jeudi 15 novembre 2018

Chocolat Blanc - 7

Sans se préoccuper davantage de son frère qui continuait à rager, Kembou rangea ses chaussures et alla s’installer devant l’ordinateur dans la pièce principale.
Avant de dénicher de nouvelles annonces, il commença par regarder ses mails dès fois, que par miracle, il ait reçu une réponse, n’importe quoi pour que Rokia lui lâche la grappe.
Dans sa boîte de réception, il trouva quelques publicités qu’il mit direct dans la corbeille et un message de Wyatt avec comme objet « Pardon » qu’il s’empressa d’ouvrir.

Coucou Kembou,
Mauvaise nouvelle, mon père m’emmène visiter des appartements demain. Nous ne pourrons donc finalement pas nous voir. Je suis vraiment désolé.
A+,
Wyatt


Chassant un soupçon de tristesse et de déception, Kembou répondit sur le champ à son ami :

Cher Wyatt,
Ne t’inquiète pas. Ce n’est que partie remise. On se voit après-demain ?

A bientôt,
Kembou


Il se déconnecta de sa boîte et se laissa aller à rêver à ce que ce serait s’il avait eu les moyens d’emménager avec son ami. Il aurait eu plus d’une occasion de le voir nu. Son sexe commença à durcir à cette perspective. Avec les cours de sport et notamment de piscine, il savait comment était Wyatt sans vêtements : ses longs bras, ses grandes jambes et son torse parsemé d’un duvet clair qui semblait si doux. Au souvenir des tétons rose bonbon, son pénis s’allongea encore. Avoir une érection au milieu du salon alors qu’il était en short était cependant mal venu. Il inspira et expira à fond pour se calmer.
— Ce n’est pas demeurant bras ballants devant l’écran que tu vas arriver à quelque chose, lança Rokia dans son dos.
Pour le coup son frère avait raison. Tout excitation l’ayant déserté, Kembou se mit à l’ouvrage. Consulter les offres d’emploi était frustrant, car chaque fois au moins année d’expérience était demandée comme s’il était possible d’en obtenir si personne ne donnait sa chance aux débutants. De surcroît, souvent, il fallait le permis, excepté qu’il fallait de l’argent pour le passer et donc un travail : c’était le serpent qui se mord la queue.
Cela obligeait à ne pas faire le difficile. Enfin, de toute façon, il n’avait pas d’idée précise sur ce qu’il souhaitait faire, juste qu’il préférait une activité physique : il avait trouvé pénible durant toute sa scolarité de rester assis des heures entières.

1 commentaire:

Jeckyll a dit…

Merci pour l'épisode j'adore toujours autant ^o^