justement, à la différence d’une trop grand partie de leurs camarades, ils ne les considéraient pas comme juste une paire de seins et de fesses. Kembou avait aussi des sœurs et surtout, il n’était pas du genre à embêter les autres.
— Tant que j’habiterai ici, tu seras obligée de le voir.
— Il n’est pas de notre milieu ! Quand est-ce que tu vas grandir un peu !?
Wyatt lui aurait bien renvoyé ses propres mots à la figure, excepté que cela aurait manqué de maturité. Il préféra argumenter :
— Ce n’est comme si cela se choisissait. Tu demandes aux gens la profession de leurs parents avant de devenir amie avec eux, toi ? Notre mère aurait pu être femme de ménage et notre père, éboueur. Qu’ils soient ingénieurs ne nous rend pas meilleurs.
— Tu délires, rétorqua-t-elle avant de fixer son attention résolument sur la série télévisée à l’écran.
Wyatt abandonna la partie, le cœur lourd. Marine avait dû finir par se laisser influencer par le discours parental, car son père, sans aller jusqu’à réprouver franchement son amitié, lui conseillait régulièrement d’élargir le cercle de ses fréquentations. Le pire, c’est qu’il allait y être obligé à la rentrée.
Il se rendit dans la cuisine et se servit un grand verre d’eau. Il avait un creux, mais à 18h largement passées, ce n’était plus l’heure de goûter.
Il poussa ensuite la porte du salon dans l’intention de regarder la télévision.
Marine était déjà en face du large écran, allongée de tout son long sur l’un des canapés rouges. Elle zappait allègrement.
Wyatt hésita dans l’embrasure.
Prenant en compte sa présence, elle lança soudain :
— C’est bon, il est enfin parti ?
La formule comme le ton employé était détestable. Wyatt ne comprenait pas comment Marine qui, à l’origine, adorait Kembou, en était arrivée à ce stade.
Bien sûr, dès qu’il avait remarqué son attitude, il lui avait posé la question. Dans un premier temps, elle avait paru croire qu’il se moquait d’elle, puis elle avait inventé une histoire abracadabrante dans laquelle Kembou lui aurait soit disant fait des avances qu’elle aurait dû repousser. Il n’y avait accordé aucun crédit. Kembou et lui parlaient rarement de filles entre eux, parce que justement, à la différence d’une trop grand partie de leurs camarades, ils ne les considéraient pas comme juste une paire de seins et de fesses. Kembou avait aussi des sœurs et surtout, il n’était pas du genre à embêter les autres.
— Tant que j’habiterai ici, tu seras obligée de le voir.
— Il n’est pas de notre milieu ! Quand est-ce que tu vas grandir un peu !?
Wyatt lui aurait bien renvoyé ses propres mots à la figure, excepté que cela aurait manqué de maturité. Il préféra argumenter :
— Ce n’est comme si cela se choisissait. Tu demandes aux gens la profession de leurs parents avant de devenir amie avec eux, toi ? Notre mère aurait pu être femme de ménage et notre père, éboueur. Qu’ils soient ingénieurs ne nous rend pas meilleurs.
— Tu délires, rétorqua-t-elle avant de fixer son attention résolument sur la série télévisée à l’écran.
Wyatt abandonna la partie, le cœur lourd. Marine avait dû finir par se laisser influencer par le discours parental, car son père, sans aller jusqu’à réprouver franchement son amitié, lui conseillait régulièrement d’élargir le cercle de ses fréquentations. Le pire, c’est qu’il allait y être obligé à la rentrée.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode qui commence la semaine :)
Je suis curieuse de voir Wyatt au fil des épisodes et si de son côté il éprouve des sentiments pour Kembou...
Une super histoire que tu nous offres là et un titre accrocheur ^__^
Vivement la suite
Les sentiments de Wyatt pour Kembou est assurément un sujet qui va nous occuper ! :)
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